Un amusement qui aurait pu durer encore de bien trop longues minutes au détriment d’Opal et de Dundee. Un de ces foutus portails finissant par s’ouvrir sous tes pieds alors que tu ne pouvais rien y faire. Tu avais chuté contre l’une des tables de jeu de ton casino. Ayant traversé quelques mètres sans quoi que ce soit pour que tu puisses te rattraper, tu étais dans l’impossibilité d’encaisser le choc tout en le réduisant correctement. Les avants bras en avant alors que le rebord de la table se heurta à ton ventre toujours en pleine convalescence, d’autres parcelles de ton organisme ayant souffert aussi. Tu grognais, médisait de par des mots incompréhensibles alors que les individus en le salon étaient médusés ne comprenant la situation. Un de tes hommes ne tarda dès lors à se diriger vers toi pour t’aider à te relever face à la dégringolade que tu avais faite. Le chemin des enfers était pavé de bonnes intentions et dès lors tu hurlas un juron lorsque tu sentis ses mains sur ton corps pour t’aider à te redresser. Le chassant d’un geste ample alors qu’un de tes bras couvrait ton ventre alors que l’autre se balançait difficilement de par un autre désagrément croissant.
« - DEGAGEZ !! »
Hurlas-tu sous ton masque d’or alors que la plèbe ne tarda à s’exécuter. Cette obéissance t’offrant un semblant d’apaisement l’espace de quelques secondes. Tu ne tardas à rejoindre rapidement ton bureau ôtant ta chemise pour observer l’ampleur des dégâts au niveau de tes abdominaux tout comme de tes avants bras que tu avais toi-même déchirés il y a quelques jours tout juste afin de te préserver des cadeaux de Judas… N’ayant eu le temps de t’occuper de ton buste encore. C’est couvert d’hémoglobine que tu fouillas rapidement en la pièce afin de retrouver quelques précieux flacons que tu gardais jalousement en un coffre caché. Tu en pris deux à la teinte différente en ingérant un avant de déverser le liquide de l’autre sur tes plaies, ton ventre avait relativement bien guéri lui déjà mais… Tes avants bras s’apparentaient à des amas de chair mélangé à de la peau qui se reformait exempt des impuretés qu’on avait tenté de t’apposer là où tu allais devoir faire la même pour ton buste. Tu aurais pu contenter de broyer du noir en ton bureau entre deux verres mais depuis ton arrivée inopinée en ce lieu tu étais travaillé par une autre idée. Etais-tu le seul à avoir connu ce sort ? Qu’était-il arrivé à Blanche ? Tu ne le savais qu’importe le froid polaire qui s’était imposé entre vous mais tu te devais d’avoir une réponse car il y aurait éternellement cette étincelle pour elle.
Remettant ta chemise qu’importe les gouttes pourpres qui se trouvaient le long de celle-ci. Tu quittas de nouveau ton bureau alors que le silence régnait à ton passage. Les regards se baissant en ton royaume que tu quittas pour le plus promptement pour retourner au manoir. Tu étais plus désireux d’arracher les misérables yeux du crocodile pour les faire déguster à ce maudit lapin blanc pour rester dans l’acceptable et le plus doux en termes de traitements que tu pouvais imposer. Il était amusant d’un point de vue extérieur de voir comment chacun pouvait s’écarter de toi sur ton chemin ton désagrément étant clairement visible.
Ce n’est qu’une fois en le manoir que tu déambulas jusqu’à la salle d’où tu t’étais fait jeter avant de l’entrevoir elle au détour d’un des couloirs. Elle semblait en un seul morceau mais si on état n’était pas des plus glorieux à elle aussi.
« - Blanche ! »
Un nom prononcé d’une voix forte, d’un ton tout sauf doux pour l’interpeler. Tu savais qu’elle allait te demander des comptes mais était-ce un grand prix à payer pour savoir si elle allait bien ? Absolument pas.
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❝ l'animosité comme beauté ❞ | ft. blanche | fini Lun 8 Mar - 10:55
l'animosité comme beauté
Comme l'instant était beau, et comme tu aurais voulu qu'il ne s'arrête jamais. Les plaintes de Dundee, véritable symphonie à tes oreilles. Un tableau que tu avais modeler de tes propres mains, à ta guise. Coupure à sa joue, plaie à son cœur. Entendre tes proies se plier à tes désirs sous l'effet de ta voix avait toujours eut cet effet... Euphorique, sur toi.
