(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Lun 15 Fév - 19:37
ain't no relief, no joy
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Pas de joie, pas de soulagement. Seulement du chagrin et de la douleur.
Il n’y eut rien de gratifiant ; prendre la vie de son mentor n’avait eu aucune saveur. Comment en aurait-il pu être autrement ? Son avidité pour les représailles lui avait presque coûté la vie de son amante. Elle ne put remercier que la propre faiblesse de celui qui l’avait formé. Incapacité de tuer une personne qui ne le méritait pas. Le credo d’un homme emprisonné par son sens de l’honneur et du devoir.
Et Crowe le savait pertinemment. Elle n’avait pas sauvé Darya. Elle l’avait simplement ramenée chez elle, s’était occupée d’elle. Plusieurs jours durant, à son chevet, aux petits soins, infirmière de fortune. Mais jamais elle n’avait fait l’erreur de croire que l’araignée avait la vie sauve grâce à elle. Au contraire. Elle était celle qui l’avait mise en danger. Son égoïsme et sa soif de vengeance… sur la mauvaise personne, le fléau de son courroux s’était déchainé.
Allongée dans le lit du papillon, l’araignée se reposait. Celui-ci, les yeux rivés sur elle, attendit qu’elle s’endorme pour vaquer à ses occupations. Quitta le lit furtivement, pour se diriger dans sa salle de bain. Vêtue d’un simple yukata aux pans détachés, cachant sa poitrine nue, elle observait son reflet, à la recherche d’une réponse à sa question.
Pourquoi ? Pourquoi je ne ressens rien ? Pourquoi je ne suis pas heureuse ? Ni même soulagée ? Je pensais que me venger résoudrait tout, ça n’a rien arrangé ! C’est pire encore ! Pourquoi tu ne veux pas te taire ?! Je t’entends parfaitement… moi non plus je ne suis pas satisfaite. Il n’y a rien de gratifiant, sa mort ne m’apporte aucune quiétude. Et à cause de moi, Darya…
Les dents se serrent et grincent. Les doigts également sur le rebord du lavabo.
Excès de colère, de rage, encore bouillante en elle ; s’abattit le poing sur le miroir, le brisa dans un grand fracas. Dans la tempête elle était plongée. Elle avait beau chercher l’œil du cyclone, elle nageait dans cet océan furieux sans jamais trouver d’accalmie. Le bourdonnement incessant de ses pensées, incapable de se taire. La douleur lancinante de ses phalanges, le verre perçait sa peau, carminant l’épiderme laiteux de la traqueuse.
Un volcan furieux s’était réveillé en elle. Déversait dans son cœur et son esprit, un magma d’émotions qu’elle voulait fuir. Mais elle ne le pouvait pas. Pire encore, elle coulait dedans. La lave grignotait lentement et douloureusement son être. Inéluctablement, elle allait l’engloutir. Ce n’était qu’une question de temps.
Un à un, elle ôta les bouts de verre coincés dans sa peau. Grimaçait à chaque mouvement. Peu à peu elle ressentait son corps redevenir de plus en plus fort, la douleur de son affrontement s’évaporant, semblait être la seule éclaircie de ce ciel orageux.
Et le bruit de ses pensées, de simple nuisance devint cacophonie. Si bien qu’elle ne finit par ne plus rien entendre d’autre que le tumulte dans sa tête. Sentait les larmes lui monter aux yeux, ne put absolument rien faire pour les contenir. Ou bien n’en avait-elle simplement pas envie ? Pas une question de force ; mais de volonté.
La mort de son mentor n’avait rien arrangé, rien changé. Elle restait un monstre. Monstre raffiné, aux formes affriolantes et sensuelles ; mais une monstruosité quand même. Et s’il avait vraiment raison ? Et si Crowe devenait un jour le cancer de ce monde ?
Non. Elle ne voulait pas penser à ça. Son maître était tout simplement trop faible pour Wonderland. Et les faibles se font dévorer par les forts.
Je dois arrêter ce bruit. Juste un petit peu. Un peu de calme.
Accalmie qu’elle haïssait par-dessus tout. Elle était la raison de cette dissonance dans son esprit. Tuer n’avait pas atténué le vacarme, il était encore là. Crowe n’avait rien gagné de cette confrontation, de ce meurtre. Que du chagrin et de la douleur.
Et lorsque tout le tumulte se faisait trop fort dans sa tête, il n’y avait que trois solutions possibles : tuer, baiser ou se baigner dans une eau bouillante comme elle aimait à le faire. Ne voulant pas déranger Darya pour la première ou la seconde solution, son choix se reporta sur la dernière.
Parfois c’était aussi simple que ça. La baignoire remplie, elle s’enfouit dedans, ne prenant même pas la peine d’enlever ses vêtements. Hâtive, elle voulait simplement que le bruit s’arrête.
Le reste n’avait plus aucune importance. Immobile, les yeux clos, la tête reposée sur le rebord, Crowe était complètement perdue. Loin d’être dupe cependant, elle savait que rien ni personne ne viendrait la sauver maintenant.
Alors son mal, elle le prit en patience.
Ne pouvant retenir ses sanglots, ses dernières pensées… contradictoires, furent pour celui dont elle avait pris la vie. Le poing serré, le sang s’écoulant dans l’eau, la traqueuse dans une voix à peine audible, suppliait presque qu’on la pardonne pour son méfait :
─ Je suis désolé… Kiyoshi…
Parce qu’elle l’avait haï certes. Mais elle l’avait aussi aimé. Crowe ne pleurait pas l’ennemi qu’elle avait tué. Mais l’ami qu’elle avait perdu.
Métier : Fabricante de Poudre & Poison - Mercenaire occasionnelle
Inventaire : Pomme empoisonnée, gateau mange moi
Pouvoir : Contrôle des Araignées - Métamorphose en Araignée
En couple avec : Crowe
Autre(s) compte(s) : Jamie H. - Charles K. - Esthef B. - Alec G - Uriel S.
dispo rp : Messages : 216Points de Bonheur : 659Avatar : Yennefer - The Witcher / Emeraude TobiasÂge d'apparence : 29 ansSigne Astro : La FauxRôle : L'Araignée Métier : Fabricante de Poudre & Poison - Mercenaire occasionnelleInventaire : Pomme empoisonnée, gateau mange moiPouvoir : Contrôle des Araignées - Métamorphose en AraignéeEn couple avec : CroweAutre(s) compte(s) : Jamie H. - Charles K. - Esthef B. - Alec G - Uriel S.
Darya Arachnea
Dark Shadows
(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Lun 15 Fév - 22:30
Dans l'oeil du cyclone
Vipère dangereuse et Aliénée Même le diable ne saurait si frotter Dans son antre il n'est pas bon d'y entrer sauf si vous voulez de ses mains être tué
Le bruit de verre brisé.
T’échappe, t’extirpe à tes songes, ton cœur venant à accélérer, réveille la douleur parce que dans un sursaut tu t’es redressé, grimace refoulée, glisse tes doigts sur les draps, ceux de Crowe, son lit dans lequel tu réside depuis quelques jours, quelques nuits, depuis cette effroyable journée. Ton amant avait été ton salut, elle avait été au petit soin pour toi, mais ton regard n’avait pas pu rater, à quel point la mort de son maitre l’avait changé, touchée, impactée, et tu n’étais jamais sentie aussi impuissante. Glisse ton corps hors du lit à pas feutré, mesuré, ne veut pas rouvrir ta plaie. La cicatrice toujours resterai, parce que t’auto suturé était bien plus complexe que de recoudre quelqu’un d’autres, surtout avec la douleur vive. Tu t’y ferais.
Prends le temps de revenir sur tes pieds, glisse ta main le long du mur à mesure de tes pas lents, tu ne t’es jamais sentie aussi diminué, et ça te frustre comme jamais cela ne t’a frustré, entends au loin l’eau qui vient à couler, continue de te diriger vers la salle d’eau, pas ton endroit préféré, mais le sanctuaire de celle qui fait battre ton cœur.
Glisse lentement la porte de tes doigts, sans faire de bruit, regarde les morceaux de verres ensanglantés, échoué sur le sol, le miroir n’est plus qu’ombre inexistante, veille à ne pas marcher sur les éclats, cale ton corps quelque secondes dans l’encadrement de la porte, entends au loin la voix de ton amante, cette terrible supplique, entre les lèvres les plus parfaites, brise ton cœur en mille morceaux. Te donne envie de mourir, ne put retenir une larme sur ta joue de la voir pleurer, essuie d’un geste, tente de te reprendre très vite, elle te dira qu’elle n’a pas besoin de toi, probablement. Mais tu ne peux rester sans rien faire, connait la valeur du silence en cet instant.
Avance doucement dans la pièce, laisse tomber la nuisette de ton corps, prends ton courage à deux mains, affronte cette peur si terrible, approche de la baignoire, et ferme les yeux, entre ton corps dedans, ne focalisant ton attention que sur elle rien que sur elle, juste pour elle, pour elle tu ferai tout. Glisse ton corps dans l’eau chaude, ravale ta peur, tes angoisses, et te glisse jusqu’à elle, passe tes bras autour de ses épaules, colle ton corps au sien. Embrasse les larmes qui ont perlés, tu t’en veux Darya, parce que c’est ta faute si elle l’avait tué. Si elle n’avait pas eu le choix, c’était à cause de toi. Sans ta présence jamais, jamais elle n’aurait eu à faire ce choix.
