Métier : Fabricante de Poudre & Poison - Mercenaire occasionnelle
Inventaire : Pomme empoisonnée, gateau mange moi
Pouvoir : Contrôle des Araignées - Métamorphose en Araignée
En couple avec : Crowe
Autre(s) compte(s) : Jamie H. - Charles K. - Esthef B. - Alec G - Uriel S.
dispo rp : Messages : 216Points de Bonheur : 659Avatar : Yennefer - The Witcher / Emeraude TobiasÂge d'apparence : 29 ansSigne Astro : La FauxRôle : L'Araignée Métier : Fabricante de Poudre & Poison - Mercenaire occasionnelleInventaire : Pomme empoisonnée, gateau mange moiPouvoir : Contrôle des Araignées - Métamorphose en AraignéeEn couple avec : CroweAutre(s) compte(s) : Jamie H. - Charles K. - Esthef B. - Alec G - Uriel S.
Darya Arachnea
Dark Shadows
(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Dim 14 Mar - 18:42
Dans l'oeil du cyclone
Vipère dangereuse et Aliénée Même le diable ne saurait si frotter Dans son antre il n'est pas bon d'y entrer sauf si vous voulez de ses mains être tué
Un hoquet alors que ton corps contre le mur vient se voir plaquer, joue rougies par les mots prononcés, regain de provocation d’un peu de fierté, voix sensuelle qui ne saurait être stoppée.
« Si je te suppliais plus souvent, ça ne te ferait pas autant d’effet tu finirai par t’habituer. »
Obéissent tes bras qui viennent se lever, docile et enivrée, en attente du couperet, de la prochaine parole, du prochain contact que tu viens languissant espérer, pression particulière sur tes poignées, tu ne peux plus bouger, tu es acculée et tout en n cherchant pas à t’extirpant de la prise que sur toi elle a tissé. La douceur et la sauvagerie des lèvres qui viennent te happer, les morsures, la passion farouche, alors que vient choir sur le sol, la ceinture, relâche les pans du tissus qui t’entourait, t’envelopper. Ressent le tissu qui est lentement déplacé, telle observation silencieuse que tu devine ton amante fait. Ton cœur pour t’emballer.
Esprit brouillé, plaisir décuplé, tes sens ne savent plus où se concentrer, flot infini de soupirs échappés, de frissons exaltés, de ton dos qui vient se cambrer, ta voix n’est plus que gémissement décousu, à mesure qu’elle te parle, tu viens à te noyer, plus aucune cohérence ne semble pouvoir en ton esprit s’immiscer.
Atteint finalement ton ultime félicité, ce point culminant, d’une puissance jamais encore égalée, chancèle tes jambes au moment de l’atteindre, brule ton corps, ton esprit de l’intensité, glisse tes bras atour d’elle pour ne pas tomber, tremble ton corps, spasme pour le parcourir.
Et ce baiser qui te ramène à la réalité, d’une douceur qu’on ne croise jamais, qu’on ne ressent jamais, diffusion d’un amour silencieux et immuable.
Et puis ces mots, tes yeux qui s’écarquillent à la faveur du bandeau. Avant de vivement se refermer. Glisse tes lèvres jusqu’à ses oreilles, un murmure léger mais empreint de toute ta sincérité.
« Je t’aime. »
Promesse éternelle à la faveur de la lune et du plaisir partagé, glisse tes doigts dans ses cheveux défaits, glisse le bandeau de tes yeux ambrés, les dévoilent à la lumière de la chambre, toujours embrumés, empreint à ce plaisir inégalé, dévore Crowe du regard, savoure chacun de ses traits. Un sourire sur tes lèvres violacés, tendit que les joues viennent à roser.
« Beaucoup mieux. As-tu la moindre idée que c'est un de mes fantasmes qu'on vient de réaliser ?»
Glisse tes doigts sur ses lèvres pour les effleurer, hoche la tête pour acquiescer, les mains toujours liées l’une à l’autre, sur le sol installées.
