Avatar : Shokudaikiri Mitsutada (Touken Ranbu) - Ben Barnes
Âge d'apparence : 30 ans
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En couple avec : Charline
Autre(s) compte(s) : Jamie H. - Darya A. - Charles K. - Alec G - Uriel S.
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Esthef Belgrade
Un Homme avec un plan
(end) Coeur Emmêlé - Charline Mar 30 Mar - 15:00
Apaisement Post-discours
ft. Charline
Epuisé. Voilà ce qu’on était quand nos pieds foulent le sol de notre bureau, que notre corps se glissent dans l’escalier pour rejoindre l’appartement. Affublé de notre trench camel, notre costume vert gris cintré, cravate rouge de circonstance, chemise presque noire. On les avait enffumé. En témoigne encore cette aura terrible qui nous habille, ce regard froid qui balayent les marches, à peine avions nous posé le pied au cœur de l’Usine que l’Univers pour toutes les âmes présente c’était assombrit. Rage froide. Rien ne pouvait nous tempérer, enfin du moins rien ne présence. Et encore ils pouvaient tous s’estimer heureux, pour ne pas dire chanceux, que Charline nous ait quelques peu adoucit.
Carnage chirurgical.
Et l’Insolent. Robin. Rien que de penser à son nom, notre mâchoire se contracte de rage. Il n’était plus que poussière. A peine un déchet, résidu sous nos chaussures vernies. Ne rester de son être qu’une lettre d’excuse, suffisante. Probablement faites sous la menace. Si peu. On est pas enfant de cœur. Retire habile nos chaussures, sagement rangée, dépose le trench sur le porte manteau, une main dans notre chevelure doré, un soupir poussé, alors qu’on se défait de l’oppressante cravate. On avait enchainé avec un discours, cette conférence de presse. Epuisé.
« Charline ? »
Demande simple alors que notre voix lézarde doucement les murs, on se demande ce que tu as fait en notre absence, tout est si calme. On se souvient t’avoir laisser un gros pull, une chemise, un jogging, et autre fantaisie notoire de notre dressing, et on se demande dans quel accoutrement on va te retrouver. Peut-être t’es tu endormie à nous attendre, la nuit ayant déjà emplie le ciel de sa parure étoilée. Nos doigts glissent sur le comptoir de la cuisine, on te cherche. Retire la veste de notre costard, qu’on dépose sur une chaise à l’égal de la cravate, les effluves délicate de thé pour envelopper nos narine, on ferme un instant les yeux, et laisse nos pas nous guider. La porte du salon entrouverte, on te trouve là, parfaitement assise, le nez plongé dans des lettres, lunettes sur le nez délicatement posées, la lueur de la lampe pour t’éclairer. Notre regard te dévore, alors qu’on s’adosse à l’encadrement de la porte.
On se délecte de ta vue dans notre chemise. On se retient de ne pas fondre vautour sur toi.
« Charline. »
Notre voix douce, ne cherche pas à t’effrayer. Glisse notre corps jusqu’à toi, viens se placer à l’arrière du fauteuil, entoure tes épaules de nos bras, un baiser qui se perds dans ta nuque.
« Cette chemise te va bien mieux qu’à moi, c’est indéniable. Qu’écris tu donc de beau ma beauté ? »
dispo rp : Messages : 180Points de Bonheur : 614Avatar : Marianne von Edmund - Fire Emblem Three Houses + Anna PopplewellÂge d'apparence : 25 ansSigne Astro : Signe de la FèveRôle : DodoMétier : Institutrice/Chercheuse à l'Observatoire/Membre de l'œilInventaire : Sac de petits cailloux + Filtre d'amour +Chewing-gum repasPouvoir : AnxiogèneEn couple avec : Esthef Autre(s) compte(s) : Judas + Romane + Malone
Charline Dodgson
Sweet Calamity
(end) Coeur Emmêlé - Charline Mar 30 Mar - 15:29
Cœur emmêlé
Les mots sur le papier se sont faits tardifs. Après avoir prélassé notre corps dans l’eau chaude, on avait un peu erré dans l’appartement, découverte d’une terre qui nous était inconnue. On a exploré les pièces comme on explore un musée, ne touchant qu’avec les yeux, notant chaque changement apporté entre la demeure de ses souvenirs et celle qu’on arpentait maintenant. Une tasse de thé fumante à la main, les cheveux relevés dans un chignon ne tenant qu'à la force d’un crayon, une de tes chemises trop large pour seul vêtement. On avait refait le lit dans un sourire d’adolescente qu’on ne s’était plus connu, on avait grignoté quelques fruits, explorer ta bibliothèque pour se plonger dans un vieux roman d’aventures qu’on avait lues, il y a des siècles, nous semble-t-il. Quand le soleil s’était fait couchant, on s’était rappelé qu’on avait une vie dehors, que le bonheur de ta peau n’était pas une excuse pour négliger tout le reste. Alors on avait emprunté du papier à lettres et de l’encre, nous aussi nous avions du travail.