Glisse ton souffle sur sa peau, embrasse sa nuque, embrasse sa mâchoire, dévore sa peau, laisse tes doigts venir sur la blancheur de son épiderme, glisser le long de ses courbes, veux l’attirer dans tes filets pour la faire oublier, ou éteindre la douleur que tu as créé, veux qu’elle ressente que jamais elle ne serait seule, plus jamais, veut l’envelopper, l’attirer, la pousser à s’abandonner, ne veut pas la materner, veux juste l’aider à expulser, vidé son esprit torturé. Refuse de la laisser sombrer. Vienne finalement tes lèvres sceller les siennes, tes doigts dans ses cheveux se perdre, s’échouer, presse ton corps contre le sien, ne compte plus que la chaleur de sa peau, la douceur de ses lèvres, ne ressent ni la douleur ni la peur, juste le besoin de fusionner avec cette femme qui ton cœur a volé.
(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Mar 16 Fév - 13:18
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Assourdissant. Le bruit de ses pensées. Parasite qui gangrène son esprit dérangé. Impossible d’avoir les idées claires, impossible de mettre de l’ordre dans ce chaos. Lentement mais sûrement, elle sombrait dans l’abysse. Douleur, chagrin ; elle était seule. Personne pour venir la sauver du gouffre dans lequel elle s’enfonçait. Et peut-être que c’était mieux aussi. Peut-être qu’elle l’avait mérité. Jamais elle n’avait été un modèle de vertus, pourquoi s’étonner de souffrir autant quand on sait pertinemment qu’on le mérite ?
Mieux que quiconque, elle le savait ; les âmes comme elles ne méritaient ni pitié ni salut. Alors, pourquoi s’apitoyer sur son sort ? La réponse était simple : elle ne pouvait rien faire d’autre, n’avait pas la volonté de prétendre le contraire. Alors si personne ne venait l’aider, tant pis ; elle se laisserait emporter par les douloureux méandres de son esprit.
Mais la traqueuse avait tort. Elle n’était pas seule. Et tout ce tonitruant tumulte s’arrêta d’un coup. Lorsque soudainement elle sentit quelque chose se blottir contre elle. Ou plutôt quelqu’un.
— Da… Darya ?
S’écarquillèrent alors les yeux auparavant clos. Les sens en ébullition se focalisèrent sur son amante dont le cœur aux battements effrénés, dans un mélange d’appréhension, d’excitation et d’envie pour la traqueuse se superposa au vacarme de ses pensées. Un rythme communicatif que le palpitant de la brune aux reflets indigo imita par mimétisme. Comme deux radios calées sur la même fréquence ; deux danseurs se calant sur les pas de chacun. Un cri ; exulté à l’unisson.
Crowe s’en doutait, l’araignée ne faisait certainement que détourner l’attention, l’obliger à se concentrer sur elle et rien que sur elle ; occulter tout le reste, l’oublier même si ce n’est que pour quelques minutes, quelques heures. Presque comme si elle voulait se faire pardonner d’un méfait qui n’était de toute façon pas de son fait, la dame aux araignées, se confondu en excuses jonchant le corps de la bretteuse de baisers et caresses qui eurent bien évidemment, l’effet escompté.
Car la bretteuse, enfin sortie de sa torpeur, préféra plonger dans la tempête dans laquelle son amante l’emportait plutôt que de rester coincée dans celle de son esprit. Et c’était peut-être égoïste ; mais à cet instant elle ne pensait plus à son maître, à son chagrin, sa douleur. Elle ne pensait plus à rien. De bon cœur, ses lèvres vinrent s’abandonner à celles de sa belle, fit danser sa langue avec la sienne, tandis que ses mains parcouraient elles aussi l’épiderme blanchâtre de celle qui faisant danser son cœur.
Elle comprenait Crowe ; comprenait ce que Darya cherchait à faire. De ses mains elle vint soudainement chercher son visage, la traqueuse. Contempla les traits de la dame aux araignées, les yeux encore rougis par les larmes, le faciès déformé par la peine qui était la sienne. Elle ne put rien faire d’autre que de s’excuser auprès d’elle… car elle était la seule qui pouvait écouter ce qu’elle avait à dire :
— Je suis désolé de t’avoir réveillé. Tu devrais retourner te coucher… suggestion qu’elle prononça sans aucune conviction. En réalité, elle voulait même la supplier de rester avec elle. Car il n’y avait qu’ainsi que ses pensées la laissaient en paix. D’ordinaire si égoïste et ingrate, avec son amante, elle montrait tout le contraire. Elle avoua alors, dans un murmure à peine audible, dont seule Darya en sut la teneur : reste avec moi… s’il te plaît…
Incohérente, perdue. Crowe ne savait pas quoi faire, quoi penser. Oscillait entre tristesse et félicité. Attendait que Darya vienne la sauver.
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En couple avec : Crowe
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dispo rp : Messages : 216Points de Bonheur : 659Avatar : Yennefer - The Witcher / Emeraude TobiasÂge d'apparence : 29 ansSigne Astro : La FauxRôle : L'Araignée Métier : Fabricante de Poudre & Poison - Mercenaire occasionnelleInventaire : Pomme empoisonnée, gateau mange moiPouvoir : Contrôle des Araignées - Métamorphose en AraignéeEn couple avec : CroweAutre(s) compte(s) : Jamie H. - Charles K. - Esthef B. - Alec G - Uriel S.
Darya Arachnea
Dark Shadows
(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Mar 16 Fév - 15:45
Dans l'oeil du cyclone
Vipère dangereuse et Aliénée Même le diable ne saurait si frotter Dans son antre il n'est pas bon d'y entrer sauf si vous voulez de ses mains être tué
Ton prénom entre ses lèvres esquissé, tu sais, qu’il ne te reste plus que de maigres mouvement pour qu’avec toi elle se laisse emporter, ne lésine sur aucun aspect, aucun mouvement, pas même sur tes souffles discrets, ni tes doigts qui viennent sa peau agripper, alors que tu sens son esprit aux tiens se mêler, sa douleur un peu effacer, juste le temps d’un moment, d’un baiser, de ce moment qui vous appartenait, qu’à sa douleur tu étais venu voler, porte dérobée au mal qui était en train de la consumer, viennent vos langues se rencontrer comme dans leur éternelle ballet, dans la douceur sucrées qu’elles viennent à échanger, les frissons de ton corps sous le passage de ses mains, les frissons du sien.
Rompt votre baiser, ses mains pour ton visage encadré, vient s’y lover, plonge ton regard ambré dans ses iris bleuté, sa peine qui vient ton cœur brisé, encore et encore dans cette inlassable répétition désabusée, glisse tes doigts guindés pour ses lèvres effleurer, mèche de cheveux replacer, alors que lentement les mots hors de ses lèvres viennent à s’extirper, tu ne voulais pas qu’elle soit désolée, et tu refuse de l’abandonner. Fais non ton visage.
« Je suis là où je dois être. Et je suis contente que tu m’ai réveillée. »
Sincérité glissée, parce qu’on ne veut pas la voir ainsi s’isoler. Tu es là où tu le devais, à ses cotés, maintenant à jamais, elle arborait cette fragilité, que jamais encore à ce point tu n’avais pu observer, lors de votre dernier bain, les roles avaient été inversés, à peine les nouveaux mots prononcés, que tes lèvres viennent les siennes dévorer. Ta voix dans un souffle, dans un murmure vient s’échapper, ton regard sur elle braqué.
« Je serais toujours à tes cotés, je ne te laisserai jamais. Je reste à jamais. »
Hors de question de la laisser tomber, gouffre devant lequel vous onduliez, tu serais le pilier qui la soutiendrait, l’empêcherait de tomber, de sombrer, de se blesser. De toutes ces émotions que tu sais il est dur de se débarrasser, dur d’affronter, tout le brouhaha incessant qu’elles viennent créer, cette douleur lancinante, déchirante, violente, si imparfaite, qui semble impossible à soigner, reviens vos lèvres sceller, presse ton corps à la faveur du sien.
« Je t’aime si fort. »
Tes bras qui viennent l’envelopper, contre toi viennent la serrer, comme pour absorber tout ce qui en train de la dévaster, la laisse de ton odeur s’imprégner, alors que la sienne vient t’enivrer, revienne tes mains sur son cœur glisser, se balader, tes lèvres tels papillons de baiser sa peau éparpiller. Viens retirer les vêtements d’eau imbibé, soulage le corps du poids qu’ils peuvent peser, sur le rebord de la baignoire déposé, quand ton regard revient vers le sien se noyer. Tu ne sais ce que de toi elle attendait, ce qu’à cet instant il lui faudrait, mais de tout ton être tu cherchais à compenser, à lui montrer à quel point elle est aimée, à quel point tu te refuse à la quitter, que ça va aller.
« Ma beauté. »
Un possessif que tu n’utilise jamais, un surnom que tu n’as jamais prononcé, il n’était qu’à elle dédiée, juste pour elle déposé dans un murmure finement déposé, alors que tes mains entreprennent à nouveau ce chemin sinueux sur ses courbes affriolantes et galbés, cherche son regard pour ne jamais le relâcher, une invitation pour qu’elle vienne avec toi danser, plongé dans cette valse qui vous appartenait, une valse pour l’apaiser, une valse pour l’aimer. La réconfortait. Mordille ses lèvres auxquels tu ne peux résister, l’attire avec toi dans l’eau, laisse vos corps glisser, jusqu’à malgré ta peau totalement sous le liquide vous immerger, dans un baiser passionné, dévoré, comme si c’était le dernier.