« Je ne veux jamais être ailleurs qu’à tes cotés »
Oublie Darya, qu’un jour pourtant cela finirait par arriver, coup du sort ou simple vieillesse. Savoure cet instant, qui ne serait pas le dernier, volupté, amour exacerbé, la plus belle histoire que tu aurais à vivre et raconter. Blotti ton corps contre le sien, ferme tes yeux.
« Le monde n’a aucune chance. »
Un sourire amusé, parce que vous vous l’étiez dis tant de fois.
(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Lun 15 Mar - 14:06
ain't no relief, no joy
only pain and sorrow
feat darya ▬ press play ►
Comme elle aimait entendre ces mots de sa bouche. Véritable félicité lorsque ces syllabes s’échappaient des lippes de cette amante qu’elle chérissait. Jusqu’à présent, ces mots avaient toujours sonné faux dans ses oreilles et son esprit. Elle y avait naïvement cru ; mais ils n’avaient jamais été sincères. Pour une raison simple : ils n’émanaient pas de la bonne personne.
Mais ce « je t’aime » prononcé par Darya, il avait une autre saveur. Exquise, comme un bonbon qui fond sur la langue, véritable sucrerie pour les oreilles. Plaisir succinct certes, mais délicieux. En son for intérieur, elle espérait que ces mots ne soient que pour elle, rien que pour elle. Et c’était sans doute le cas. L’araignée ne mentait pas ; pas à elle, elle savait pertinemment que c’était peine perdue.
Ce n’était pas un amour aveugle et naïf qu’elles éprouvaient l’une pour l’autre. Il y avait un peu de folie, certes, il en fallait pour éviter le platonique, mais ces sentiments étaient mûrs, réfléchis. Et ça changeait la donne.
Un peu de folie donc, sensuelle, volupté, fantasme réalisé, ce qui ne manqua pas d’arracher un sourire mutin à la bretteuse. Curieusement, elle n’avait pas été surprise par la déclaration de sa belle. Ce qu’elle lui fit comprendre :
— J’avais un petit doute à ce sujet quand j’ai constaté que ton rythme cardiaque s’affolait plus que d’habitude lorsqu’on… bref. Qui sait peut-être qu’un jour tu réaliseras le mien aussi. Nous avons tout le temps du monde pour ça. Clin d’œil amusé ; baiser déposé sur le front de son amante, Crowe dodelina de la tête quand Darya affirma ne jamais vouloir la quitter ; l’une comme l’autre savait à quel point ce sentiment était réciproque.
Et pourtant… se quitter un jour était une fatalité. Les deux le savaient pertinemment. Elles ne savaient pas quand ni comment cela arrivera, mais c’était inévitable. Mais jamais cela n’empêchera la traqueuse de profiter de ces instants passés avec elle. Elle pouvait choisir de vivre dans l’appréhension de la fin plutôt que de profiter de l’instant présent ; pas son genre. Ne l’a jamais été et ne le sera jamais.
Alors elle profitait de cette ivresse, priait pour qu’elle dure, encore et encore et encore. Dans l’œil du cyclone à bien des égards, ces moments d’accalmies et de tendresses apaisaient les maux de leurs esprits torturés. Calmaient les douleurs, comme un baume miraculeux.
Le monde n’avait aucune chance. Elles se répétaient cela, une fois de plus, jamais de trop. Persuadées qu’elles avaient raison.
Les corps blottis, entrelacés, emprisonnés pour ne jamais se quitter. La bretteuse en profitait pour écouter les battements de son cœur ainsi que celui de son amante, apprécia la symphonie qui se jouait, profitait de cette musique qui lui faisait tant de bien. Elle en finissait par oublier son chagrin, la perte d’un être autrefois cher à son cœur. Débarrassée du remord, comme par miracle, son attention était reportée sur celle qui le méritait : Darya.
Crowe défit alors cette douce étreinte, une nouvelle fois emportée par la fougue qui l’habitait, comme si elle était tout bonnement incapable de laisser la quiétude de cet instant s’installer. Non pas qu’elle était encore excitée et qu’elle en voulait plus, bien que c’était toujours dans un coin de sa tête, elle fit simplement de nombreux constats à propos de son amante.