Nous étions à la quatrième ou cinquième lettres, le reste posé en une petite pile soigneusement pliée. Une lettre pour Dundee, lui dire qu’on passerait sous peu prendre de ses nouvelles, qu’on apporterait de quoi manger pour qu’il n’aille pas à se préoccuper d’autre chose que du retour d’Opal. Deux lettres pour divers élèves, une autre pour Ellen, dire qu’on voudrait passer bientôt au domaine, car il y avait à parler des derniers événements. Puis celle qu’on écrit en ce moment, une lettre pour Charles, s’excusant du manque de correspondance des derniers jours, demandant si la folie des dernières heures l’avait épargné lui et ses proches. On traçait les formules de fin habituelles quand ta voix nous fit relever la tête.
Posé dans l’encadrement de cette porte, tu ressembles à une figure tentatrice. Un sourire pour t’accueillir, on ne dit rien de la légère trace rouge qu’on voit sur ton col. On se doute que le travail a été sanglant, mais on en a assez de parler boulot, on voit déjà à ta posture le corps trop tendu. Alors on accepte tes bras et ton baiser dans un gloussement. Les lunettes qu’on vient poser quand on renverse la tête sur le dossier pour te regarder.
— Quel-Quelque lettr-tres. Je vou-voudrai voi-voir Ell-Ellen et le co-compa-pagnon de mo-mon frè-ère bient-tôt. Je vou-voudrait au-aussi avo-oir des nou-nouvel-elles de quel-quelques élè-èves et a-amis.
Un soupir cependant quand on pose la plume dans un sourire.
— Mai-Mais je vai-vais arrê-êter pour aujour-jourd’hui.
Étire notre corps avant de passer une main sur la tienne, se relever légèrement. Notre regard accroche une seconde ce qu’on devine être des gouttes de sang sur ton col. Ajuste ta chemise machinalement.
— Tu doi-ois être exté-ténuer. Qu-Qu’est-ce que tu veu-veux fai-aire ?
charline et Esthef petit mot doux
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Esthef Belgrade
Un Homme avec un plan
(end) Coeur Emmêlé - Charline Mar 30 Mar - 15:41
Apaisement Post-discours
ft. Charline
Le gloussement léger qui s’échappe de tes lèvres, mélodies à nos oreilles qui ne se délectent toujours que de toi, douceur indicible qu’on ne saurait trouver en d’autres lieux, en d’autres endroits. Nos narines qui s’imprègnent de ton odeur.
« Combien d’élèves as-tu en ce moment ? »
On veut en savoir plus sur toi, connaître un peu plus de ton monde Charline, parce qu’on t’a tellement assommé du nôtre un peu plus, et qu’il nous dévore déjà suffisamment pour qu’on est pas l’envie impérieuse d’en parler plus pour le moment, on veut seulement se noyer à mesure de toi, à mesure de tes mots.
On regarde la plume et le papier déposé sur la table, la grâce de tes doigts. Glisse les nôtres, le long de ta nuque, baiser avide sur tes lèvres. On te regarde qui te redresse, détaille la peau de tes jambes nues, l’éclat de tes cheveux, tu n’imagine pas Charline à quel point tu es désirable, maintenant tout le temps. On passe nos bras sous tes cuisses, te soulève, on ressent le besoin de te toucher, t’agripper.
« J’ai faim, je vais faire à manger, tu as des envies particulières ? »
On t’emmène, entre dans la cuisine, embrasse, dévore ta nuque, te dépose sur le plan de travail, plonge notre regard dans le tien, dépose notre tête sur tes cuisses, c’est tellement dur de te lâcher.
« C’est terrible comme tu es belle. »
On se détache lentement de ton corps, attrape de quoi cuisiner, assiette, verres à pied.
« Un peu de vin ? »
On découpe agile rapide les légumes, avant de les verser dans la poêle chaude.
« A quels amis, quels élèves tu écrivais ? Si ce n’est pas indiscret bien sur. »
Un sourire doux sur nos lèvres, curiosité. Peut-être aussi parce qu’on est piqué.
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Charline Dodgson
Sweet Calamity
(end) Coeur Emmêlé - Charline Mar 30 Mar - 16:57
Cœur emmêlé
Terrible ces mains sur nos cuisses, quitte le sol avec une facilité qui nous surprend. Mais c’est loin d’être désagréable, Esthef, bien au contraire, plongée dans le travail, on n'avait pas vu l’heure, ni laissé de la place aux cris de notre estomac. Désormais, on sent la faim nous tirailler quelque peu, alors on se laisse entraîner jusqu’à la cuisine, toute accroché à toi, tes lèvres sur notre nuque ça nous fait réaliser combien ça nous avait manqué, combien l’autre est une drogue aux ravages aussi grands que celui de la poudre. Quand on ferme les yeux pour se délecter de toi, caresser tes cheveux. Aucune préférence sur ce qu’on mangera, on n’est pas difficile, peut-être la faute à l’âge. Le verre de vin au bord des lèvres, quand tu chantes notre beauté, on y croit. Ça nous fait rougir, depuis combien de temps, on ne s’est pas sentie belle comme ça ? On le pense aussi, tu sais, que tu es beau à tomber. On se dit que tu en as dû faire tourner, des têtes, quand on de détail du regard on se demande ce que toutes et tous ses autres ont vu chez toi. Sous le regard brûlant on voit une certaine candeur, sous ton sourire carnassier on voit de la chaleur. On ose croire que cet Esthef il n’y a que nous qui le connaissons.
— As-t-tu peu-eur de la concu-curence ?