(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Mar 16 Fév - 19:04
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Et bien sûr, elle avait raison l’araignée. Bien sûr qu’elle était là où elle devait être, à ses côtés. Auprès de l’être aimé. Et elle le répétait inlassablement l’araignée, enveloppait le papillon dans sa toile. Paradoxalement, malgré l’emprise qu’elle avait sur elle, Crowe ne se sentait pas enfermée. Au contraire, elle avait l’impression qu’avec Darya, tout était possible.
Devant elle s’ouvrait un champ d’innombrables opportunités. Celle d’aimer et de l’être en retour. Celle d’être cajolée comme auparavant personne ne l’avait fait. Inlassablement elle le répétait la dame aux araignées, qu’elle était là, pour elle. Qu’elle ne bougerait pas. Que même si l’enfer se déchainait, elle brûlerait avec elle volontiers.
Mais pour Crowe… tout était si flou, si ambigu ; témoin des ravages que peut faire l’amour lorsqu’il se mue en haine, elle ne savait plus quoi penser. Elle s’imaginait le pire, que ses sentiments viennent à la blesser, sa chère et tendre araignée. Sombrait dans la peur et l’appréhension de voir l’amour la briser comme avant. Incapable de dire si elle méritait vraiment toute la tendresse qu’elle recevait.
Jusqu’au moment où elle oublia ses futilités. Le moment où elle se rappela qu’en dépit de tout, Crowe vivait dans l’instant présent. Et son amante s’attela à lui rappeler, ce que jamais elle ne devait oublier. Et lorsque celle-ci lui dit une fois de plus à quel point elle l’aimait, inhibée par sa peur latente, elle ne put qu’acquiescer, sans répondre. Et elle se maudit pour cela.
Mais Darya n’avait pas de temps à perdre, n’attendait aucune réciprocité. Darya voulait soulager celle qu’elle aimait des maux qui la gangrénaient. Alors elle parcourut ses formes de ses mains aimantes, couvrit de baisers la traqueuse au cœur blessé. L’appela « sa » beauté.
Crowe coula volontiers avec elle, lorsque ses lippes vinrent rejoindre celles de sa beauté. Immergées, sombrèrent ensemble les deux amantes, dans cet abysse. Ensemble, elles savaient qu’elles s’en sortiraient. Ensemble, le monde n’avait aucune chance.
Lorsque les deux émergèrent enfin, la traqueuse reprit rapidement son souffle, avant d’envelopper sa partenaire dans ses bras. S’aidant de ses jambes, elle l’emporta avec elle vers le rebord de la baignoire, avant de s’y adosser. Sans dire un mot, dans un geste sans équivoque, elle intima à Darya de se retourner, afin qu’elle puisse coller son dos au poitrail de la traqueuse.
Puis elle l’attira à elle, la forçant à s’agglutiner, presque comme si elle voulait fusionner. Le menton sur son épaule, la tête collée à la sienne, elle reprit soudainement la parole, brisant le silence qui s’était instauré :
─ C’est drôle… lorsque j’ai combattu Kiyoshi, tu sais ce que j’ai ressenti ? Et lorsque son amante l’interrogea, elle continua : rien. Absolument rien. Pas de joie, pas de peur, pas d’excitation. Même lorsque je prenais l’avantage… toujours rien. Et puis, il y a eu ce moment. Rarement elle peinait à finir ses phrases, mais rien que d’y penser ça la rendait malade. Déglutit avant de reprendre : lorsque j’ai entendu sa lame se planter en toi, c’est comme si mon cœur avait explosé. Et pour la première fois de toute ma vie… je me suis enragée et battue pour protéger, plutôt que pour mon désir, mon envie de tuer. Le poing de la brune se serra alors, reposa sur le rebord de la baignoire, elle conclut : mais ça n’a absolument rien changé. Je ne me sens pas mieux qu’avant… parce qu’à cause de moi tu aurais pu y passer. À quoi bon se venger… si cela ne m’apporte que de la souffrance et du chagrin ?
La vengeance, un cercle vicieux dans lequel la bretteuse s’était engouffrée. Plus le temps passait et plus elle se rendait compte que cela ne lui apportait pas la satisfaction qu’elle recherchait. Cela ne changerait rien à son passé et ne rendait pas non plus son présent plus agréable à vivre.
Les représailles n’apaisaient pas ses maux ni son esprit torturé. Celle qu’elle tenait fermement contre elle en revanche : oui. Peut-être qu’un remède précaire, mais un remède quand même. Le meilleur qu’elle avait sous la main.
─ Je t’aime Darya… l’ennui c’est que… qu’elle ne savait pas quoi penser, qu’elle ne savait pas où tout cela allait la mener. Parce que c’était sans doute la première fois où cet amour était partagé. Et cette fois-ci, Crowe avait réellement peur de cet inconnu devant elle. Je ne sais pas où tout cela nous mènera. Je ne sais pas si je suis capable d’aimer conventionnellement, comme le commun des mortels. Je ne sais pas ce dont je suis capable, même avec des sentiments aussi forts pour quelqu’un… pour toi. Je ne sais pas si peux t’offrir ce que tu veux, je ne sais même pas si je sais ce que tu veux. Le visage s’enfouit alors dans la nuque, cachant les larmes perlant de ses joues. Elle conclut alors, cachant ses sanglots du mieux qu’elle le put : mais je veux essayer. Je ne veux pas te faire de mal.
En disant cela, elle le savait. Savait que c’était inéluctable. Parce que c’était dans sa nature. Ni plus ni moins.
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(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Mer 17 Fév - 13:37
Dans l'oeil du cyclone
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Ses bras autour de corps, comme si elle avait peur que la vapeur ne vienne à te faire disparaitre dans l’écume de la fumée, te laisse emporter, emmener, jusqu’au rebord où tu la regarde s’installer, s’adosser, obéit, abdique, accepte quand elle te demande de te retourner, glisse ton corps contre le sien, love ton dos contre sa peau nu, laisse un soupir d’aise s’échapper quand elle glisse sa tête sur ton épaule, glisse tes mains sur sa peau porcelaine pour ne pas rater le moindre contact qui peut vous être offert, parce que tu veux fusionner autant qu’elle a l’air de le vouloir, fondre ton corps dans le sien.
T’écoute les mots qui viennent briser le silence dans lequel vous étiez enveloppé, la laisse parler, il n’y a pas de joie à tuer un ami, et de l’autre pas de peur à tuer quelqu’un qui veut vous voir six pied sous terre enterré. Ton amante était partagée et cela se comprenait, les mots pour suivre le flot de ses pensées, se ferme tes yeux ambrées lorsqu’elle vient à reparler de la lame qui t’as transpercé, la hantait comme la vision d’elle en sang sur son lit te hantait. Tu la laisse terminer ce premier monologue.
« Crowe. J’aurais pu y passer, mais ce n’est pas le cas. C’était mon choix de venir, tu te souviens, je savais très bien que j’aurai pu ne pas rentrer, disparaitre à jamais. Mais si c’était à refaire, je le referais, à l’exception peut-être de notre dispute. Tu ne peux pas t’en vouloir d’un choix que j’ai fait. »
Dessine de tes doigts, sur sa peau des arabesques, tente de ta voix, de tes gestes la calmer, l’apaiser.
« Tout ce que je veux c’est que tu fasse ce que tu as besoin de faire pour vivre, sans être empoisonné par ton passé. Tu as le droit d’être triste, droit d’avoir envie de te venger, la vengeance envers des gens que tu as aimé c’est toujours qu’il y a de plus compliqué. »
Parce qu’on est tiraillé, et à cause de ta présence, elle n’avait pas eu la chance de peut-être se rétracter, de refuser cette vengeance qui allait la blesser. La laisse reprendre la parole, sens l’eau qui humidifie tes épaules, brise ton cœur en mille morceaux, ça te tue de la sentir sur toi pleurer. Glisse tes doigts dans sa chevelure, tente de calmer l’angoisse, la torpeur dans laquelle elle s’est nichée.
« Je ne te demande rien, ni de m’offrir quoi ce soit, je ne te demande pas non plus un amour conventionnel, je ne sais pas ce que c’est. Je n’attends rien. Ce que je veux c’est te voir sourire, en paix, heureuse. Le reste m’importe peu. »
Inspire doucement, tout cela tu le pensais, toujours empreinte de ta terrible sincérité. Parce que son amour ne pense pas le mériter, alors le peu qu’elle veut bien nous donner on l’accepte telle félicité.
« Je ne suis pas en porcelaine, l’amour ça fait mal je ne suis pas dupe, mais le jeu en vaut terriblement la chandelle. Je ne te demanderai jamais de changer. Le simple fait que tu puisse m’aimer, je ne pouvais rêver plus doux et plus merveilleux. Je sais que je ne suis pas toujours facile à supporter. Que l’amour que je te porte a surement une bonne dose de toxicité. Je ne suis pas dupe d’être loin de la pureté. »
Inspire.
« Mais je t’aime. Et pour ça, je suis prête à tout accepter, même les choses qui pourrait finir par me tuer. Je n’attends rien en retour. Je n’ai pas de regret et je n’en aurais jamais. »
(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Jeu 18 Fév - 15:18
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Empoisonnée par son passé. Les mots avaient beau sonner juste, ils écorchaient toujours autant l’âme abîmée de la traqueuse. En effet, les blessures de son passé n’avaient pas fini de gangrener son présent. Il ne semblait pas y avoir d’échappatoire, Crowe devait régler ses comptes ; dans la douleur si nécessaire.