Mais il fallait que ce foutu lapin vienne tout gâcher. Encore. Toujours. Alors que la fête battait son plein. Le sol s'était dérobé sous tes pieds, et tu avais atterrit, sans la moindre douceur, dans les débris qui avaient autrefois servi de domicile à Alastor. Enfin, plutôt, dans ceux de l'étage en dessous, vu la pourriture qui rongeait le bois... Qui avait donc céder quand ton corps l'avait rencontré. C'est dans un nuage de poussière, et une douleur sourde à l'épaule, qui tu t'étais relevé... Plus affamée que jamais. Il pourrait bien tenter de se débarrasser de toi une nouvelle fois, quand tu reviendrais lui arracher la langue, que tu ne te lasserais pas de lui courir après. Après tout, le lapin n'avait aucune chance contre la louve.
C'est après un bandage de fortune, fait d'un vieux draps traînant, abandonné, pour faire stopper l'écoulement de sang de la large plaie qui s'était dessiné dans ta chair, Que tu avais repris le chemin du manoir, plus remontée que jamais.... Assez pour presque faire disparaître la douleur qui immobilisait son bras gauche. Quelques regards curieux, d'autres inquiets, quand tu entre dans ce QG sans un mot et un regard, d'un pas qui laisse claquer tes talons sur le plancher. Tu sembles savoir ce que tu veux, et personne n'a envie de se mettre dans tes pattes lorsque tu te trouves dans ces phases, rares, mais existantes... Ironique écho à l'homme qui fait de même. Liés mêmes dans un moment pareil.
Et sa voix résonne, tes pas se coupent. Tout ton corps semble se figer alors que cette voix, qui devait apaiser tout tes maux... Ne fait qu'accélérer ta combustion. Et sans même que tu n'ai le temps de refréner l'entrain de ton être qui se mouve sans ton consentement préalable, tu avais marché en sa direction. Mais je ne veux pas. Tu es le dernier être sur ces terres damnées que j'ai envie de voir. Parce que je te déteste. Parce que tu m'as mentit. Parce que tu m'as trahit.
Avant que tu ne puisse reprendre contenance, et calmer le battement affolé et nerveux de ton cœur sous ta poitrine, ta main s'était déjà abattu avec une rare violence sur cette joue qui était sienne. Un geste qu'il t'avait tant de fois offert, mais qu'il fut rare de te voir user à ton tour, quand, toi, tu préférais jouer de tes crocs et de tes griffes... Mais, ces dernières ne restaient pas en restes, car, au vu de leur longueur, cette gifle fut terminée par la rencontre inévitable de tes griffes sur sa peau, venant marqué sa pommette masculine de deux coupures nettes et carmins, quelques gouttes de son sang souillant le plancher. Tu recules, par réflexe. Tes yeux osent enfin rencontrer les siens. Tes yeux où ne brûle plus que l'enfer dans lequel il avait plongé votre paradis.
« Ne prononce... Plus jamais mon prénom, Faustian. »
Parce que tu ne le mérite pas, tu ne le mérites plus. Parce que tu as bafoué son honneur, autant que sa confiance. Une fois de plus. Une fois de trop.
« Ne pense même plus à moi non plus. Tu n'es plus rien. Disparais, maintenant. A moins que tu veux que tout le monde assiste à la manière dont Blanche Béatrix Wolfman a tranché la gorge et vidé de son sang Belial Abandon Faustian comme le porc qu'il est. »
Un court instant de silence. Tu essayes de retenir cet autre sentiment. Tu ne veux lui offrir que la haine, la colère. Il ne mérite pas de voir le reste. Cette plaie à vif qu'il a laissé sur son sillon, et pourtant, entre tes lèvres elle se glisse, malgré tout tes efforts.
« Comment j'ai pu espérer... Autre chose que ça de ta part... C'est tout ce dont tu es capable. Décevoir. Trahir. Briser. Je me porte bien mieux sans toi... Poison. Dégage. DEGAGE ! »
Et, la louve blessée que tu es lui tourne alors le dos, visiblement prête à repartir, aussi vivement qu'elle fut arrivée... Maintenant que tout ces mots qui te brûlaient les lèvres depuis des jours avaient finalement pu être prononcé. Ô, Belial, comme elle te haïs...