Un léger sourire quand on avale la première gorgée de vin, qu’on pousse un soupir d’aise à sentir le doux breuvage sur notre palet. Peut-être pas aussi connaisseuse que certains de nos frères et sœurs, mais on côtoie la boisson depuis si longtemps qu’on a finie par en savoir plus que les autres. On note donc que tu aimes les bonnes bouteilles, on suppose que ça colle aussi à ton personnage. On aime cette idée de découverte, démêler le vrai Esthef du maire, l’homme en face de nous du prédateur.
— Ne t’inqui-quiète pas. J’ai des dé-défauts, mais je ti-tien mes pro-promesses. Il s’ag-git de deu-deux réfu-fugiès, je vi-viens chez Ell-Ellen plu-plusieurs foi-fois par mo-mois donn-donner des le-leçons. Ces pe-petits on-ont beau-beaucoup sou-soufferts. On ne peu-peut pas en-encore leur garan-rantir la sécu-curité alors à défau-faut ont les arm-armes par le sa-savoir.
Même si ce n’est pas suffisant et que tant que nos personnages sont ce qu’ils sont censés être, ni toi, ni nous, ni personne ne pourra prétendre vivre en paix. Tant de démons à abattre, Esthef, des fois, on s’imagine prendre les armes dans une dernière grande bataille, mais ça ne reste qu’un rêve, qu’un fantasme. On avait dit à Opal vouloir être guerrière et forte, au final, on ne reste que la petite professeure cloîtrée dans ses peurs.
— Je ne comp-pte plus le nom-nombre de perso-sonnes à qui je trans-ansmet ce que que je sai-ais. La plu-plart sont des en-enfants, d’aut-tres des adultes peu édu-qués. J’essay-aye d’appor-pporter quelque cho-ose à un maxi-ximum de pers-sonnes, j’aime à croi-croire que ça fini-nira par m’ai-m’aider à gérer mon anxié-été et que, peut-être, un jou-jour, je pour-rais donn-donner rai-raison à Opal, qu’on est pas ce que Ma-Mad à écrit, qu’on peu-peut évolu-uer, s’affran-anchir de son contrô-ôle.
On se laisse choir sur le sol pour aller dans le salon, attraper la lettre presque finalisée écrite pour Charles, on te la tend, avant de grimper de nouveau ce plan de travail, presque un trône de là où on est. Et on veut te montrer qu’on n'a rien à cacher.
— Lu-Lui aussi j’essay-aye de l’aider. Ou c’est lui qui m’ai-aide, je ne sai-ais pas trop. J’ai co-connue sa mè-mère… C’étai-était ma mei-meilleure amie. On s’est quittées il y a… Des décénnies dé-déjà ? Ell-Elle voul-lait une fami-famille, elle sai-sait comm-comment ça m’aurai-rait blessé à la lon-longue de la vo-voir cons-construire ce que je ne pou-pourrai jama-ais avoir. La main qui passe sur notre ventre, vieux réflexe quand on évoque la sécheresse de notre corps. Elle a eu un-un fils. Elle lui a donn-donné mon no-nom d’ho-homme. Il me par-parle d’elle, je lui par-parle d’elle aussi. Nous somm-ommes amis. Tu sais, je n’en ai pa-pas beaucou-oup.
Simple fait rapporter, et si on sourit on appréhende la pitié dans ton regard. Alors on vient chercher le contact, te prendre tout contre nous.
— Tu as peu-eur que je t’échap-appe. Tu sai-sais, j’ai peur au-aussi. Mai-Mais je ne regr-grette pas. J’ai aimé beau-beaucoup, mais jama-ais qu’u-une person-onne à la fois. Tu me pl-plais Est-thef. T-toi, pa-pas ton voisi-in.
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Esthef Belgrade
Un Homme avec un plan
(end) Coeur Emmêlé - Charline Mar 30 Mar - 18:31
Apaisement Post-discours
ft. Charline
Un sourire en coin qu’on ne peut réprimer quand on t’entends soupirer d’aise à la saveur du vin entre tes lèvres. Notre verre qui se glisse à la rencontre du tien pour trinquer, tintement léger, alors qu’on vient finalement prendre une gorgée du délicieux liquide. Ta question nous a fait tiquer, à piquer notre égo, jaloux on l’est mais ce n’st pas pour autant qu’on veut t’étouffer, ou même te contrôler. Grille agréable les légumes, pointes d’épices, avant de préparer le poisson dans une seconde poêle, pointe d’huile sur les légumes, noisette de beurre pour le poisson.
« J’espère qu’on parviendra à le faire. Offrir un monde où ils peuvent se sentir en sécurité. »
On est ambitieux, mais pas pour devenir tyran. On délaisse ce qui cuit, quand on te voit sauter du perchoir, alors que tu reviens une lettre entre tes doigts. Et on se sent stupide, capricieux Charline. On dépose doucement la lettre, a l’abri de tout ce qui pourrait la tacher.
« Je te fais confiance. Je suis capricieux, je sais. »
Nos bras passent autour de ta tailler quand on te voit toucher ton ventre, enfouit notre visage, écoute les mots qui coulent de tes lèvres, s’enfouit un pu plus à mesure que tu parles, contre ton ventre doucement posé sur tes cuisses, resserre notre étreinte. Le Silence pour habiller l’atmosphère quelques secondes. Un soupir doux entre nos lèvres.