Une douleur qu’elle n’avait pas hâte d’expérimenter. Pas hâte du tout. Les courbatures, les entailles, les os fêlés ou brisés, elle pouvait aisément vivre avec, elle embrassait même cette souffrance sans aucune hésitation. Mais ce qu’elle ressentait actuellement n’avait rien de plaisant.
Mais Darya n’abandonnait pas pour autant. Cherchait les mots pour apaiser les maux de son amante. Encore une fois, d’une sincérité effarante, tellement que Crowe ne savait plus quoi penser, tellement qu’elle songeait presque se faire berner par ses sens auxquels elle avait une confiance aveugle. Confiance en elle, ses capacités, son don. Ces années de travail pour en atteindre une maîtrise optimale, mais pas parfaite pour autant.
Et l’araignée avait raison. L’amour fait autant de mal que de bien. Mais le jeu en valait la chandelle.
Comme des coups de marteau qu’elle assenait sur son crâne, Darya, inlassablement, répétait ces mots, frappait la brune aux reflets indigo de l’intensité des sentiments qu’elle ressentait pour elle, le corps et le cœur hurlèrent à l’unisson une chose, une seule : qu’elle était amoureuse du papillon de nuit.
Et Crowe semblait alors le trouver. L’œil du cyclone. Après avoir cru se noyer dans la tempête, elle remontait à la surface ; l’accalmie enfin. L’araignée était prête à tout, pour donner un essai à cet amour, peu importe à quel point il pouvait être toxique, peu importe à quel point il pouvait être douloureux. Elle était prête à tout sacrifier rien que pour avoir la chance de recevoir ne serait-ce qu’une bribe de réciprocité. Une once de mutualité… même éphémère.
En cela, elle en était presque effrayante, la dame aux araignées. Mais ainsi, Crowe ne pouvait dire qu’elle n’était pas prévenue. Elle avait dans ses bras un être qui l’aimait pour ce qu’elle était, pas l’idée qu’elle s’en faisait ou ce qu’elle voudrait voir en elle. Et ça, la traqueuse ne savait pas si elle était prête à l’assumer. Mais au moins, elle se devait d’essayer. Non, mieux, elle avait envie d’essayer. Il n’y avait pas de doute là dessus.
Alors dans un murmure, elle susurra à l’oreille de son amante : — Merci… Darya.
Merci d’avoir apaisé ma douleur. Merci d’être honnête avec moi. Merci d’être… toi.
Pour la première fois de cette journée, elle souriait. Et bien que son amante ne pouvait pas le voir ; ce sourire était pour elle, rien que pour elle ; son courage face à ses sentiments, sa sincérité. La bretteuse n’avait rien besoin de plus pour enfin émerger de la torpeur dans laquelle elle était plongée. Sans hésiter, elle attrapa la main que son amante lui tendait, pour enfin nager dans des eaux moins troublées.
Et soudain elle ressentait, ce regain d’énergie, ses forces retrouvées. Lorsque l’esprit apaisé débride le corps auparavant amorphe. Lorsque la tête allait bien, le reste suivait. S’il n’est plus possible de revenir en arrière, alors il faut aller de l’avant. Et ça… la traqueuse le savait mieux que quiconque.
Lentement mais sûrement, le corps figé et crispé se détendit. Les muscles semblaient enfin se reposer, et Crowe profita de cette force retrouvée pour resserrer son emprise sur son amante. Alla chercher la peau de sa joue du bout de ses dents, s’amusant à la mordiller, jouant avec, féline et câline, félicité retrouvée.
Après un baiser déposé, elle reprit la parole, le ton neutre, dénué d’émotion, mais paradoxalement bien plus enjoué qu’il ne l’avait été avant :
— Au fait… tu viens de dire et je cite : « je suis prête à tout accepter » ; dois-je en conclure que si je fais ça, tu es d’accord ? Ça étant la main baladeuse, sur la poitrine déposée. Ça étant la guirlande de baisers déposée, de l’épaule à la nuque. Ça étant cette même nuque mordillée, suivit d’une pression bien plus insistante et fougueuse. Ça étant la traqueuse, l’aplomb retrouvé, semblait être d’humeur à jouer. Ne perdait pas de temps à s’expliquer. Mais aux paroles susurrées : et si je fais ça aussi ? Ça étant le lobe de l’oreille de son amante, taquiné du bout de sa langue, traçant ensuite son chemin sur sa nuque. Ça étant l’autre main de l’épéiste, intimant sa belle à tourner son visage vers le sien. Langue baladeuse, vint caresser les lèvres de son amante, avant de les sceller avec les siennes. Ça étant ces mêmes lippes mordues avec avidité, dans un excès de fougue, prédatrice dévorant sa proie. Ça étant les gouttelettes de carmin perlées, sur lesquelles elle y passa la langue. Appétit de loup retrouvé. Mais ne t’en fais pas, ça ne va pas te tuer… enfin quand même, j’espère que tu as le cœur bien accroché.
Si non, elle irait elle-même le chercher. Car après tout… en dépit de tout, il lui appartenait. Pour le meilleur comme pour le pire.
Métier : Fabricante de Poudre & Poison - Mercenaire occasionnelle
Inventaire : Pomme empoisonnée, gateau mange moi
Pouvoir : Contrôle des Araignées - Métamorphose en Araignée
En couple avec : Crowe
Autre(s) compte(s) : Jamie H. - Charles K. - Esthef B. - Alec G - Uriel S.
dispo rp : Messages : 216Points de Bonheur : 659Avatar : Yennefer - The Witcher / Emeraude TobiasÂge d'apparence : 29 ansSigne Astro : La FauxRôle : L'Araignée Métier : Fabricante de Poudre & Poison - Mercenaire occasionnelleInventaire : Pomme empoisonnée, gateau mange moiPouvoir : Contrôle des Araignées - Métamorphose en AraignéeEn couple avec : CroweAutre(s) compte(s) : Jamie H. - Charles K. - Esthef B. - Alec G - Uriel S.
Darya Arachnea
Dark Shadows
(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Mar 2 Mar - 9:39
Dans l'oeil du cyclone
Vipère dangereuse et Aliénée Même le diable ne saurait si frotter Dans son antre il n'est pas bon d'y entrer sauf si vous voulez de ses mains être tué
Un Merci entre les lèvres fines, un merci que tu n’attends pas, que tu ne pense pas mériter mais que tu accueille tout de même avec douceur. Douceur particulière, douceur unique, douceur réservée aux rondeurs de ses sourires, au souffle qui accompagne ses mots, tu tuerai pour la voir sourire une seconde de plus, te noierait pour entendre sa voix une seconde de plus, sacrifirai chaque parcelle de ton âme pour que toujours brille à l’éclat de ses yeux, reflet de l’eau sur sa peau de porcelaine. Tu n’as pas besoin de le voir pour le savoir, tu sais qu’elle sourit, audible dans son murmure fin, laisse ton corps contre le sien se lover un peu plus, se fondre contre sa peau chaude, tandis que les cheveux ébènes humides, se laissent mourir sur tes épaules.
Un soupir d’aise quand elle vient resserrer la prise sur ton corps, quand ses dents viennent gouter la peau fine et délicate de ta nuque offerte en pature, à sa merci la plus équivoque. Un baiser pour embraser toutes les cellules de ton corps. Un sourire impossible à réprimer, à contenir, ou à voiler de même que des rougeurs légères quand elle se met à répéter les mots que tu as prononcés, que tu as assené tels coups de poignards dans sa peine la plus profonde et la plus douloureuse. Hoquet léger alors que sa main se loge sur ta poitrine, que de baiser tels papillons elle te parcourt. Ton corps pour seule réponse à ses questions restant sans grande réponses, tes soupirs à peine étouffés pour incitation à continuer.
Tourne ton visage pour la laisser tes lèvres dévorer, le sang, ton sang, venu se mélanger à ce baiser, les frissons qui font leur ton corps, glisse tes bras autour de son corps, autour de sa nuque, tourne le reste de corps pour lui faire face, glisse tes lèvres à la rencontre des siennes, presse ton corps un peu plus à la rencontre du sien, cherche à ne faire qu’un, laisse ta peau fondre sur la sienne, viens répondre dans un souffle, sourire mutin, regard taquin
« J’ai le cœur bien accroché, tu n’as pas besoin de me ménager. »
Comme une once de défi dans ce murmure, un brin de masochisme dans tes prunelles ambrées, cela ne pouvait que mal finir votre histoire, dans toute cette beauté empoisonnée, l’une de vous finirait par y laisser les dernières de ses plumes, et l’autre suivrait, enfin toi si elle mourait tu suivrais, incapable d’affronter un matin, une nuit sans elle à tes cotés. Cela arriverait, tu le sais, parce que vous étiez partisantes du chaos, parce qu’elle faisait partie d’une brigade mortelle, parce que vous étiez loin de n’avoir que des amis. Votre histoire aurait un jour tout du théâtre dramatique auxquel vous aviez brièvement assisté pour Dundee et Opal. Ils étaient les amants maudits que tu espérais ne jamais devenir, mais que vous seriez peut-être un jour sans le savoir.