— J’adore ton corps. Sortit de nulle part, imprévisible la traqueuse. Déposa un baiser mordillé sur sa nuque, tout en reprenant : j’adore ton regard, le battement de ton cœur, ton odeur. Ta nuque… qu’elle mordilla de nouveau ; tes lèvres - qu’elle embrassa encore et encore ; tes joues - chaque partie du corps qu’elle énonçait, cajolée, dorlotée, petite folie qu’elle faisait, ivre des sentiments qui étaient les siens. Ta poitrine, tes hanches, ta merveilleuse chute de reins. J’en suis sûre, tu es une sorcière, tu m’as ensorcelé. Qu’est-ce que je vais faire maintenant que je suis sous ton charme ? Qu’est-ce que tu comptes faire de moi Darya ?
Tout ce que tu veux. Tant que je reste avec toi, tant que je peux encore te dévorer, tu peux faire ce que tu veux de moi.
Éprise d’elle. Tout simplement. Crowe s’était abandonnée à ses sentiments. Curieusement, elle n’en perdait pas sa lucidité, mais c’était presque comme si elle le pouvait sans craindre pour elle. Alors qu’elle se doutait que tout ne serait pas tout rose tout le temps, elle s’en fichait. Ce qui comptait là maintenant, c’était de l’avoir dans ses bras. D’un geste doux, mais ferme, elle entraîna Darya avec elle, la surplombant pour mieux l’admirer. Et puis elle se rendit alors compte de quelque chose : l’araignée avait oublié de répondre à sa question.
— Mais je ne peux m’empêcher de remarquer que tu as oublié de me répondre. Je te pose donc à nouveau la question, sois attentive cette fois s’il te plaît ? Est-ce que tu as soif, faim ? J’ai une bouteille de vin qui ne demande qu’à être dégustée, moi même je commence à avoir les crocs ! Et le plus important, tu dois manger un petit bout pour reprendre des forces.
Et pour être certaine qu’elle le fasse, la traqueuse s’extirpa alors de son emprise pour se relever. D’un bon agile et félin. Elle enfila rapidement de quoi recouvrir son corps jusqu’alors dénudé, avant d’intimer gentiment son amante de se relever également, lui proposa même une main pour l’aider.
— Allez viens, pour une fois c’est moi qui régale. Ça ne va pas être une prouesse culinaire, mais je devrai me débrouiller pour te faire quelque chose de mangeable.
Et elle sera avec elle. Non seulement pour l’aider à se relever, mais pour tout le reste. Crowe avait fait le choix de sombrer avec elle. Personne ne pourra l’en empêcher.
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dispo rp : Messages : 216Points de Bonheur : 659Avatar : Yennefer - The Witcher / Emeraude TobiasÂge d'apparence : 29 ansSigne Astro : La FauxRôle : L'Araignée Métier : Fabricante de Poudre & Poison - Mercenaire occasionnelleInventaire : Pomme empoisonnée, gateau mange moiPouvoir : Contrôle des Araignées - Métamorphose en AraignéeEn couple avec : CroweAutre(s) compte(s) : Jamie H. - Charles K. - Esthef B. - Alec G - Uriel S.
Darya Arachnea
Dark Shadows
(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Mar 16 Mar - 18:31
Dans l'oeil du cyclone
Vipère dangereuse et Aliénée Même le diable ne saurait si frotter Dans son antre il n'est pas bon d'y entrer sauf si vous voulez de ses mains être tué
Tu te demandais ce que pouvait être son fantasme, glisse ton regard sur elle, curieuse, tu chercherai à résoudre ce mystère, vous aviez tout le temps du monde en effet, son baiser pour apaiser la moindre de tes pensées, se ferment tes yeux quand ses lèvres viennent toucher ta peau, un sourire doux et incontrôlé venant se jucher sur tes lèvres. Elle s’échappe à votre étreinte, papillon ne tenant jamais en place, te laissant à la fraicheur du sol et au méandre de tes pensées. Glisse les orbes ambrés jusqu’à elle, s’écarquille une seconde de cet éclat qu’ils n’ont que lorsque tu es prise de court et que cela te plait. S’entrouvre tes lèvres de surprises, des frissons pour parcourir ton corps de toute part alors qu ses lèvres s’évertuent à martyriser ta peau claire, enivrante. Enivrée. Possédée.