« Je suis content que tu es des gens autour de toi, des amis. C’est important. Il m’a l’air d’être une personne douce, ce Charles. Je trouve ça beau que sa mère lui ai donné ton nom. »
Nos lèvres viennent agripper les tiennes, mutine, notre regard pour couver le tien.
« Si je le pouvais … »
On te donnerait Charline, on te donnerait tout, si on le pouvait, bien que nous-même on ne voulait pas d’enfant si c’était pour toi, si la chance nous été donné, on ne réfléchirai pas. On accepterait. On replace une des mèches derrière ton oreille.
« Je t’offrirai tout ce qu’il est possible de t’offrir Charline. »
Notre corps qui glisse éteint le feu des poêles, vient mettre la table d’un pas if, quelques fleurs, deux trois bougies joliment allumées. On vient te porter jusqu’à ta chaise, t’installe, avant de venir te servir et de nous asseoir à notre tour.
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Charline Dodgson
Sweet Calamity
(end) Coeur Emmêlé - Charline Mar 30 Mar - 20:42
Cœur emmêlé
Les doigts qui se perdent dans tes cheveux, le plus drôles, Esthef, c’est que le premier réflexe qu’on a eu, c’est de s’excuser. S’excuser pour notre nom, s’excuser qu’un enfant né de l’amour porte l'identité d’un enfant né dans la folie. On a vu cet héritage comme un fardeau, on en a voulu à Céleste à mettre un tel poids sur les épaules de sa chair. Mais ce n’était pas de sa faute, tu sais ? À Céleste, on a menti. On ment comme toi en vérité. Mais à toi, on ne veut pas mentir, à toi, on ne cachera pas la laideur, on veut t’accorder cette confiance qu’on a refusée à Céleste des décennies plus tôt.
— Mai-ais tu ne peux pa-pas.
Et nos doigts qui glissent contre toi, caresse douce, sans reproche. Le sourire doux sur nos lèvres, parce que ce n’est pas de ta faute si on ne peut pas mettre au monde. Ce n’est pas de ta faute si on nous refuse la possibilité d'enfanter. C’est… Comme ça, c’est injuste, tu vois.
— Et mêm-même si tu le pou-pouvai-ais, je n’e-en voudra-ait pas. Je pou-pourrais le tu-tuer. Je su-suis pro-probable-blement tro-trop dange-gereuse pou-pour donner la vie. No-Notre mon-monde aussi.
Un monde où notre propre sœur règne en tyran, un monde où des monstres comme Alastor existent. Oh, même si on en avait la possibilité, on ne le ferait pas. Ce serait égoïste, aucune vie ne mérite de naître dans la fosse à purin qu’est Wonderland depuis plusieurs siècles.
Dernier sourire avant de se laisser porter, passe les bras autour du cou, respire ton odeur au creux de ton coup. Ce qu’on a besoin maintenant, c’est juste de guérir un peu plus si l’histoire le permet. Avec toi, on pourrait. Glisser ton corps contre le nôtre et juste oublier tout le reste. Quelques heures d’une douce amnésie pour affronter la cruauté de notre univers. C’est tout ce qu’on demande pour l’heure, une pause dans cette éternité.
Quelques coups de fourchette, délicieux ce que tu as cuisiné. Admiratif, parce que la seule chose qu’on n'a jamais su faire c’est les pâtisseries. Mais dès qu’on sort du spectre de la douceur, on ne sait plus rien faire de nos mains. Même les légumes que tu découpes, on n’aurait pas su faire. La dernière fois qu’on s’est mise aux fourneaux pour cuisiner autre chose que du sucre, on a failli s’immoler. Un autre grand mystère qui entoure notre vie.
— San-Sans faç-çons, c’est par-parfait comm-comme ça. Je ne te sa-savais pas aus-aussi bon cuisi-sinier.
Mange d’un bon appétit, admire que malgré ton statut tu prépares toi-même ce que tu manges. On note les différences entre Hector et toi. On se dit que ce gros rustre ne t’aura pas tout pris. Ça nous rassure, quand on avait franchi la porte la dernière fois, on avait été terrifié à l’idée du monstre qu’il allait faire de toi. Mais monstre tu n’en es pas un. Pas avec nous en tout cas. Incomparable à ce que peuvent être les monstres que nous on connaît. Et alors qu’on mange on t’observe, note chaque petite mimique, détail, qui rythme tes gestes. Quand on a fini notre assiette, on attend sagement, sait déjà que tu vas t’empresser de demander quel genre de dessert on aimerait. Mais on estime que tu en as assez fait, Esthef, que c’est à notre tour de te soulager, de t’écouter, de tirer un trait sur cette terrible journée.
Alors on se lève, traverse la pièce jusqu'à toi, gracile quand on s’assoit sur tes genoux, capture tes lèvres dans un geste tendre.