Glisse tes doigts qui ne veulent plus penser sur ses hanches, les aggrippent les griffes, quand tes lèvres, viennent habile sa nuque dévorer, lécher, se délecter, parfum particulier, parfum que tu te refuse à partager, alors que tes lèvres suivent leur épopée, descendent sur sa poitrine galbée, s’empoignent tes mains de ses fesses, s’attardent tes dents sur le haut de son buste, marque d’une succion la chair tendre et délicate, la peau fine, presque trop délicate, avant de revenir de tes lèvres capturer les siennes, glisse ta langue à la rencontre de la sienne, quand tes mains sur sa poitrine viennent s’échouer, masser, pincer, martyriser. Danse sensuelle de vos corps enfin retrouvé. Oublie la douleur araignée, oublie les plaies, ne comptent que les soupirs que d’elle tu peux glaner.
(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Mar 2 Mar - 18:50
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N’avait pas besoin de la ménager, mais désirait le faire quand même. D’aucune façon elle ne souhaitait la voir en danger, la voir blessée. Mais par sa faute, c’était arrivé. Et pourtant elle le savait Crowe, savait pertinemment que c’était son choix, la décision de son amante de l’accompagner dans cette vendetta. Et elle n’en avait aucun regret, au contraire. Darya, comme personne avant elle, était prête à tout, à tout pour son amante à la chevelure ébène aux reflets indigo.
Prête à souffrir le martyre, prête même à mourir pour elle. Et Crowe qui se vantait de n’avoir que la mort à craindre commençait peu à peu à se rendre compte qu’une autre peur naissait en elle. Petite graine déposée dans son cœur, qui avait germé et qui s’épanouissait avec le temps. Beaucoup pourraient voir cela comme une gangrène, comme une tumeur à exciser, pas la traqueuse. Elle embrassait cette peur volontiers, parce qu’elle était la preuve qu’elle était capable d’aimer.
Et dans un sens, c’était un défi pour l’homme qui avait décrété que pour elle l’amour était impossible, qu’elle n’était qu’une machine à tuer. Cet homme là n’était plus, jamais plus il ne cracherait son venin au visage de la bretteuse. Non… aujourd’hui c’était le venin de son amante qui coulait dans ses veines. Et il pouvait bien la tuer à petit feu, Crowe n’en avait cure. L’amour était aussi douloureux que salvateur, mais elle s’en rendait compte avec le temps : ça valait le coup, ni plus ni moins.
Certes, elle n’aimera pas comme tout le monde. Certes, son comportement frivole lui fera sans doute du mal. Mais Darya semblait prête à accepter tout cela. Tant qu’elle était dans ses bras, tant qu’elle lui souriait. Tant qu’elle lui disait qu’elle l’aimait. Tant qu’il y avait ces moments, elles pouvaient bien souffrir. Elles y étaient préparées. Du moins… elles l’espéraient certainement.
La bretteuse devait s’en rendre compte maintenant, tout comme son amante. Leur destin était lié à la souffrance, aux tueries, de par leur nature, mais également le groupe dont elles faisaient partie. Elles aussi un jour… subiront probablement le même sort que les amants maudits qu’elles avaient vu torturés sous leurs yeux. Et alors ?
Et alors ? Si nous devons subir le même sort, alors profitons de ces moments suspendus dans le temps. Darya et moi… nous avons chacune perdu un fragment de notre âme qui était supposé nous rendre entières. Nous ignorons la forme de ce fragment, mais nous savons qu’il n’est plus là. Et aujourd’hui, nous avons la chance de récupérer ce que nous avons perdu. Ce sera probablement quelque chose de différent de ce à quoi nous nous attendons, peut-être même différent de ce que nous souhaitons. Mais qui peut nous dire que ce fragment que nous créons ne nous rendra pas entières de nouveau ? Peut-être même encore meilleures. Je veux le savoir.
Et elle n’hésitait plus la traqueuse. Débarrassée du moindre doute, elle abandonna le contrôle à Darya.
S’échoua contre elle, comme un navire emporté par les flots, elle se laissa emporter par la fougue de son amante qui peu à peu, extirpait Crowe de sa torpeur, comme un poison qu’on aspire d’une plaie. Elle ne put retenir ses soupirs de félicité, saupoudrés de petits gémissements mêlants douleur et plaisir alors que l’araignée s’acharnait sur sa peau laiteuse.
Et lorsque sa langue vint à la rencontre de la sienne, dans une nouvelle danse au rythme effréné, lorsque ses mains expertes vinrent cajoler, martyriser sa poitrine, l’épéiste une fois de plus rendit les armes sans hésiter. Pas seulement piégée dans sa toile, Crowe s’enveloppait d’elle-même dedans, victime consentante de l’araignée, prête à se délecter du venin qu’elle injectait dans ses veines.
Crowe pourrait mourir pour cela. Sans hésiter une seule seconde. Mourir dans ses bras, cliché certes, mais aussi tellement vrai.
Et pourtant malgré cette volupté qu’elle ressentait, elle n’en était pas moins soucieuse de l’état de son amante. Raison pour laquelle elle s’exprima, non sans difficulté tant les gestes de son amante lui faisaient de l’effet :
— Tu te sens mieux ? Tu crois que ça va aller avec ta blessure ? Je ne veux pas que les sutures cèdent à cause d’un mauvais mouvement, mais… mais elle devait admettre une chose pas vrai ? Ce qui lui brûlait les lèvres depuis qu’elle avait retrouvé son aplomb. Et lorsque sa langue vint parcourir une fois de plus la poitrine de son amante, dessinant ses formes affriolantes, taquinant ses extrémités du bout des lèvres et des dents, elle positionna son visage ; de nouveau face au sien, avant d’admettre ce qu’elle désirait par-dessus tout à cet instant : mais tu ne peux pas imaginer à quel point j’en envie de toi là. Là, maintenant. Envie de ta bouche, de tes mains, de tout ton corps. Je te veux Darya. Je te veux tout entière. Si tu veux de moi alors… et dans une conclusion à peine audible, les joues rougies par un mélange délivré dans une honte étrangement provocatrice, elle s’exprima d’une voix tremblante d’excitation : sers-toi mon amour.
Et peut-être qu’elle ne s’était pas rendu compte de ses mots. Peut-être que c’était un peu niais sur les bords. Mais elle s’en fichait. Le jugement des autres ne lui était d’aucune importance.
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Darya Arachnea
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(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Jeu 4 Mar - 13:18
Dans l'oeil du cyclone
Vipère dangereuse et Aliénée Même le diable ne saurait si frotter Dans son antre il n'est pas bon d'y entrer sauf si vous voulez de ses mains être tué
Te délecte araignée des soupirs, des éclats de voix gémissante à peine étouffer de ton amante, dévore chaque soupir, savoure chaque sons entre ses lèvres, telle litanie à tes jours plus sombres, comme remède à toutes les douleurs, tous les cauchemars, toutes les angoisses. Ne peut que frémir de sa voix difficilement échapper de ses lèvres, un frisson pour parcourir l’intégralité de ton échine à cet instant particulier, écoute, ne lâche pas son regard du sien. Mieux serait un mensonge, mais tu n’as que cure de ta blessure à cet instant, tu ne veux qu’une chose. Elle. Encore et encore. Et encore plus lorsque les mots, les murmures passent les lèvres de son amante.
« Impossible de résister à ça, si gentiment demandé »
Un sourire sur les lèvres pourpres, dévorant, carnassier, il n’en faut pas plus pour que tes lèvres viennent les siennes capturer, mords les lipes avec avidité, te noie dans son parfum, voyage tes mains, se perdent sur sa peau porcelaine, semble la redécouvrir, la réapprendre, à chaque tracée que forme la pulpe de tes doigts, la sensation de l’eau sur sa peau, mélange de vos souffles, droguée. Voilà ce que tu es. Droguée au moindre de ses soupirs, à la moindre syllabe qui vient à passer ses lèvres, s’attardent à nouveau tes mains sur cette poitrine pour laquelle tu te damnerai, caresse, cajole, pince, masse, martyrise, voyagent tes doigts jusqu’au délice de ses cuisses, griffent pour prévenir de leur arrivée, avec et avec douceur, s’insinuer, caresser, toucher, l’objet de toutes tes convoitises, antre intime, graal, alors que la pression de tes lèvres sur les siennes se fait plus fièvreuses.
Ondule ton corps, tes doigts, cherche à la faire s’abandonner au plaisir que tu veux être la seule à pouvoir créer. Tes dents pour mordre sa nuque offerte et présentée, alors que tu ne guette que le moment où elle attendra le mont culminé, celui où ses muscles contracté viendront le plaisir à exploser, glisse ta langue, et mords sa poitrine quand enfin entre tes doigts tu l’entends atteindre l’ultime félicité.
Sourire des plus satisfaits.
« Il n’y a rien de plus délectable que de t’entendre »
Inspire lentement, voix susurré, première fois que fasse à elle tu es gênée.
« Mon amour. »
Libère tes épaules du poids des années, meurt la dernière de tes défenses, dans le présent finalement complètement ancrée, deux simples petits mots, que tu as prononcés mais qui revêtent la force, l’éternité d’une vie passée, et d’une prochaine à menée. Ton cœur toujours au sien mêlé, scellé, le monde n’a aucune idée, ne saura jamais, le poison empoisonné, mortel que vous êtes. Peut-être un jour vous seriez tel les amants maudits écartelés, mais en attendant il n’était question que de savourer, que de se délecter, que d’apprécier, et le fait que tu devienne une entité jamais ne le changerai. Jamais.