Instinctivement tu la vis se diriger vers toi et tu savais que cela n’allait pas être pour une étreinte romantique bien au contraire. Ton masque ayant quitté ton visage alors qu’elle se trouvait à mis chemin. Il ne fallut que quelques secondes supplémentaires pour que tu finisses par sentir un claquement typique, une douleur singulière auprès de ton visage. Les griffes ayant empiré l’acte qu’elle venait de réaliser. Ce n’était pas la première gifle que tu prenais, le premier coup que tu encaissais mais celle-ci fut clairement plus déplaisante que toutes les autres. Etait-ce à cause des spécificités de ses ongles ? De ses phalanges ? Ou alors aussi de par la situation, la complexité sentimentale et un tout émotionnel complexe. Tu t’étais tout bonnement mordu la lèvre en guise de première réaction alors qu’elle déballait toute sa haine actuelle, tout son désagrément de par la situation complexe en laquelle vous étiez. Elle en avait même fini par te menacer, une nouvelle fois ce n’était pas la première fois mais encore et encore tout cela était différent de ce dont à toi tu étais habitué. Tu avais pour la toute première fois toi-même tout jeté en quelque sorte pour satisfaire ton ego mais-est ce qu’une première erreur de ta part, une première conséquente valait tout cela ?
Même s’il s’agissait d’elle tu bouillonnais déjà intérieurement de par son acte. Trop de personnes ces derniers jours s’étaient permis de toucher à ton être. Individu que tu étais qui adorait être tactile avec les autres mais qui détestait la réciprocité sans que ton consentement fût énoncé. Tu inspirais dès lors de façon bien plus bruyante, ton expiration se faisant tout aussi audible. Il n’y avait le moindre tremblement en ton être mais tu étais clairement à deux doigts de faire plus qu’effleurer tes limites. Tu fermas donc les yeux deux petites secondes comme pour canaliser tout ton être non pas pour te donner du courage mais pour canaliser ta rage insondable. Elle pouvait te reprocher des choses mais tu trouvais cela hypocrite de sa part de t’attaquer ainsi alors que tu savais qu’elle, elle aussi… Elle avait jeté tout tu ne sais pas combien de fois, piétinée tes efforts te laissant dans le flou total. Tu fis donc quelques pas en sa direction pour la rattraper en sans plus de cérémonie, sans le moindre avertissement tu vins saisir un de ses poignets pour la forcé à se retourner au moins. Ta poigne étant impériale, ferme à souhait sachant pertinemment qu’elle allait qui sait planter ses griffes en ta main pour te faire lâcher prise ou vouloir te gifler de nouveau.
« - Ose… Encore… Lever la main sur moi Blanche… Amour ou non… Je te b.r.i.s.e.r.a.i. »
Le tout prononcé sur un ton glacial, encore plus impersonnel et dénué d’émotions que tout ceux que tu avais pu arborer, soumettre à l’ouïe d’un autre. Il n’y avait pas une once de crainte, une once de remords, pas une seule aussi infime soit elle étincelle d’humanité. L’empathie totalement jetée, totalement sacrifiée sur l’autel de ton image.
« - Alors maintenant tu vas clairement m’écouter Blanche Béatrix Wolfman, tu as bien entendu je ne me répéterai pas. »
Tu soupiras longuement comme pour toujours tempérer tes envies meurtrières à son intention sachant néanmoins que tu ne devais pas trébucher, te vautrer dans tes travers. Tu n’avais jamais été bon pour jouer l’apaisement quand l’autre se faisait hostile de base et non pas peureux, soumis à tes précédents châtiments.
« - Tu vas calmement m’expliquer ce que tu veux savoir sur ce qui s’est passé ces derniers jours et je te répondrai mais si je vois ta putin de main broncher une nouvelle fois… Tu finiras par me supplier. Est-ce que cela est bien rentré en ton esprit étriqué ?! »
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❝ l'animosité comme beauté ❞ | ft. blanche | fini Mer 10 Mar - 9:52
L'ANIMOSITÉ COMME BEAUTÉ
Brisée dans ton élan, ton espoir de t'envoler. Evidemment, tout aurait été si simple. Trop simple. N'était-ce au final pas ce que tu attendais de lui? Il te l'avait promis, non? De ne plus te laisser partir? Malheureusement, tu étais la mieux placée pour connaitre les maux et les vices qui consumaient vos êtres, et que Belial n'était pas du genre à poser le genou à terre pour te supplier de ne pas quitter ses cotés. Et les mots qui suivent le prouve. Cette bouche qui était capable des plus belles éloges, il y a quelques semaines encore, usée cette fois si seulement pour ne laisser transparaître qu'une rage sans fond, comme s'il n'y avait jamais rien eut entre vous. C'était peut être ça, le plus douloureux. Plus douloureux encore que tout les sévices physiques qu'il avait pu te faire subir par le passé, de gré ou de force.