— Mer-Merci pour ce re-repas. Mai-Mais cesse de te cou-ouper en quatre pou-pour moi. Fai-Faiso-sons ce que toi tu a-as envie. Tu a-as eu une du-dure jour-journée ap-près tout…
charline et Esthef petit mot doux
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(end) Coeur Emmêlé - Charline Mer 31 Mar - 11:03
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On ne peut pas, bien qu’on aimerait. Et en même temps Charline, on te sourit simplement à la suite, on n’est pas fait pour être père Charline, on ne le veut pas pour ne pas finir comme le notre. On sait que tu aurais fait une mère incroyable cependant, mais il n’est pas bon d’appuyer plus sur ta plaie, on ne le veut pas.
On sourit à te voir savourer le repas qu’on t’a préparé, c’st notre petite chose à nous la cuisine.
« Tu me flattes. J’ai toujours aimé me perdre en cuisine, j’attendais que tout le monde pour m’y essayer. Étrangement ça me détends, et puis au moins je suis sur de ce que j’ingurgite. »
Un petit clin d’œil, souriree amusé, malgré la part d vérité, on est parano un peu des fois tu sais, alors on cherche à tout contrôlé, il y a peu de gens qu’on laisse entrer, qui peuvent pénétrer chez nous, dans notre antre secrète. Et bien qu’on y passe pas souvent ça reste notre lieu de presque paix.
Tu es plus rapide que nous pour finir ton assiette, alors on s’active un peu, refuse de te faire attendre, alors qu’on englouti nos derniers morceaux de poissons, alors que sans qu’on ne le réalise tu t’es levée, glisse ton corps contre le notre, sur nos genoux. On se détnds sur notre chaise, dévore tes lèvres alors que tu viens de toi-même nous embrasser.
« Toi. C’est tout ce que je veux. »
On niche notre visage dans ta nuque, on te love contre nous. Et on réfléchit ce que l’on veut, on a si peu de soirs que l’on passe ici, que l’on passe loin de notre bureau, du canapé du petit salon.
« Viens avec moi dans le lit. Cela fait si longtemps que je ne suis pas vraiment allongé dedans. »
Un rire doux entre nos lèvres, une fois n’est pas coutume, on t’attrape, te soulève, pour rejoindre la chambre, s’échoue notre corps le tien sur le lit, un long soupir d’aise entre nos lèvres.
« Merci d’avoir fait le lit »
On apprécit ce genre de petites attention simple. On vient chercher tes bras, glisse notre corps contre toi.
« Parle moi de ce que tu aimes. Manger, faire, chanter… »
Apprends nous Charline, Apprends nous toute les parts de toi.
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Charline Dodgson
Sweet Calamity
(end) Coeur Emmêlé - Charline Mer 31 Mar - 15:21
Cœur emmêlé
On s’étonne de cette nouvelle, on pourrait te dire qu’on s’y est allongé quelques heures plus tôt, mais quand la remarque s’apprête à franchir le bord de nos lèvres, on en comprend réellement le sens. C’est pourtant bien dommage que le travail t'assomme au point de ne pas retrouver ton chez-toi le soir, on n'imagine pas les mauvaises nuits qui doivent accompagner les journées harassantes dans le bureau. Il n’y a que quelques marches entre ton antre et le lieu des opérations. Pourquoi ne montes-tu pas, Esthef ? Soucieuse quand on te regarde, les habitudes qui reprennent le pas.
— Fai-Fait l’effor-ort de monter le soi-oir. C’es-est importa-ant pour ton équili-libre, sinon ça revi-vient à ne jama-mais sortir de la sphè-phère du trav-vail, ce n’est pas repo-posant.
Sous nos doigts les plis des draps, on n’est pas inquiète, pas encore, mais on voudrait quand même que tu prennes soin de toi. Tu nous traites en reine mais on ne voudrait pas que ça t’épuise, tu vois. On en revient au même constat de fragilité, peut-être est-ce dans une volonté de te changer les idées qu'il obtempère. Allongée, on regarde distraitement le plafond, réfléchit à ce qu’on pourrait ne partager que tu ne saches pas déjà. Puis on réalise que si on avait parlé de la poudre et don, de l'infertilité et la peur de se laisser aller à l’amour de nouveau on n'avait jamais parlé du reste. De toutes ces petites choses qui font partie de notre quotidien, détails triviaux, on trouve presque ça drôle. Avec toi, on a fait le chemin inverse, commencé à parler du plus profond et du pire avant de débattre de la couleur préférée.
— Hm… J’ai-aime bien cuisi-siner aussi. Mais je sui-uis incapa-able de faire au-autre chose que des pati-tisseries. C’est un vrai myst-tère, on n’a jamai-ais su pourqu-quoi. On s’est de-demandé si ce n’étai-ait pas une male-lediction.
Quand on se retourne pour te faire face, on énumère aussi la lecture, le fait qu’on lise des choses très diversifiées par curiosité, même si notre préférence se tourne vers les contes et les légendes, parce que c’est ce qui plaît le plus aux enfants. On te parle aussi de l’écriture, du fait qu’on a noirci de nombreuses pages au cours de notre vie, écrit quelques livres, créé quelques histoires aussi. Qu’on s’était pris d’une passion pour la recherche sur nos propres origines, qu’on avait théorisées un millier de choses sur nous-même, pour se sentir active, pour se dire qu’on ne respecte pas impuissante face aux événements. On te parle des fleurs dont ont fait la culture, des fusions qu’on tente, ça apaise de faire pousser des plantes, on y trouve une forme de sérénité, c’était un peu notre marque de fabrique. On te dit qu’on ne chante pas vraiment, même si on nous a toujours dit que notre voix était très jolie. On te dit qu’on chantonne de temps en temps, sans jamais oser sortir de vrais mots de notre bouche à cause du bégaiement. Les berceuses qu’on chante aux enfants sont des mélodies sans paroles, discrètes. Et on te supplie de ne pas nous demander de chanter, c’est trop gênant. Quand on pense enfin avoir fait le tour, on te demande :
— Et to-oi ? Que fai-fais tu quand tu ne prépa-pare pas ta conquê-ête du monde ?