Touche du bout de tes doigts ta plaie, légère douleur alors qu’un peu de sang vient s’en réchapper, reste plus que supportable à supporter, t’en veux juste de salir l’eau chaude et apprécier dans laquelle ton amante se complait.
« Je ferais mieux de sortir pour ne pas te ruine le bain »
Baiser empli de douceur déposé sur ses lèvres rosées, corps lentement relevé, redressé, bientôt sur tes pieds. Roule le liquide carmin de la plaie.
(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Ven 5 Mar - 13:56
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feat darya ▬ press play ►
Une fois de plus, sans broncher, sans crainte, elle s’abandonna. Avec Darya c’était tellement facile, elle n’avait pas toujours besoin de prendre les initiatives, l’araignée savait également le faire ; et c’était toujours délicieux pour la traqueuse. Quant à elle, elle s’en délectait, encore et encore et encore. Priait intérieurement pour que jamais ne s’arrête une telle félicité. Et lorsqu’elle atteignait le point culminant, d’une voix tremblante et confuse par l’orgasme, elle prononça encore son nom. Son araignée. À elle, rien qu’à elle, pas vrai ?
─ Da… Darya… dans un ultime soupir sensuel s’échappant du bout des lèvres. Le corps encore tremblant, mais enfin totalement détendu. Comme si son amante avait prononcé une formule magique. Et lorsque celle-ci plaisanta sur son petit plaisir d’entendre Crowe et ses exultations de plaisir ; la traqueuse répliqua en reprenant peu à peu son souffle : que dire, si ce n’est que c’est parce que tu t’y prends mieux que quiconque. Si je le pouvais, je nous enfermerais toi et moi dans une bulle hors du temps ; on s’adonnerait à cela autant de fois qu’on le voudrait. Et ça serait le pied. Dans tous les sens du terme.
Riant de sa plaisanterie graveleuse, ses joues rougirent légèrement lorsque son amante prononça les mots qui avaient précédemment quitté ses propres lèvres. C’était auparavant difficile à envisager, encore plus à l’avouer, mais la bretteuse s’était rendue à l’évidence. Elle était amoureuse. Sans véritablement comprendre où cela les amènera, pour le moment elle ne voulait pas y penser.
Ce qu’elle voulait en revanche, c’était profiter d’être avec elle. La faire plonger encore plus en profondeur dans l’univers qui était le sien. Son monde. Alors que Darya se redressa, prétextant qu’elle ne voulait pas carminer l’eau dans laquelle Crowe était plongée, celle-ci se leva d’un bond, avant de passer son pouce sur sa lèvre mordue. Des quelques gouttes jonchant la peau de son doigt, elle n’en fit qu’une bouchée.
─ Ne t’en fais pas, ça ne me dérange pas. J’ai été emporté par l’intensité du moment… excuse-moi. Au fond, il n’y avait rien à pardonner, mais quand bien même, la bretteuse demanda l’indulgence de l’araignée. Suis-moi, attention aux bouts de verres, je nettoierai ça plus tard. J’ai une idée tiens, viens voir.
D’un geste, elle actionna le mécanisme pour vider l’eau puis sortit du bain, sans même prendre le temps de se rhabiller ou d’enfiler une serviette. En train de jouer la demoiselle ? Qui sait. Elle avait une parité à respecter ; avant cela cependant elle voulait voir quelque chose. Darya elle, l’accompagna jusque dans sa chambre. Toujours dans son plus simple appareil, elle alla alors chercher une tenue dans son immense armoire.
Tissu noir aux motifs écarlates, formant une sorte de toile, non sans rappeler une certaine personne. Un sourire badin aux lèvres, elle déclara d’une tendre voix :
─ Normalement ça devait être une surprise. Mais je crois que le couturier n’a pas pris en compte tes mensurations et s’est basé sur les miennes. Tiens-toi droite… voilà comme ça. Ne bouge pas maintenant, je m’occupe de tout. Comme une marionnette, elle manipula son amante la traqueuse, prit soin de lui faire enfiler le vêtement pendant qu’elle délivrait des explications sur son origine : au japon, dans son pays natal, on appelle cela un « yukata ». Pas nécessairement un vêtement que l’on porte dans la vie de tous les jours, mais moi ça m’arrive. On le porte normalement lors de la période estivale, notamment lors de festivals ou de fêtes qu’il appelait « matsuri ». De ce que j’ai compris, la plupart sont liés à des célébrations religieuses. Pour être tout à fait honnête, je m’en fiche. Je trouve juste le vêtement très joli et agréable à porter. Il se compose en deux parties : la robe que je t’enfile et… tout en allant chercher un long tissu large, couleur ébène, elle conclut : et la ceinture que l’on nomme « l'obi ». La touche finale.
Tout en respectant la tradition qu’on lui avait enseignée, la traqueuse enroula cette immense ceinture au niveau de la taille de son amante, avant de l’attacher d’un nœud en forme de triangle dans son dos. Parfaitement rodée, d’une main experte, elle montrait à Darya une partie de l’héritage qui lui avait été transmis. Se positionnant de nouveau face à elle, Crowe l’observa alors sous toutes les coutures, les bras croisés, un sourire amusé aux lèvres :
─ Tu le portes bien. Mais… définitivement les mensurations ne sont pas bonnes, surtout en bas, la dernière chose que l’on veut c’est que tu te prennes les pieds dans le tissu. Faudra raccourcir un peu tout cela. Manque plus qu’un petit chignon bien soigné et tu seras par-fai-te ! Appuyant chaque syllabe, elle demanda alors d’une voix hésitante : ça… ça te plait ? C’est différent d’une robe j’en conviens, mais c’est plus confortable hein ?!
Dit-elle avec un enthousiasme presque communicatif. Rarement la brune aux reflets indigo se montrait aussi enjouée. Mais étrangement, le poids de la culpabilité pesant sur ses épaules semblait s’être envolé. Et tout cela grâce à elle. Alors elle la récompensait de la manière la plus originale qu’elle avait en tête.
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Darya Arachnea
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(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Ven 5 Mar - 18:17
Dans l'oeil du cyclone
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Un compliment que tu sais apprécier, une proposition que si tu le pouvais tu n’oserai refuser, son rire pour le tien emporter.
« Je ne te refuserai jamais un tel plaisir. J’irais même jusqu’à dire que je serai la première à jeter la clé pour que jamais on n’en sorte. »
Une vérité vraie, tu le pensais, même si ton rire filtre entre tes lèvres, tu ne peux cacher toute la sincérité empoisonnée de tes mots. Vous deux dans une bulle que personne ne pourrait jamais percer, once de paradis pour tes nuits agitées. Un léger sursaut quand d’un bon elle se relève, la regarde de ton sang se délecter, rougissent imperceptible tes pommettes araignée.
« Ne t’excuse pas, tu n’as rien à te reprocher. »
Sourire délicat, tendre, parfaitement posé sur tes lèvres violacées, extirpe ton corps hors de la baignoire à sa suite, ne prends toi-même à son égal ni serviette, ni quoi ce soit, glisse simplement entre les siens ses doigts, évite minutieuse les bouts de verres, reste de la frustration ressentie plus tôt par ton amante. Arrive à nouveau dans la chambre, celle qu’elle avait quitté quelques instants, ou plutôt longue minutes plus tôt, arque ton sourcil en entendant le mot surprise. S’éxécute, dos bien droit, du moins autant que possible.
Tu l’as laisse te bouger, alors que ton regard est toujours émerveillé, fascination silencieuse, tu ne te sens pas méritante d’un cadeau d’une telle beauté, écoute du mieux que tu peux toute les informations qu’elle vient à te donner, sur ce bijou qu’elle est entrain de t’enfiler, la douceur du tissu sur ta peau nue, souffle coupée, aucun mot n’ose franchir tes lèvres, et c’est comme d’être une petite fille. Jamais personne ne t’a offert un cadeau de ce genre, de cette beauté.
« Crowe… C’est sublime je.. »
C’est à peine si tu oses toucher le tissus, ton regard, ton visage arborant une pureté, désormais lointaine et effacée, qu’on aurait jamais penser sur ton visage voir passer. C’est presque comme si des larmes de joie allaient sur tes joues s’écouler.
« C’est… Je n’ai pas les mots. Dire que je suis touchée ne serait pas assez pour exprimer ce que je ressens. Je veux dire, c’est tellement sublime, et la toile, la couleur, je… C’est la plus belle chose qu’on m’a jamais offert, c’est…Tu as fait des folies. »
Tu t’ose à un peu plus te regarder, à ressentir un peu plus le tissu, observe le détails, t’ose même à tourner sur toi-même, tes doigts venant faire ce chignon parfait dont elle avait parlé, glisse ton regard ambré sur elle, cherche son approbation.
« Comme ça ? »
Te permet d’elle t’approcher, vole ses lèvres, d’un baiser des plus passionnés, glisse tes doigts contre sa peau porcelaine, jusqu’à ce que ton souffle ne soit plus que souvenirs lointain.
« Merci, Je l’adore. Je ne pourrais plus jamais porter une robe au vue du confort et de la beauté de ce yukata. »
Sincérité exacerbé, alors que tes lèvres, reviennent les siennes voler, mélange ta langue inquisitrice à la sienne, passe autour de son cou tes bras frêles et possessif.