Les yeux rivés sur lui, tu écoutes, mâchoire serrée, ses menaces. Ta main est parcourue d'un léger frisson.... Comme si cette simple mise en garde ne résonnait que comme un challenge, un défi... Mais tu arrives à la refréner. Car tu savais qu'aujourd'hui, il n'y avait la place pour aucun jeu, ni aucune pitié. Et que, comme pour toi... L'affront avait été trop grand pour se laisser dompter par les sentiments complexes et chaotiques qui vous liaient l'un à l'autre. S'il n'y avait pas tant de passage, d'yeux et d'oreilles attentives (et tu étais la mieux placée pour savoir que bon nombres de petits oiseaux ici étaient très à l'écoute, car tu étais leur reine) Tu aurais surement céder à tes pulsions. Cette envie de lui sauter à la gorge. Qu'il réponde dans la plus intense des violences. Peut importe, n'aurait-ce été la plus belle des vengeances, que de mourir entre ses doigts et le laisser se consumer de chagrin et de regret quand il se rendrait compte qu'il s'était privé de l'étincelle qui donnait un sens à sa vie?
« C.... Calmement t'expliquer? »
C'est qu'il te prenait pour une idiote, en plus. Comment osait-il. Comment pouvait-il. Ton sang ne fait qu'un tour, Blanche.... Mais tu te plies à sa règle. Non, elle ne lèvera pas une seconde fois ses mains sur lui, mais.... Elles vinrent se poser sur ses épaules sans douceur et vivement, pour le repousser brutalement et le plaquer contre le mur le plus proche, ignorant la douleur sourde qui engourdissait son bras. Imposant son visage en face du sien, atteignant presque sa hauteur sur le haut de ses talons aiguilles. Presque.
« Es-tu si stupide ?! As-tu réellement besoin que je te fasse un putain de dessin ?! »
Comme pour éviter qu'il se dégage de lui même et ai symboliquement le dernier mot sur ces gestes, tu le relâches alors et recules. Le nez faiblement plissés, les sourcils froncés à l'excès. Comme si son simple contact, sa simple vue te dégoûtais le plus profondément du monde.
« Je veux TOUT savoir ?! Pourquoi tu as été exhibé, bien que tu as surement mille raison de l'être, comme le connard que tu es ?! Pourquoi Alastor m'a menacé si promptement dans son bureau ?! Qu'as-tu fait pour te le mettre à dos ?! Quelle nouvelle STUPIDE idée t'as traversé l'esprit, et as-tu réalisé pour mettre en péril ta vie, ça, je m'en branle, mais mon propre RANG ?! »
Tu déglutit. Ta gorge est sèche. Ta respiration, saccadée. Quelque chose lie tout ça. Tu le sais très bien. Ce n'est pas un hasard si lui aussi à décidé de t'esquiver. Qu'Alastor se penche sur cette histoire.
« Je jure... Que si tu lui a fait quoi que ce soit... »
Tu ne prononces pas son nom. Tu sais qu'il sait... Tu sais surement que ça ne fera que l'agacer. Son nom était-il si sacré pour que tu n'oses même pas le dire de ta bouche perfide? Alors qu'il n'avait jamais été que le triste dommage collatéral d'avoir réussit à faire naître quelque chose en ton cœur que tu pensais perdu à jamais. Que vous aviez finalement, sur un commun accord, décidé de cesser. Pour ne le laisser qu'à Belial... Qui lui, fut éternel. Intemporel. Et voilà ce qu'il en faisait. Il pouvait tout avoir... Et voilà qu'une fois encore. Il vous brisait.