Sensuel regard que tu vins lui donner, s’approche tes lèvres violacées, effleure les siennes douces et rosées, si sucrée.
« Tu pourrais… Tu pourrais venir vivre avec moi. Je passerai mon temps à te cajoler, te cuisiner des bons petits plats, dévorer ton corps dans chacune des pièces, et plus encore. Je sais l’importance de ta liberté. L’étage de la maison est inhabité, tu pourrais le modeler à ta guise, je t’y laisserai libre. »
Tes lèvres qui viennent s’emparer volatile de ses lèvres avant de les mordiller, la laisse un peu respirer. Une proposition à double tranchant, c’était peut-être trop ce que tu lui demandais, cela passait ou cela cassait, il n’y avait pas de juste milieu. Les battements de ton cœur angoissé au conflit de l’apparente décontraction que tu affiches. Il n’était pas question de la presser, tu voulais qu’elle se sente libre de dire non, même si cela aurait une saveur amère.
« Je n’y monterai pas, pour que tu te ne sente pas étouffé, on pourrait y faire construire une grande baignoire, une salle pour tes armes, un grand dressing, tout le nécessaire, enfin… sans pression. »
Te laisse faire araignée, glisse sous son corps qui vient te surplomber, détaille, dévore chaque courbe, chaque mèches qui semble de son visage s’échouer. Un rire amusé très léger entre tes lèvres, alors que contrôlé ton ton sensuel revient vite se glisser.
«Et si tu étais plus attentive tu aurais remarqué que j’ai opiné quand tu m’as demandé. Je meurs de soif. »
Ta langue pour lécher impétueuse ses lèvres, regarde avec une pointe de regret le corps nu et sublime de ton amante s’échapper à votre étreinte, prends la main proposée pour te redresser, sourire taquin.
« Quel dommage de couvrir un si beau corps. Cela ne me donnera que plus de raison de te l’enlever. »
Tu la suis, tes mains toujours liées, jusqu’à la cuisine, te laisse guider, te glisse dans son dos à peine arrivé, le besoin de son odeur t’enivrer, ressentir encore sa présence. Parce qu’il faudrait bientôt en ton antre rentrer, retrouver tes enfants adorés. Bien sur Ace s’en occupait, mais cela n’empêchait pas l’araignée d’y penser. Profite des instants qu’on lui donnait.
(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Mer 17 Mar - 14:56
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Perplexe, c’est le mot. Rarement la traqueuse nageait en plein doute, mais après la demande de son amante, elle ne savait pas quoi penser. Une fois n’est pas coutume, sa relation avec l’araignée entrait en conflit avec sa propre nature. Le papillon de nuit se voyait toujours comme une créature libre, sans véritables attaches. Elle avait parcouru le monde, frivole et volage ; sans jamais rester trop longtemps à un endroit, si bien qu’elle était ancrée dans ce mode de vie.
Mais là, tout se chamboulait. Ses engagements envers la secte, son lien avec Darya. Depuis plus de 2 ans, lorsqu’elle quittait Halloween City, elle revenait. Systématiquement.
Et ce n’était pas dans ses habitudes. Le papillon avait besoin de voler, de se sentir libre. Enfermée dans une cage, elle deviendrait probablement folle. Et dans un sens, c’était presque ce que proposait son amante. Et elle avait beau faire de son mieux pour se montrer stoïque, avec Crowe, cela ne fonctionnait pas. Ce qu’elle lui fit remarquer, toujours dans son unique façon de s’exprimer, sans émotion ni intonation dans la voix :
— Tu sais… tu peux essayer d’afficher un visage décontracté autant que tu veux, lorsque ton cœur tambourine pour sortir de ta poitrine, ça ne sert pas à grand-chose. Les autres ne remarqueront peut-être jamais cela. Moi oui. Il y a très peu de choses qui m’échappent.
