doll stitch mais les sutures disent dolly ; les ronces disent titch.
déchirée. (écartez-la, ce sont des blessures)
juuzou zuzuya (tokyo ghoul) et lee felix (irl).
CARACTÈRE
vous savez ça démange l’accumulation de vos peines
vous grattez grattez jusqu’au sang et c’est malheureux
tant ça vous
blesse.
vous souriez vous savez c’est comme ça. la douleur profonde les marques véritables
ne quittent pas (plus) la chaire,
tracez des sillons nécessiteux et rudes dans l’âme
mais votre mémoire vous la connaissez comme faible. les successions sont fortes et les enchaînements lourds,
c’est lancinant mais vous ; dans les racines de votre coeur
vous pourriez éructer l’organe vital pour l’offrir
il est tellement
totalement
(bousillé)
pourtant il bat fort puisse-t’il vouloir encore
existersa suppression vous semblerait si naturelle mais, impossible (vous dites)
il martèle si fort votre sein
(désolation)
géhennevous n’êtes pas démon prouvez-leurs qu’ils se trompent
que vos mains ne sont pas (plus) assassines
qu’elles n’ont pas rejeté tout ce qu’on leur inculquait
qu’elles l’ont toujours gardé (rien que pour elles)
comme un cadeau
mais
c’était une
C O N D A M N A T I O N
mais vous avez le sang sur les mains, le vermeil dans le regard noyé sous le Shéol
ô pandémonium accueillez sa charité où son ectoplasme brûle
vous n’êtes pas
un monstre.
(non, je ne le suis pas.)
permettez-vous d’oublier, tendre les mains ouvrir le coeur
mais pas trop il pourrait brûler
mais pas trop il pourrait faner
mais pas trop il pourrait renoncer
se dévêtir du nectar de vie accepter les ténèbres ; péricliter là où mieux le remplacera
mais il n’y a pas mieux, au bord c’est le vide vous avez constaté un creux dans votre volage
et les syphons ont emporté la douceur vous n’êtes plus que violence ;
et les aiguilles ne sont-elles pas simplement poignards, sévissent au plus profond et pétrifient l’ossature
vous n’êtes plus
la tendresse.
(non, je ne le suis plus.)
mais qui êtes-vous alors
(ils disent)
(ils répètent)
alors vous répétez
qui suis-je alors
si ce n’est qu’un corps
et vous ouvrez les portes
accueillez les affres car vous ont-ils seulement un jour quittés.
AVIS SUR LES BRAVE HEARTS le coeur saignant la charogne vivante a trouvé sa place dans les rouges roses. la fièvre a baissé dans le vent ; décampant.
AVIS SUR LES HOLY CROWNS le coeur a choisi le rubis par hasard car trop de blanc ailleurs, mais la souillure immaculée n’a pas d’égal, on ne peut que la rêver de loin, ou la démentir.
AVIS SUR LES MASTER PIECES vous n’avez jamais été plus qu’une pièce.
AVIS SUR LES DARK SHADOWS voilà où votre insouciance vous a mené ; le carmin sur les doigts dans le coeur, la patience l’humanité arraché mais la volonté la survie c’est vous qui leur avez arraché. désormais les vestiges d’un passé ; vous craignez parfois qu’ils ne reviennent. comme les cicatrices.
En quelle année et où a t-il grandi ? 1973, varsovie
Un souvenir marquant de sa vie d’avant ? l’éveil, les couleurs (pigmentations) et les rires. le jardin, immense. les couleurs, et le rouge. la vue rouge. confites les framboises. vous faisiez de la confiture avec vieille ridée dame, jusqu’à ce que ce ne soit plus de la confiture.
Comment est-il mort ? opération dangereuse de désamorçage d’une bombe de la seconde guerre mondiale ; et tous les éclats ont criblés (l’horreur) le corps pour l’accompagner jusqu’à la mort, les petits morceaux de verres ont poignardé le crâne, les bras (violence)
Comment a-t-il réagi à son arrivée ? suivre les fleurs, jusqu’au bout de chemin ; vous avez suivi les fleurs, elles vous ont mené ici. ça n’a pas toujours été glorieux.
Quelle est sa plus grande peur ? doll et (est) la souffrance des autres ; vous, nous, lui. puis, eux. les dark shadows.
Son objectif à Wonderland ? trouver un objectif.SECRET INAVOUABLE douleur façonne la pauvre charogne ; les enfants disaient monstre ils disaient laid ils disaient
silence,
vous (doll) les avez lentement mené
à la petite mort
ils avaient la peau douce et vous étiez
meutrier- Spoiler:
vivait dans un orphelinat appelé le jardin, plus grand qui n'a jamais suscité l'intérêt de possibles parents. les autres enfants le traitaient bizarrement, se moquaient de lui, de son albinisme - disaient "monstre" mais lui toujours s'occupait d'eux.
il jalousait leur peau si douce et était souvent tenté de la toucher de très (trop) près.
il aimait les autres enfants et tout commença par la fin lorsqu'il les força à tous jouer dans la neige à cache-cache ; l'entente d'une blague de mauvais-goût sur lui et la neige et il causa la perte de bon nombre d'entre-eux, ayant fini mort de froid - étouffés dans la neige
vos souvenirs appellent à l’aide
ils disent ténèbres
ils disent
condamnation
vous les avez si longtemps terrés
ils furent si douloureux au temps où vous les prononciez
mais le mal à un visage
et le diable un rictus
quand il vous voit c’est la
f a i b l e s s equ’il voit.
alors ouvertes portes de l’enfer vous avez pénétré,
c’était profond lugubre et surtout
très froid.
de là où vous distinguez les morceaux de chairs
et les larmes scindantes qui se noient même dans
vos abysses écarlates.
vous vous rappelez à quel point tout était
NOIRvous les aviez tant aimés
vous aviez tant accueillis
leurs peines
vos peines
tout vous appartenait et vous avez tout gardé
non ce n’était pas égoïste
idiot altruiste
puisses-tu simplement mourir
vous vous rappelez de l’éclat de la douleur
l’éclat que vous avez lâché sur vos sutures
(vous auriez succombé
remerciez-les aujourd’hui
de tout avoir accepté)
car la peine immonde, la douleur ultime en votre sein l’avez trop longtemps gardée
(c’est leur faute, ils sont si nauséeux)
vous avez fuit les sutures qui traçaient des sillons
sur vos mains tâchées vermeilles ; regardé
longtemps et vos pieds même se sont décrochés dans la course folle
jusqu’à ce qu’à chaque houle ils finissent pas s’écorcher sur les ronces
et le sang vous vous souvenez à cesser de couler
et le sang vous vous souvenez
s’est accumulé
plus fort
dans votre coeur.
ce trop grand éclat à jamais vous a irrité
ce trop grand éclat de douleur implosant en votre sein à scellé à jamais la douleur et la terreur,
l’esprit est couvert de sang la mémoire pleine de sessions
mais votre coeur est désormais bien terne
puisse-t’il trop revêtir les peines des plus ignares
car dans votre jardin Nahash dans les ronces piaffe et eux regardent
ils admirent, un tableau trop souple
trop fébrile et ils peignent sur la toile la
D O U L E U R