« Il va me falloir une éternité pour te remercier. »
(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Sam 6 Mar - 0:18
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Elle était belle l’araignée. Belle sous toutes les coutures. Nue, habillée, en robe, en tenue traditionnelle nippone ; toujours parfaite. Crowe ne saurait dire si elle la voyait belle parce qu’elle en était amoureuse ou l’inverse… mais au fond cela n’avait plus d’importance désormais. Les yeux clos quelques secondes, elle écoutait avec attention le battement de son palpitant. La bretteuse non contente de voir son amante extatique, elle l’entendait également.
Au rythme des battements de son cœur, vint se joindre sa voix enjouée. Heureuse du cadeau qu’elle recevait, allant jusqu’à penser ne pas le mériter. Foutaises. Mieux que quiconque elle en était digne. D’autant plus qu’elle portait presque parfaitement la tenue si l’on excluait que le vêtement fût un peu trop long pour elle ; après tout, il avait été fait sur mesure pour le papillon, pas l’araignée. Mais ça, c’était un détail qu’elle pouvait arranger.
Remercia son amante l’araignée, de ses mots, de ses baisers et caresses passionnés. Crowe s’en délectait une fois encore, le sourire aux lèvres. Se vit presque gênée lorsqu’elle estima qu’il lui faudrait des lustres pour la remercier d’un tel présent. Ce qui bien évidemment, donna des idées à celle qui lui avait offert ce cadeau.
— Une éternité ? Mais non voyons… nous allons rapidement trouver quelque chose. D’autant plus que je voulais juste te faire plaisir, je n’attendais rien de particulier en retour. Mais si tu insistes… les yeux levés au ciel, la bretteuse fit mine de réfléchir, reprit ensuite la parole, pleine de malice : j’ai peut-être une idée. Une petite expérience que j’aimerais conduire avec toi si ça ne te dérange pas ? La bretteuse, toujours nue, se défit alors de l’étreinte de sa belle pour la pousser à faire quelques pas de recul. Puis elle l’ordonna en ces termes : reste immobile ma belle. Tu me fais toujours autant confiance pas vrai ? Bon… alors, ferme les yeux. Interdiction de les ouvrir jusqu’à nouvel ordre.
Elle savait pertinemment Crowe, savait que Darya n’objecterait pas. Sa foi en elle était presque inébranlable. Elles avaient bien longtemps dépassé le stade du doute, de l’appréhension. Il y a bien longtemps que les deux créatures s’étaient apprivoisées. Aux yeux du monde, elles restaient sauvages et c’est normal… elles étaient deux tueuses au cœur enhardi par les vicissitudes de la vie.
D’un petit rire mutin, la bretteuse quitta la pièce sur la pointe des pieds tout en intimant à haute voix : interdiction de tricher hein ? Si de ta vue tu es privée, fie-toi à tes autres sens, pas tes filles. Avant de finalement disparaître dans le silence le plus complet. Agile, rapide, elle savait exactement où mettre le pied pour réduire le bruit de ses pas au minimum. Elle revint quelques instants plus tard, une bouteille de vin à la main. Vin blanc sucré qu’elle appréciait tout particulièrement. Elle n’aimait pas que les alcools forts après tout.
La bouteille elle la posa sur sa table de chevet puis elle alla chercher deux bouts de tissus dans son armoire - ceintures de deux kimonos à elle - ; l’oreille toujours attentive sur son amante pour voir si elle respectait bien les règles de son jeu. Elle manipula alors les mains de sa belle, la forçant à les joindre devant elle, les bras droits et joints comme si on lui passait des menottes.
Et pendant que Crowe utilisait le tissu pour emprisonner ses poignets, elle détendait son amante, l’obligeant à se focaliser sur le son de sa voix :
— Tu as remarqué sans doute, parfois lorsque j’utilise mon don je ferme les yeux. Je me suis aperçue que me priver d’un de mes sens aidait les autres à capter et filtrer plus d’informations. Je me suis toujours demandé si ça marchait même pour quelqu’un qui ne possède pas mes capacités. Je me demande donc… si je te prive de ta vue, ressentiras-tu le reste plus intensément ? Rappelle-toi, peu importe ce que je fais, interdiction d’ouvrir les yeux, interdiction de tricher. Et d’un coup elle serra le noeud sur ses poignets. Parfait. Maintenant...
Elle tourna autour d’elle, prédatrice, l’autre tissu encore dans la main, elle le passa devant les yeux de son amante, obstruant ainsi sa vue même si elle faisait l’affront à la traqueuse d’ouvrir les yeux. Tout en faisant le noeud, elle demanda d’une voix de velours :
— Pas trop serré ? Je ne veux pas que ça compresse ta tête, tu dois te sentir à peu près à l’aise, pas oppressée. Dit-elle alors qu’elle venait tout juste de lui attacher les poignets. Garde les mains au niveau de ta taille. Voilà, comme ça. Maintenant tu m’appartiens. À ton avis… qu’est-ce qu’il va se passer maintenant ? Facétieuse, elle ne fit transparaître aucune émotion cependant. La voix neutre, le ton dénué de la moindre variation. Darya savait lire entre les lignes malgré le verbe insaisissable de la brune aux reflets indigo. Cette fois encore ? Qui sait.
Avenante et altruiste, la bretteuse cachait bien son jeu et ses intentions. Bien que Darya devait probablement se douter de ce qu’elle comptait faire. Elle devait attendre avant d’en avoir le cœur net.
— Demande-le-moi Darya. Tu sais où je veux en venir pas vrai ? Alors, demande-le. Je veux t’entendre m’implorer de le faire. C’est comme ça que tu vas me remercier.
Il y avait toujours ce jeu entre elles. Toujours ce rapport de force qui s’inversait à chaque fois. Et lorsque Crowe était aux commandes, lorsqu’elle avait le contrôle, tout pouvait arriver. Et bien qu’elle se délectait de voir Darya ainsi, à sa merci. Elle attendait sagement d’être sollicitée avant la suite des événements.
Métier : Fabricante de Poudre & Poison - Mercenaire occasionnelle
Inventaire : Pomme empoisonnée, gateau mange moi
Pouvoir : Contrôle des Araignées - Métamorphose en Araignée
En couple avec : Crowe
Autre(s) compte(s) : Jamie H. - Charles K. - Esthef B. - Alec G - Uriel S.
dispo rp : Messages : 216Points de Bonheur : 659Avatar : Yennefer - The Witcher / Emeraude TobiasÂge d'apparence : 29 ansSigne Astro : La FauxRôle : L'Araignée Métier : Fabricante de Poudre & Poison - Mercenaire occasionnelleInventaire : Pomme empoisonnée, gateau mange moiPouvoir : Contrôle des Araignées - Métamorphose en AraignéeEn couple avec : CroweAutre(s) compte(s) : Jamie H. - Charles K. - Esthef B. - Alec G - Uriel S.
Darya Arachnea
Dark Shadows
(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Lun 8 Mar - 18:48
Dans l'oeil du cyclone
Vipère dangereuse et Aliénée Même le diable ne saurait si frotter Dans son antre il n'est pas bon d'y entrer sauf si vous voulez de ses mains être tué
Crowe jamais ne laissait passer la moindre occasion, lui tendre une possibilité, était la laisser prendre le contrôle sur la situation, cela te laissait dans la situation de faiblesse la plus équivoque sans que tu ne puisse même penser en échapper. C’est aussi ça qui te faisait l’aimer. Le fait qu’avec elle, oui et seulement avec elle, aucune occasion n’était jamais ratée, jamais échappée. Jamais gâchée. Elle te donnait tellement plus que tout ce que tu pouvais espérer.
Un sourire amusé quand elle t’annonce vouloir mener une expérience, faire de toi le cobaye d’une recherche, hoche la tête silencieuse quand elle te demande si tu as confiance. Tu ne peux pas faire confiance à quelqu’un plus que tu ne lui fais confiance à elle. Elle est ton tout.
Ferme tes yeux araignée, ce n’est pas la première fois qu’elle s’amuse à te plonger dans le noir, tu espérais ne pas avoir à deviner où elle était comme l’autre fois, ton corps n’y survivrais surement pas au vue des blessures déjà bien trop présente et pas encore suffisamment cicatrisées.
« Je ne les ouvrirais pas, mais ne me demande pas de te courser, mon corps n’est pas en état. »
Un petit rire léger entre tes lèvres. Se concentre tes autres sens, le bruit des pas qui s’éloignent, un sourire amusé, elle n’aimait vraiment pas que tu puisse user de ton don, amante capricieuse, mais ça te plait. Puis le silence, te concentre araignée, détends ton corps, cherche à percevoir le moindre son, suit ce que ton instinct semble te dicter, le bruit de verre sur ce que tu pense être la table de chevet, s’interroge quelque instant ton esprit, puis un autre bruit, du tissu, ne saurait araignée dire quoi exactement il s’agit.
Sent son odeur venir autour de toi, effluve de parfum, effluves de savon, le toucher de sa peau sur la tienne, t’obéit à ce qu’elle exiger, tente de comprendre ce qu’autour de tes doigts, de tes poignets elle semble emmêler. Du ruban ?
Mains entravées, à quoi elle jouait, et tes yeux toujours fermés, qui rêverait de voir ce qui est en train de t’arriver.
Sa voix pour te guider.
« Je ne suis pas une tricheuse tu le sais »
Vérité crue, mais tout de même vérité. Jamais tu ne t’amuserais à tricher, pas avec elle, jamais. Un léger gémissement entre tes lèvres pressées quand brusquement elle vient serrer l’emprise sur tes poignets. Sent la douceur du tissu sur ton visage, déglutie avec difficulté, elle s’aventurait pile là où les plus sombres de ton fantasme existaient. Rougissent tes joues porcelaines.