Très peu certes, mais rien ? Bien évidemment que non. Crowe n’avait jamais été infaillible, jamais elle ne le sera.
Elle avait d’ailleurs ignoré le mouvement de tête de son amante en réponse à sa question ; si bien que Darya en profita pour la taquiner à ce sujet. La bretteuse ne tenta aucune pirouette, elle se contenta d’un sourire en coin. L’araignée ne la quitta pas d’une semelle ; se colla même à elle lorsque celles-ci firent leur entrée dans la cuisine de la traqueuse. La créature tissait sa toile autour du papillon. Si bien que celui-ci avait presque l’impression qu’elle souhaitait l’emprisonner.
Curieusement, Crowe d’ordinaire si affable et bavarde en sa présence, garda le silence et un visage neutre. Difficile voir impossible de savoir ce qui se tramait dans sa tête même lorsqu’elle s’exprimait ; lorsqu’elle gardait le silence, c’était peine perdue. Elle se contenta de resserrer le nœud de la ceinture de son kimono banc aux motifs indigo, sans rien dire d’autre. Succinct mouvement de tête intimant à sa compagnie de s’asseoir à table. Et puis plus rien.
Pas un mot, pas un regard. Elle se contenta de cuisiner.
Elle avait conscience que pour son amante, l’incertitude devait être difficile à supporter. Mais cela permettait au papillon de mettre de l’ordre dans ses pensées et ses envies. Quelques minutes plus tard, elle servit le repas à son amante ; simple, jamais grandiloquent avec elle, viande, riz, salade avec quelques accompagnements. Une sauce pour le plat de résistance et l’entrée. Sobre et efficace, à l’image de celle qui avait mis la main à la pâte.
Elle déposa un baiser sur le front de son amante et lui servit un verre en s’asseyant à côté d’elle. Puis elle reprit enfin la parole :
— Bon appétit. Ce n’est pas grand-chose comme je disais, je me suis toujours contenté de peu jusqu’à présent. Kiyoshi me disait toujours qu’il fallait éviter de m’habituer au confort, qu’il fallait que je sois toujours en mesure d’abandonner facilement ce qui pouvait me ralentir. Logique, nous étions toujours sur la route, toujours en mouvement. Et elle savait Crowe, que ce n’était pas qu’une nécessité. Elle reprit alors : tu m’aurais proposé quelque chose comme ça il y a quelque temps, j’aurais refusé catégoriquement sans hésiter une seule seconde. J’aurais sans doute pris cela pour une demande de troc de ma liberté contre une cage dorée. Sauf que voilà… tu peux décorer la cage autant que tu veux, l’enjoliver d’autant d’ornements que tu veux ; une cage reste une cage.
Et cela n’annonçait aucun bon présage pour la proposition de son amante. C’est en tout cas ce que l’on pouvait croire.
Jusqu’à ce que la traqueuse, se saisissant de la main de son amante, apposa une douce caresse de son pouce, plongeant ses saphirs dans son regard ambré. Sans lui sourire, sans même un petit rictus pouvant éventuellement trahir ses intentions et la suite de son discours. Elle lui dit alors :
— Ma liberté, n’est pas qu’un choix, c’est aussi un besoin que j’ai. Rejoindre la secte était un bon compromis cependant. Je suis souvent occupée, mais je peux revenir dès que j’ai besoin de me poser de temps en temps… elle soupira puis reprit : mais l’endroit où je me pose n’importe peu. Je dis toujours que la maison c’est là où je pose mon cul, ça peut être ici, ou ailleurs, je m’en fiche. Ce dont j’ai véritablement besoin c’est m’échapper quand c’est nécessaire, quand je sens que le flot de mes pensées est incontrôlable, quand j’ai besoin d’une distraction pour ne pas devenir folle. Elle peut prendre différentes formes : un meurtre, une séance de sport, un câlin coquin. Petit clin d’œil amusé, et ça repart : du moment que je reste occupée ça me va. Je déteste le calme, l’accalmie me rend malade.