Tu ne faisais qu’un peu plus jouer sur la corde sensible comme tu avais su le faire avec tout le monde. Elle n’y faisait exception sur ce point alors qu’elle éleva la voix une nouvelle fois. Les actions se couplant aux paroles pour témoigner de sa colère même si tu n’allais t’écraser face à cela bien au contraire. Ne te nourrissais-tu pas du chaos ? De l’anarchie ? Prédateur aux envies des plus étranges, tu te repaissais sans la moindre vergogne sur elle aussi qu’importe ce qu’elle avait toujours représenté. Chasseur aux normes inexistantes tu eus même droit à une pièce du puzzle qui t’avait échappée ces derniers jours. Alastor s’était aussi mêlé de l’affaire comme tu l’avais supposé sans pouvoir le confirmer. Tu étais néanmoins partagé entre la satisfaction de l’anarchie mais plus que tout le désagrément d’un instant qui échappait à ton contrôle toi qui avait toujours préféré avoir tout en mains. Toujours dos au mur en bien des sens même si tu jouais encore avec le feu, tu n’allais pas plier face à Blanche malgré ce qu’elle représentait et surtout vis-à-vis du sujet qui vous attendait. La vérité allait être abjecte à l’image de la créature désacralisée que tu étais même si pour la première fois n’était-ce pas toi qui détruisait ?
La vraie question que tu te posais néanmoins en ce moment précis était de savoir si son acte, ce mouvement de te plaquer contre ce mur relevait du fait d’avoir levé la main sur toi. Une nouvelle fois tu ne comptais faire de fleurs à Blanche qu’importe ce qu’elle représentait et tu avais déjà trouvé comme annoncer le tout. Ton aura impie s’élevant alors qu’elle ne devait être que colère, ta magie venant prôner le même sentiment que tu avais insufflé à Judas. Les deux mains choisissant de venir se saisir des hanches de ta moitié tracassée pour amplifier l’effet de ton pouvoir néfaste pour faire naître et démultiplier le désir en elle. C’est sans guère plus de cérémonie que tu vins lui offrir un bien long baiser, lui en dérober définitivement un tout en te blottissant du mieux que tu pouvais contre son être. La chaleur grimpant comme l’intensité jusqu’à ce que tu coupes soudainement le tout, jusqu’à ce que tu mettes fin à cet échange arraché. Arraché tout comme la dignité du fameux bras droit que tu avais piétiné. La manche de ta veste atterrissant contre tes lèvres comme si tu venais les nettoyer, y ôter une saveur peu plaisante sur le moment.
Ton pouvoir vint se rendormir aussi rapidement même s’il allait y avoir quelques secondes de battement avant qu’elle ne reprenne consistance et totale fureur. Assez de temps pour lui faire lâcher prise, la poigne de chacune de tes mains venant se saisir de ses avants bras pour lui faire lâcher prise.
« - Définitivement de vous deux lorsque vous êtes forcés c’est toi qui embrasses le mieux. Sinon je pense qu’il ne te faut un dessin plus précis. Je sais que tu as peut-être des tendances exhibitionnistes mais tu as compris ce que j’ai fait et on ne va pas entrer en les détails ici. »
Des propos bien sarcastiques qui furent prononcés sur un ton des plus froids et dénués de la moindre empathie. Ta main ne tarda à se lever pour rejoindre le cou de la louve, la plaquant sans ménagement contre le mur opposé. Visage baissé pour lui faire face tout bonnement. Tu n’avais fini de cracher ton précis venin surtout de par le sujet que tu avais à clarifier, à enfoncer.
« - Je me demande vraiment si tu es bête à ce point Blanche. Je t’ai dit bien des fois en un premier temps que je ferai tout pour te garder mais je crois que tu n’as pas compris que cette parole n’est pas que porteuse de bonnes nouvelles. Tu crois que j’ai déjà envisagé de faire dans la charité en mon existence ? »
Inspirant, expirant d’une façon qui témoignait d’un rare agacement de ta part tu n’avais pas fini d’enfoncer le clou alors que ta poigne se resserrait pour la dissuader de tout geste déplacé.
« - Combien de tes amants à qui tu n’as ôté la vie après le premier soir j’ai envoyé moi-même outre-tombe déjà ? Tu croyais qu’il y ferait exception, tu croyais qu’il allait être exempt de ma vindicte ? Tu sais que s’il est vivant c’est car Alastor existe et aucunement à cause de toi. La seule misérable contrainte que j’ai est effectivement d’Alastor par rapport toi, ni plus ni moins. »
Tu avais la farouche envie de faire voler ta main en prime, de laisser la paume de celle-ci s’écraser contre ses joues à multiples reprises mais pour l’instant tu te retenais. Tu savais qu’elle allait encore déborder tant en des paroles qu’en des faits.