charline et Esthef petit mot doux
dispo rp :
Messages : 167
Points de Bonheur : 635
Avatar : Shokudaikiri Mitsutada (Touken Ranbu) - Ben Barnes
Âge d'apparence : 30 ans
Signe Astro : La Couronne
Rôle : Natif
Métier : Maire de Neverland
Inventaire : Chance Liquide
Pouvoir : Hypnose
En couple avec : Charline
Autre(s) compte(s) : Jamie H. - Darya A. - Charles K. - Alec G - Uriel S.
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Esthef Belgrade
Un Homme avec un plan
(end) Coeur Emmêlé - Charline Sam 3 Avr - 13:12
Apaisement Post-discours
ft. Charline
On entends tes mots Charline, et même si on sait pertinemment que tu as raison, cela n’empêche qu’on ne peut rien te promettre, parce qu’on juge perte de temps que de monter ces escaliers, quelques secondes, quelques minutes que l’on pourrait user à tellement d’autre chose. Parce qu'au contraire de ce soir, habituellement il n’y a personne pour nous attendre, rien de particulier qui nous donne envie de nous dépêcher de rentrer. Alors on hoche doucement la tête.
Un sourire doux sur nos lèvres quand finalement le sujet disparaît, que tu viens de toi parler, un sourire taquin qui mu finalement sur nos lèvres alors qu’on vient mordiller ta joue.
« Hâte de gouter tes pâtisseries. »
Un caprice, un peu plus, un peu moins, et puis on se laisse aller à boire tes paroles, ton amour de la lecture qu’on a pas, cette candeur dans ton regard, dans le choix de tes lectures, on se dit Charline que tu aurais fait une mère formidable, même si on ne le prononcera pas. Puis l’écriture, la perfection de ta calligraphie, les pages noircies de litres et litres d’encre, à l’orée d’histoire autant belles que terrible, on a toujours été fasciné, admiratif de cette calligraphie parfaite, quelques éclats dans notre regard d’y repenser. Puis, tu parles de tes recherches, on se surprends, avant de trouver tout cela bien logique on en aurait probablement fait de même à ta place.
Puis les fleurs, les berceuses, toutes ces jolies choses qui font que tu es toi, qui dépeignent tes traits dans leur infinie finesse, tendresse. On se surprends à rire légèrement quand tu nous supplie, jusqu’à ce que se retourne le sujet à notre égard.
« Pas grand-chose je dois te l’avouer »
On roule doucement, le dos confortable contre le matela, le regard perdu à la faveur du plafond.
« Je profite de mes moments de libre pour cuisiner, souvent en avance pour la semaine, histoire de toujours avoir quelque chose pour contenter mon estomac. Avant j’aimais sortir, j’aimais aller au cirque, c’est là-bas que j’ai connu Susan d’ailleurs, je te le présenterai, il est incroyable. Il m’arrive parfois de me perdre au bar d’Absinthe, d’y boire un verre de profiter un peu des gens. Je passe le plus clair de mon temps à travailler, il m’en reste peu pour le reste. Parfois Daphnis vient à la mairie, on trinque à coup de chocolat chaud pour lui et de café pour moi. Parfois c’est Opal qui vient passer. Les gens partent, les gens viennent. Je n’ai jamais vraiment l’impression d’avoir le temps. Et puis je ne le prends pas vraiment non plus. »
Un soupir léger entre nos lèvres. On ne peint plus. On joue bien trop peu de piano, bien trop peu de violon. On court après un temps qu’on a pas. Qu’on a plus.
« Mais j’admet que les balades sur les toits à la nuit tombée viennent parfois me manquer. »
dispo rp : Messages : 180Points de Bonheur : 614Avatar : Marianne von Edmund - Fire Emblem Three Houses + Anna PopplewellÂge d'apparence : 25 ansSigne Astro : Signe de la FèveRôle : DodoMétier : Institutrice/Chercheuse à l'Observatoire/Membre de l'œilInventaire : Sac de petits cailloux + Filtre d'amour +Chewing-gum repasPouvoir : AnxiogèneEn couple avec : Esthef Autre(s) compte(s) : Judas + Romane + Malone
Charline Dodgson
Sweet Calamity
(end) Coeur Emmêlé - Charline Sam 3 Avr - 15:49
Cœur emmêlé
On détail ton profil, ton regard tourné vers le plafond. On se fait la réflexion que cela fait bien longtemps qu'on n'avait pas eu des conversations aussi simples, aussi calmes. L’impression de vivre les expériences d’une autre vie, quand on s’accordait encore le droit de rêver aux petites choses, de parler sans notre plume pour s’extasier sur la moindre trivialité. Alors on se tourne aussi, observe le plafond comme on observe un ciel étoilé, cherche les constellations invisibles et on se dit que ça faisait longtemps que la nuit n’avait pas été aussi sereine, ça faisait longtemps qu’elle n’était que terreur pour nous. Quand tu prononces le nom de Susan on laisse échapper un petit rire, peut-être faudra-t-il un jour qu’on te sorte notre arbre généalogique.