Longue tirade qu’elle conclut ainsi : — En bref, je me fiche de l’endroit où sont mes affaires du moment qu’elles y sont, le reste n’a aucune importance. Tu ne peux pas attendre de moi que je m’assagisse et que je devienne un animal de compagnie Darya, en revanche, être dans un endroit où je suis près de toi et que tu es à ma portée quand j’en ai besoin et vice-versa… je n’y vois aucune objection. Mais ma liberté est primordiale ; du moment que j’ai le choix de faire ce que je veux… je peux aussi choisir d’être près de toi. Bref, mange un bout on parlera logistique et agencement de notre chez nous plus tard.
Quant à elle, elle s’affala sur sa chaise et croisa les bras. Les yeux fermés, plongée dans ses songes. Elle rêvassait, s’imaginait ce que le futur lui réservait. Pour une fois, elle regardait l’avenir avec enthousiasme. Darya la sorcière, lui avait définitivement jeté un sort.
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Darya Arachnea
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(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Ven 19 Mar - 12:30
Dans l'oeil du cyclone
Vipère dangereuse et Aliénée Même le diable ne saurait si frotter Dans son antre il n'est pas bon d'y entrer sauf si vous voulez de ses mains être tué
Cela ne sert à rien de feindre tu le sais. Cœur et regard perdu à la faveur de ses silences, intime conviction que tu aurais surement mieux fait de garder pour toi cette pensée, cette proposition qu’elle devait trouver insensé, surement qu’elle n’avait pas trouvé le moyen équivoque de te recaler. Seul le silence pour emplir ton esprit torturé, pour habiller tes regrets. Tu n’es plus qu’ombre face au mur qu’elle affiche. Glisse ton corps là où elle vient te l’ordonner de ce simple mouvement de la tête, t’assoie, ton regard ambré venant se perdre par delà l’horizon, par delà les reflets de la lune sur les murs, la lumière délicate composant l’existence de ton ombre, caresse du bout de tes doigts la table, dépositaire de tes regrets.
Ce nœud particulier au fond de ta gorge de t’être trop emballée, cette furieuse envie de changer les mots que tu as prononcés, les minutes qui passent semblent être une éternité, le bruit de l’assiette sur le sol pour te sortir de tes pensées, un presque sursaut silencieux.
« Merci ça à l’air délicieux »
Seules choses que tu t’oses à prononcer, alors que le flot de ses mots viennent tendre toutes les parts de ton corps, réagit au mot « cage » qu’elle s’évertue à employer, alors que en toi-même ce n’était absolument pas ce que tu lui proposais T donne l’impression de t’être mal exprimée. Comment pourrais-tu lui infliger quelque chose qu’on… t’avais fait ? C’était ce que tu avais écrit dans tes carnets, et chaque fois que tu relisais la vie que tu vivais, tu en étais horrifié, jamais tu ne voudrais faire subir cela à quelqu’un que tu aimais. A un ennemi à éliminer probablement. Pince tes lèvres, araignée. Attends sagement la sentence tomber, et sa main qui attrape la tienne n’a rien pour rassurer. Tu te demande si c’est pour t’aider à la pilule faire passer. T’attends que vite elle vienne t’achever.
Tu te sens incomprise Darya. Tu avais besoin de calme, d’une routine bien ancrée, te sortir de ton antre ou des endroits que tu connaissais été l’égal d’une épopée, mais jamais tu ne lui avais demandé de s’en accommoder. Tu ne voulais pas lui voler sa liberté, comme tu ne voudrais jamais qu’on ne te vole le doux plaisir silencieux de ton antre. Vous étiez différentes en ces points. Tu étais intérieurement plus instable qu’elle ne le serait jamais, quand extérieurement elle débordait d’une instabilité que même dans des millénaires tu n’effleurerai jamais.