« - Pour une fois que c’est moi qui balaye tout. On est quitte je suppose maintenant non ? »
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❝ l'animosité comme beauté ❞ | ft. blanche | fini Ven 12 Mar - 10:33
L'ANIMOSITÉ COMME BEAUTÉ
A quoi est-ce qu'il jouait? Cette sensation, elle est loin de t'être inconnue. Ces mains, impérieuses, qui saisissent tes hanches, alors que tu aurais voulu que plus jamais il ne te touche, colère aveugle qui t'enrage. Mais, pas de peur, ou de colère. C'était autre chose qui montait en toi... Ou plutôt, qu'il faisait monter en toi. Un désir, sombre, artificiel, qui n'en avait pourtant pas l'air moins vrai. Ce feu, que tu connais si bien, Blanche, pour en être la reine. Ce feu que, pour une fois, tu ne désire aucunement ressentir. Mais tu n'y peut rien. Il fait de toi sa proie, de force, même si tu ne sais pas trop pourquoi... Pour le moment. Et il y a ce baiser. Ce baiser où tu rêves de lui arracher les lèvres de tes crocs. De planter tes griffes dans sa gorge pour un si grand affront. Mais tu n'en feras rien, et la seule chose que tu sauras faire... C'est y répondre. Pas le moindre contrôle sur ce corps qui, l'espace d'un instant, ne t'appartient plus. Tu es son jouet, sa marionnette, et si d'habitude, ce fait te plait honteusement... Ici, il n'en est rien.
Dès que sa bouche quitte la tienne, tes yeux saveur miel se rouvrent, Et fixe avec fièvre, mélange de haine et de désir, ce geste qu'il dessine de sa manche. la sensation de ce don s'affaiblit peu à peu, mais pas assez rapidement pour que tu ais le temps de reprendre contenance, et de céder à tes pulsions. Heureusement, sans l'ombre d'un doute, car tu auras désobéit avec grand plaisir à cet interdiction qu'il avait tenter de t'imposer... Il peut surement le sentir, en saisissant tes bras, qu'ils sont parcourut un instant d'un élan, d'une envie, d'un désir autre. Celui de lui faire du mal. Oh, tant de mal... A la place, tu te trouves là à devoir l'écouter, supporter sa voix, ses mots, et cette horrible vérité enfin rétablie... Tu sens ton cœur rater un battement. Et tu ne réponds pas tout de suite, dans cet instant de flottement. Venait-il de te donner un aperçu de ce qu'il avait fait subir à Judas? Empoisonner son esprit... Et corrompre son corps? Mais jusqu'à quel point? Judas... Bien trop fort, et pourtant si fragile. Qui sait jusqu'où l'esprit de ton immonde amant avait pu aller, simplement pour asseoir sa domination sur ce qu'il devait considérer comme son ultime rival. Un terrible obstacle. Cet homme qu'il devait surement rêver d'éliminer. Mais qui fut bien l'un des seuls qu'il n'avait pas le droit de toucher. Quelle ironie. Et évidemment que ça devait le ronger. Le rendre fou. Du moins, plus qu'il ne pouvait déjà l'être. Ton imagination, bien trop fertile, te laisse apercevoir des scènes mentales qui te donnent la nausée. Sans pouvoir savoir si tu fut bien loin... Ou terriblement trop proche de la vérité.
Alors, tu t'étais contenté de le fixer, en silence, sans même vraiment le voir. Ton cœur, caché sous ta poitrine, battant nerveusement, si fort que tu le sens et le ressent jusque dans tes tempes. Tu ne cherches même pas à te dérober de cette prise ferme sur ta peau de marbre. Ton souffle est brûlant, mais pas pour les bonnes raisons, cette fois. Tu le laisses donc finir de dire ce qu'il avait à dire. Asseoir ce droit et ce pouvoir qu'il avait sur toi, ou qu'il pensait avoir sur toi... Ce n'est que ses derniers mots qui arrivent à t'arracher une réaction. Un faible mouvement de tête, que tu lèves vers la sienne pour retourner fixer tes prunelles dans les siens. Ta bouche finit par se mouver, lentement. Ta colère, ton feu s'est transformé en une haine muette et sourde, qui fait trembler les muscles, et nécrose le cœur.