— Oh, mai-ais je n’en dou-oute pas. Il s’avè-vère que nous somm-mmes très proche lu-ui et moi… Sourire taquin quand on tourne innocemment la tête vers toi. C’e-est mon ne-neveux et m-ma plu-plus gran-ande fier-erté. N’en déplai-aise à sa mère.
Petit sourire satisfait, quand on retourne à la contemplation du plafond. On se dit qu’avec Susan, on avait réussi, au moins. Réussi à ne pas être monstre, réussi à ne pas être laide. On ne l’avait pas fait pleurer comme on a pu faire pleurer Vanille, ni même déçu comme on a pu décevoir beaucoup d’autres.
Et ça nous rend tristes ce que tu dis. Dans ta voix, perce la fatigue des vieux hommes, la nostalgie d’une époque plus simple. Pour nous, le temps est si long qu’on ne sait parfois pas quoi en faire, nous, on a le luxe d’errer. Toi non, te sent obligé de remplir chaque seconde. On a écrit sur ça aussi, des nouvelles et des poèmes sur ce temps qu’on perçoit si différemment. Quand on vient chercher tes doigts, on se demande dans une légère pointe d’angoisse si le temps que tu as pris pour nous te portera préjudice un jour.
— Et au-aujourd’hui-hui, c’étai-tait du temps perd-du ?
On se tourne sur notre flanc, observe l’expression de ton visage dans la douce pénombre. À la lumière de la lune, les ombres dessinent sur ton visage quelque chose de plus beau encore. Quand on fait le point de cette folle journée, on est partagée. Une partie de nous s’en veut de t’avoir cédé, l’impression toujours idiote d’avoir écouté une pulsion égoïste alors qu’on sait ce qu’on y perdra à la toute fin. Mais une autre partie a envie de collectionner des journées comme celle-là. Outre tes bras, il y a eu les sourires, le sentiment d’une normalité et d’un souffle d’air retrouvé. On a envie de croire que ce n’était pas si puéril que ça, si stupide et que cette sérénité qu’on ressent en ta présence, on ne devrait pas en avoir honte.
On a découvert un Esthef qu’on ne connaissait pas avant. Et contre toute attente, ce qu’on avait pris pour un désir brut de se sentir femme s'avérait être plus que cela. Quand on t’observe, on caresse l’idée que ce n’est pas juste ce que tu offres qui nous attire. Il y a toi, cet inconnu qui murmure dans le noir ses regrets, ce garçon qui revient du sang sur sa chemise, mais le soir même poêle des légumes colorés un sourire candide aux lèvres. Et on se dit qu’on voudrait rester avec ce garçon-là, aller à la faveur de la nuit explorer les toits, prendre le thé en se racontant tout est rien, expérimenter en cuisine, la peau tâchée de farine, des mets nouveaux. On se dit qu’on aimerait bien partager ce quotidien-là, ne pas juste se donner dans le plaisir même si on redemande volontiers.
— Moi-Moi je ne trou-ouve pa-pas.
Un sourire pour éclairer notre nuit.
— Dis, tu m'emmè-mènera sur les toi-toits ?
charline et Esthef petit mot doux
dispo rp :
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Esthef Belgrade
Un Homme avec un plan
(end) Coeur Emmêlé - Charline Sam 3 Avr - 17:38
Apaisement Post-discours
ft. Charline
On te regarde avec cette surprise dans le regard, quand tu viens nous parler de Susan, avant d’éclater de ce cristallin rire, on se sent bête un peu, qui étions nous après tout, face aux années que tu avais déjà vécu, aux âmes que tu avais mille fois croisées et qu’on ne découvrait qu’à peine.
« Un jour il faudra vraiment qu’on compare nos connaissances, que j’arrête de vouloir te présenter des gens que tu connais déjà. »
Un sourire esquissé, on se noie un peu dans ton regard. Ce moment avec toi c’est une appartée, une pause dans notre monde, un moment qu’on ne prends jamais, mais qu’on voudrait voir durer. Glisse tes doigts à la faveur des nôtres, resserre notre prise sur leur douceur, et puis les mots qui franchissent tes lèvres. Notre tête qui se secoue. Se tourne notre visage face à toi Charline.
« Jamais. Jamais le temps avec toi ne sera du temps perdu. Je n’ai aucun regret, et je n’en aurais jamais. Je suis avide d’en voler encore plus. »
On est sincère, tu es l’exception de tous nos chapitres, tu es le Roi Charline, la pièce la plus importante, celle qu’on veut le plus protéger, mais aussi la plus imprévisible. C’est aussi cette part qui nous rends avide de toi. Personne ne peut toucher notre âme comme tu le fais. Roule notre corps, pour surplomber le tien sans t’écraser.