Tes lèvres entrouvertes à la suite, silence de rigueur le temps d’appréhender tout ce qu’elle venait de déclarer, la décision qui était sensée t’achever. Cette longue plaidoirie assassine pour que finalement elle vienne à accepter. Chute de toute la tension accumulée, ta tête qui vient choir sur tes propres bras, un soupir entre tes lèvres violacées.
« Tu finiras par me tuer. »
Constat. Équivoque mais qui te semblait plus que véridique.
« Je n’ai jamais cherché à t’enfermer, ou à faire de toi un animal domestique, j’en ai déjà bien assez. Maurice ne supporterait pas un concurrent de plus tu pense. »
Ce qui était totalement vrai, bien que ton ton fut un peu sur la fin amusé, en plus que tu n’aie jamais pensé à elle en ces termes. Une maison était une maison, jamais elle n’aurait vocation à devenir une cage. Ce n’était pas ainsi que tu fonctionnais, cela ne l’avait jamais été. Te laisse un instant aussi rêveuse qu’amusé. Te rappelle avec un sourire, presque rire, les mots qu’Ace avait tenu quelques semaine auparavant. Ton regard pour glisser sur elle. Tu ne doutais pas trop, qu’au plaisir de ce petit chenapan, Crowe ne voudrait surement jamais être sa belle-mère. Et ce n’était pas ce que tu lui demandais. Tout n’avait pas besoin d’être connecté.
L’avenir promettait.
« Chez nous… »
Un murmure. Entre le soupçon de tes lèvres, alors que tu viens finalement prendre une bouchée.
« Je devrais te laisser cuisiner plus souvent. »
Elle était le cyclone et toi l’œil. La fureur et le calme. Jusqu’à ce que vous échangiez.
(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Ven 19 Mar - 22:08
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Il y avait toujours chez elle cette envie latente de laisser les autres sur le qui-vive. Aucune véritable logique dans ce qu’elle faisait la brune aux reflets indigo. Difficile de la suivre, difficile d’anticiper. Imprévisible avec ses amis, son amante, ses ennemis ; les mauvaises langues diront qu’elle y prenait un malin plaisir. C’était sans doute vrai. Sa propension à toujours dissimuler ses émotions par le biais d’un visage fermé, d’un verbe sans tonalité.
Lorsqu’on lui parlait, on avait parfois l’impression de discuter avec un mur qui était doté de la parole plutôt qu’à une personne. Un pantin sans âme, comme si celle-ci s’était échappée. Darya, inépuisable avait tellement donné de coup dans ce mur qu’il avait fini par s’effriter. Crowe à la faveur des jours qui passaient, offrait des éclats de son âme morcelée ; abîmée certes, mais elle était bien là.
Et elle avait magnifiquement joué son coup. Laissant ainsi celle qu’elle aimait dans l’expectative la plus totale, ne sachant sur quel pied danser ; slow ou volte-face. Qu’elle pouvait être cruelle cette femme, même avec ceux à qui elle offrait les morceaux de son cœur. La tension insoutenable, finalement évacuée par une petite plaisanterie ; ainsi qu’un accord. Pauvre araignée, heureusement qu’elle avait le cœur bien accroché.
« Chez nous » ; prononcé dans un murmure, dissimulant l’enthousiasme et le rythme du palpitant de son amante qui dansait la gigue. Fière de son coup, la bretteuse esquissa un sourire du coin de ses lèvres. Dodelina de la tête, appréciant le compliment de Darya, bien qu’elle avait des choses à en redire :
— Pitié non. Je déteste cuisiner. Manger oui j’adore, mais le processus pour arriver à faire des aliments un bon repas ? Quel calvaire. Pas d’émotion dans la voix, mais elle débordait de sincérité. Même le strict minimum pour moi est une montagne à gravir. Tu dois t’en douter, mais le fait d’agir comme une nomade a des effets secondaires que voici.