« Nous sommes loin d'être quitte, Belial. »
Peut-être était-ce pire pour lui que tu n'utilises pas son nom de famille pour émettre une distance... Mais que ta bouche, pourtant si fiévreuse, prononces ce prénom avec une telle froideur. Oh, il lui payera. Pour le moment, elle ne savait pas comment. Quand. Mais il lui payera, et de la pire des manières.
« Maintenant lâche moi.... Et va au diable. Je ne veux plus jamais te revoir. »
Tu ne flanches pas. Tu ne bouges pas. Tes yeux ne quittent pas les siens... Et presque trop sagement, dans un manque de violence qui ne te ressemble pas, et qui ne présageait rien de bon... Tu attendais que ses ignobles mains te lâchent enfin, pour pouvoir partir. Enfin. Parce que c'était fini.
Tu maintenais donc fermement ta prise comme pour la dissuadé de faire n’importe quoi, comme pour la dissuadé de lever encore une fois la main sur ta personne pour te faire lâcher prise. De par ce simple acte peut être que tu avais fait en sorte que les choses dégénèrent plus que nécessaire suite à l’aveu que tu avais fait. Tu ne doutais pas du fait qu’elle devait s’imaginer bien des scénarios vu que tu n’avais voulu entrer en les détails de l’inacceptable, de l’infâme là où cela était déjà bien trop horrible à narrer avec une certaine censure. Tu le voyais ce regard t’éviter en quelque sorte bien trop pensif cherchant à recoller les différents bouts alors que ces derniers jours prenaient donc sens aux yeux de celle qui était censée être ta moitié. Vous étiez sans doute mués chacun par un objectif commun, par une envie en réalité identique qui n’était autre que la vindicte. Toi tu avais en parti satisfait la tienne mais celle de Blanche venait juste de naître et en un sens tu te demandais comment elle allait vouloir te faire payer cela. L’escalade de violence autant physique que psychologique était une chose que vous connaissiez que trop bien. Tout n’était qu’une question de temps là où pour chaque pas que vous faisiez en avant vous finissiez par chuter, reculer plus tard.
Allais-tu donc exaucer sa demande ? Oui tu comptais lui donner, lui offrir cette maigre faveur pour l’instant. Ton emprise finissant par se desserrer alors que tu faisais attention à ses mains à elle de tes yeux vagabonds sachant que pouviez être des plus perfides l’un et l’autre. Ce n’est qu’une fois l’action totalement accompli que tu reculas d’un pas et la fixas pour répondre aussi froidement à ses mots.
« - On n’a jamais été quitte. »
Absolument jamais et non pas seulement depuis ces dernières années mais plutôt depuis votre vivant et au fur et à mesure tu avais cette sensation… Que tout n’était que réellement trop exacerbé la concernant, même ta rancœur actuellement car tu ne ressentais la moindre compassion. Tu bouillonnais et pourtant tu faisais ton possible pour ne pas déraper plus que nécessaire et sûrement pas en ce lieu alors que l’envie ne te manquait pas. Ne l’avais-tu pas assez mis en garde de la valeur qu’elle avait à tes yeux ? De ce que cela pouvait engendre en déviances et imprévus, en acte des plus déplacés…
« - Et on ne le sera jamais. »
Un aveu alors que tu acceptais de plus en plus les propos d’Edelweiss encore une fois… Tu reculas d’un pas en prenant une grande inspiration faisant comprendre à ton amante d’un geste que rien n’était terminé.
« - Et définitivement tu me reverras, quand c’est la bonne question mais malgré tout cela je suis… Un homme de promesse et je suis convaincu que tu te rappelles ce que je t’ai promis. »
De ne pas la laisser partir de nouveau ? Cela allait nécessiter des excuses, du temps et bien plus même et cela était difficilement en tes cordes.
« - Entre amour et haine la frontière est fine n’est-ce pas ? »
Une dernière parole sans le moindre sourire tu lui tournas le dos dès lors et commença à quitter les lieux pour ne point vous donner en public plus que nécessaire. Il te fallait aussi extérioriser un certain mal être proche de la rage tout bonnement. Un soupir se faisant ouïr alors que tu serrais les poings. Qu’il était amusant de voir à quel point vous n’aviez quasiment pas besoin d’autrui pour vous détester présentement.