« N-Non pas trop serré »
Mords ta lèvre d’avoir un instant bégayée. Et les mots qu’elle vient ensuite employée ne font que teindre d’un rouge encore plus vif les joues, tes joues déjà rosées. Tu m’appartiens. Des mots particuliers, possessivité au creux des lèvres de ton amante. Une faiblesse de plus à t’ajouter. Au palmares de toute celles qu’elle avait en toi su créer.
Et qu’est ce qui va se passer maintenant. Une belle question pas vrai. Parce que t’en avais des idées. Mais les prononcer, étaient une autre difficulté.
La tension, l’adrénaline, le manque, les frissons juste à imaginer, ne pas voir cela changeait tout en effet. Ça décuplait tout de ne pas pouvoir se délecter de l’observer, d’imaginer, de se perdre, de ne pouvoir bouger les poignets liés. A sa merci, vulnérable voilà ce que tu étais.
Et en même temps incroyablement gênée. Jamais encore tu n’avais exprimé par des mots ce que tu voulais, te laisser plus facilement à la satisfaire elle, sans jamais exiger un quelconque retour, au combien l’envie pouvait être pressante et demesurée.
Inspiration compliquée, presque saccadée, un murmure entre tes lèvres.
« Touche moi s’il te plait. Fais moi crier, s’il te plait. »
Tu supplie sans même le réaliser, fébrile, sans moindre contrôle sur ce qui était entrain de se passer.
(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Jeu 11 Mar - 12:47
ain't no relief, no joy
only pain and sorrow
feat darya ▬ press play ►
Elle s’en délectait la traqueuse. Un véritable délice, un petit bonbon pour les sens, une petite sucrerie qui ravit ses papilles sensitives : les réactions de son amante. N’avait point besoin de parler pour exprimer cette appréhension qu’était la sienne. Curieux et délicieux mélange de sensualité et de tension. Le rythme cardiaque qui s’accéléra d’un coup, le corps tremblotant légèrement ; Crowe était à l’affût de la moindre de ses réactions. Et elle le comprit très rapidement : elle venait de mettre le doigt sur quelque chose.
Lorsque les yeux bandés ; totalement vulnérable, elle était à sa merci, la bretteuse ne put s’empêcher d’avoir un sourire d’une oreille à l’autre. Mais elle attendait ; dans l’expectative de l’abandon de l’araignée. Elle voulait l’entendre la traqueuse, voulait entendre les suppliques de Darya avant de faire quoi que ce soit. Elle avait instauré toute cette atmosphère voluptueuse pour cette unique raison, lui offrir un aperçu de ce qu’elle pouvait vivre au quotidien. Lui offrir un petit aperçu de l’exaltation de ses sens lorsqu’on était privé du plus précieux d’entre eux : la vue.
C’est en tout cas ce qu’on croyait, que le sens de la vue était le plus important d’entre tous. Crowe avait compris que non, parfois elle préférait même se priver de celui-ci. Elle s’était rendu compte que ses autres sens pouvaient parfois lui apporter bien plus de réponses que ses mirettes ne le pouvaient. Et curieusement elle voulait aussi lui faire comprendre cela à son amante. Mais au final… elle faisait aussi et surtout cela pour jouer, parce que ça l’amusait de la voir ainsi : sienne.
Son murmure, comme un coup de tonnerre, résonna dans son esprit dans un écho qui la fit frémir de tout son être. D’un sourire d’une satisfaction mesquine, presque cruelle, elle s’approcha de son amante pour la pousser délicatement contre le mur, elle donna toutefois une petite impulsion fougueuse de la paume de sa main pour la plaquer contre celui-ci. Crowe n’était pas que délicatesse et volupté, elle était aussi sauvagerie et intimidation.
— Demandé si gentiment. J’aime quand tu me supplies, tu devrais le faire plus souvent. Elle aimait avoir le contrôle la brune aux reflets indigo. Et pourtant, elle n’avait jamais eu de problème à l’abandonner, surtout lorsque Darya reprenait les rênes. Mais là, à cet instant… cette domination lui était enivrante. Lève les bras. Nouvel ordre, nouvelle exécution. Elle rendait les armes la dame aux araignées. Sous l’emprise du papillon. Et elle avait bien raison, il aurait été une mauvaise idée de vouloir tisser sa toile lorsque celui-ci prenait son envol. Et mieux que quiconque Darya le savait.
Les poignets liés, les bras levés, Crowe maintenait une pression sur eux afin de maintenir sa belle immobile. Toujours avec cet entrain fougueux, elle vint plaquer ses lèvres sur celles de son amante, lui offrant un baiser passionné, presque farouche. Elle vint parfois mordiller ses lèvres, sa langue, pendant que son autre main s’attelait à défaire la ceinture nouée dans son dos. Celle-ci tomba au sol et la bretteuse en profitant pour écarter les pans du vêtement, contemplant sa désirable et affriolante… amoureuse ? Que dire d’autre que ceci ?
L’amour était peut-être passionnel, parfois sauvage, mais c’est ainsi qu’elle le ressentait. Pas un long fleuve tranquille et platonique, mais une tempête tumultueuse dans laquelle elle se noyait volontiers. L’œil du cyclone n’avait jamais été un havre de paix pour elle, loin de là. Dans le chaos elle s’épanouissait la bretteuse. Cela avait toujours été comme ça.
Chaotiques étaient ses pensées, ses désirs, ses pulsions. Chaotiques étaient ses caresses, ses baisers, ses succions sur la peau blanchâtre de Darya.
Paradoxalement tout était d’une expertise implacable. Passages lascifs et appuyés de sa langue sur sa nuque avant que ses dents ne vinrent parfois attaquer sans scrupule l’épiderme de son amante. Les mains s’attelèrent à stimuler les courbes pulpeuses de sa belle. L’une prenant pour cible sa poitrine, l’autre son essence ; dans un rythme désordonné.
Les caresses sur le buste étaient sauvages, parfois abruptes, tandis que celles qui taquinaient son intimité étaient lentes, lancinantes, volontairement aguichantes, comme un aperçu de ce qui allait suivre. Lors d’un rare moment d’accalmie, Crowe susurra dans l’oreille de sa belle :
— Tout ce que tu ressens, je le ressens aussi. Abandonne-toi totalement à moi… ne pense plus à ce que tu ne vois pas, pense à ce que tu ressens et ressens-le plus fort. Plus fort que tout.
Elle intimait Crowe. Ordonnait à sa belle de sombrer avec elle. Elle se délectait d’observer les réactions de sa conquête. Les couleurs ravivées d’un visage auparavant presque livide. Les rictus, les moues de félicité se confondant parfois avec une légère douleur provoquée par la fougue de cet animal impitoyable.
Animal qui de sa langue, trouva le chemin d’une poitrine martyrisée à une essence presque laissée à l’abandon en comparaison de ses caresses sensuelles délivrées. Et tandis que l’un de ses doigts s’insérera en elle, la traqueuse taquina le reste du bout de sa langue. Progressivement, elle augmenta le rythme. Lent et tourmentant dans un premier temps, puis elle accéléra, se fit plus incisive. S’adapta aux mouvements de sa belle, soutenu son corps avec le sien, et la laissa se perdre dans les méandres d’un plaisir délicieux ; plus intense qu’elle n’avait certainement jamais vécu jusqu’à présent.
Dans l’abîme elle sombra son amante. Plus profondément qu’auparavant, guidée par ses sens comme Crowe l’avait voulu. S’y perdit presque… jusqu’à ce que la bretteuse lui tendit la main pour l’en extirper. Et dans une dernière démonstration de félicité, dans une exultation sensuelle synonyme de point culminant d’une intensité rare, presque jamais vue jusqu’à maintenant, la bretteuse vint la saisir dans ses bras pour être certaine qu’elle ne chancela pas.
Elle déposa sur ses lèvres un baiser à la saveur inédite. Presque comme si elle pouvait sentir le goût de l’amour sur les lippes d’une amante comblée qu’elle était heureuse de posséder. Car elle était à elle Darya.
— À moi. Rien qu’à moi. Tu es à moi. Je t’aime Darya… elle n’avait jamais été véritablement possessive la brune indigo ; pas cette fois. Cette fois il semblerait qu’elle était prête à décimer Wonderland tout entier si quelqu’un avait l’audace d’interrompre l’étreinte qu’on lui offrait. Dans les bras de l’être aimé, Crowe s’y blottissait. L’emporta avec elle au sol avant d’enlever le bandeau sur ses yeux afin de les contempler. Et comme elle n’avait pas tout à fait terminé de la taquiner, elle lui demanda, d’une confiance exacerbée : alors ? C’est mieux ainsi non ? Comme tu es belle comme ça… vraiment le vêtement te va à ravir… dit-elle d’un rire amusé, reprenant d’une voix de de velours : tu as soif ? J’ai une petite bouteille de vin rien que pour nous. De toute façon, maintenant que tu es là, tu ne bougeras pas d’ici tant que je ne veux pas le contraire. Si quelqu’un veut nous séparer, je le tuerai avant même qu’il n’ait le temps de faire quoi que ce soit.
Et c’est ainsi qu’elle aimait Crowe. Passionnément, sauvagement. Un amour chaotique, destructeur… mais aussi intense et véritable. Un amour sans artifice.