Et puis… elle comprit alors quelque chose. Si elle quittait cet endroit, qu’allait-il devenir ? Et si elle l’utilisait pour d’autres besoins personnels ? Pensive, le menton posé sur la paume de sa main, son coude alla se poser sur la table, soutenant ainsi le poids de sa tête. Elle en profitait pour regarder son amante manger, tout en buvant quelques gorgées de vin dans le plus grand des silences.
Elle songea la traqueuse. S’imagina alors quoi faire de cet endroit. — Hm… et si j’en faisais un lieu pour m’entraîner ? On démolit les murs et on transforme mon ancien chez-moi en une sorte de dojo ? Euh oui pardon, un dojo c’est une salle d’entraînement. Parce que ce n’était pas nécessairement évident pour tout le monde. Elle reprit ensuite : tiens j’y pense, ça te dirait de t’entraîner à manier le katana ? Tu te débrouilles très bien avec tes dagues, alors je pense que tu ferais une adversaire acceptable. D’autant plus que si je dois passer plus de temps à Halloween City, je ne peux pas me permettre d’y végéter non plus. Et affronter des cibles immobiles… c’est d’un ennui mortel. Elle marqua une pause, positionna ses saphirs sur son amante avant de reprendre, d’un ton la suppliant presque : tu ne vas pas me refuser ça, pas vrai ?
Supplique ou ordre ? À elle de faire son choix. Mais une fois encore, la traqueuse était d’une sincérité exacerbée. De coutume en présence de son amante.
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Darya Arachnea
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(tw: érotisme+18)(end) dans l'œil du cyclone ▬ feat darya. Dim 21 Mar - 14:26
Dans l'oeil du cyclone
Vipère dangereuse et Aliénée Même le diable ne saurait si frotter Dans son antre il n'est pas bon d'y entrer sauf si vous voulez de ses mains être tué
Un regard de surprise vite suivi d’un rire léger échapper de tes lèvres araignée, parce que toi c’est bien là ce que tu préférais, le long processus de cuisiner, moins celui de finalement manger, peut-être une réponse équivoque à un passé que tu as oublié, difficile de statuer tant les souvenirs s’étaient effacés, poussière au cœur de ton âmes désincarnée. Amorce d’une nouvelle qui se préparait, ou plutôt simple continuité de choses qui ne faisait que se superposer, château de cartes, tout prêt à s’effondrer, pour dévoiler l’essence même de ta destinée, évidence à peine voilée sur ce que tu devais d’être, celle que depuis ton arrivée tu avais toujours été.
« C’est que la vie est bien faite tout de même. J’ai un amour plus que particulier pour le processus, rien ne me peut mieux me détendre quand je suis seule, mais j’ai bien moins d’intérêt quand il s’agit de manger, même si j’admet raffoler des gâteaux. »
Ultime péché mignon, qu’il était bien agréable de partager avec Ace. Tes yeux se ferment un instant rien que d’y penser, ce sourire plus maternelle à tes lèvres violacées, quand la voix de ton amante te sors de la douceur de tes souvenirs récents. Ton regard pour balayer l’espace, l’horizon. Note mentale de te souvenir de ce mot, Dojo.
Sourire amusé malgré la surprise de la proposition, tu étais bien peu familière avec les armes de longues portées si c’était bien ainsi qu’on les appelait, plus à même de tes dagues, à force de t’être entrainée à jeter des fléchettes de poison de loin. On fait comme on peut.
« Je ne suis pas contre l’idée. Mais j’espère que tu as un minimum de patience, je suis plus habituée à jeter mes lames qu’à les garder en main. »
Un rire léger entre tes lèvres, te demandant si lancer le katana n’était après pas une idée outre mesure. Un regard sur ton amante, à coup sur elle n’apprécierait nullement te voir jeter la précieuse arme dans les airs, pour se planter dans la tête de la première personne venue. Bien que ça aurait au moins de quoi être inattendu.
Appuie de ta tête sur tes paumes, sourire dévorant sur les lèvres, alors que ls méches ébènes de ta chevelures viennent choir de tes épaules.
« Non je ne peux rien te refuser, à mon grand damne. »
Ton sensuel et amusé. Un jour elle te tuerait, tu en étais persuadé.