« On ira sur les toits. On parlera des étoiles, de la lune, on écoutera les ivrognes qui passent, les amoureux qui s’embrassent. On s’oubliera, on s’aimera sur les toits Charline. »
Parce qu’à nos yeux il n’y a rien de plus parfait que les toits, parce qu’il n’y a rien de plus beau que toi. Et lié les deux et semblable à nous demander à quoi ressemble le paradis ou l’éternité. On ne saurait quoi d’autre penser. Notre jardin secret à nous il est là-bas. Notre liberté. Sur les toits. Nos lèvres pour sceller cette promesse à la rencontre des tiennes.
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Charline Dodgson
Sweet Calamity
(end) Coeur Emmêlé - Charline Sam 3 Avr - 22:10
Cœur emmêlé
Et ça réchauffe notre cœur plus que de raison, le sourire qui vient s'accentuer, incontrôlable, c'est un si beau cadeau que tu lui fais, sûrement un des plus précieux. Ses yeux dans les tiens, la promesse d'autres jours comme celui-là, d'autres éclats de quotidien. Loin des drames et de tout le reste, Juste toi et nous, comme n'importe quel couple. C'est une idée qui lui plaît. Si tu savais, Esthef, comme rien n'est normal depuis trop longtemps.
On accueille ton baiser avec douceur, t'entraîne contre nous pour te serrer dans nos bras, ferme les yeux, sent les battements de cœur contre le sien. C'est doux, Esthef, ça fait fondre comme jamais.
— J'ai hât-te.
Murmurer au creux de ton oreille, on ne veut pas que demain se lève le soleil, comme on se surprend à attendre avec impatience la suite. On s'excusera auprès d'Opal d'être aussi idiote, auprès des promesses murmurées sur les tombes de ceux qu'on a laissés derrière nous. Pardon, mais on doit avancer, pardon, mais on veut respirer, pardon, mais on veut arrêter d'être cette enfant morte qui marche pourtant. On veut vivre, même si ce n'est que pour une poignée de décennies.
— Mon Esth-thef.
Caresses dans tes cheveux, caresses dans ton dos. On ne questionnera pas le sang, ni même les horreurs que tu devras gérer demain. Ce soir, la nuit, est notre et on décide de t'offrir un peu de rêve et d'étoile, un ciel que personne d'autre que toi n'ira connaître. Quand nos mains glissent de ta nuque à ton torse, nos baisers qui ne te laissent pas moyen de t'échapper, alors qu'on découvre ta peau petit à petit.
charline et Esthef petit mot doux
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Esthef Belgrade
Un Homme avec un plan
(end) Coeur Emmêlé - Charline Dim 4 Avr - 12:58
Apaisement Post-discours
ft. Charline
On laisse notre corps se lover contre le tien, laisse notre sprit par les battements régulier de ton cœur être bercé, on pourrait rester ainsi toute une éternité si il le fallait, si on nous oubliait ici Charline, à la faveur de la lune, à la douceur des étoiles et des néons, des lampadaires qui illuminent l’extérieur. Tu sais Charline, ça nous rappelle quand on dansait avec Susan y’a quelques années. Loin du monde. Loin de notre vie elle-même.
Nos yeux qui se ferment à ton murmure.
Morphée entourant notre corps de sa douceur, on pourrait dormir ici Charline, on pourrait se laisser mourir ici. La douceur de tes doigts dans nos cheveux, la chaleur dans mon dos à mesure que ta main se déplace, un soupir d’aise entre mes lèvres. Mes bras qui serrent un peu plus ton corps contre le mien.
« Ma Charline. »
On prends le temps de savourer chaque son, chaque inflexion de ton prénom de cette possessivité qu’on a finalement le droit d’exprimer. On savoure le moindre de tes baisers, on en est drogué Charline, drogué à toi, tes bras tes soupirs, la douceur de tes geste, jusqu’à ta voie, porte du paradis.
Nos doigts qui se perdent sur ta joue. T’es belle Charline si belle.
« Un jour je t’épouserai. »
On rêve, on se perds, on s’échoue Charline, là, où les autres ne nous voient jamais. Là où la pureté nous habille encore, là où les songes parsement nos peaux d’étoiles et de diamants.
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Charline Dodgson
Sweet Calamity
(end) Coeur Emmêlé - Charline Dim 4 Avr - 19:06
Cœur emmêlé
Ma Charline. C'est plus doux que la dernière fois. Oh, il y avait eu de l'amour à n'en point douter, mais on ne saurait te le décrire, c'était sobre, légèrement distant. Comme ci dès le départ, il avait mis un fossé... Ou peut-être était-ce nous ? On ne sait plus trop, cela remonte à si longtemps. Mais il y avait cet écart dès le départ. Une volonté de se protéger, de rester conscient des différences qui se feraient de plus en plus en grande au fil du temps. Et ça avait été le cas, Esthef, à tel point que le fossé était devenu faille infinie, tellement loin l'un de l'autre que ça en était devenu irréversible. On aimait, mais c'était douleur et prison. On aimait, mais on était seuls. Ça avait fini dans le bruit du verre et le craquement des os.
Mais toi, tu poses le "ma" avec douceur et plaisir, comme une sucrerie, comme une promesse d'infini. Comme si on avançait au même rythme. On ferme les yeux, déguste chacun de tes mots. Quand nos lèvres embrassent ton cou quand on te serre contre nous. Jusqu'à que tu lances que tu nous épouseras. Dans ta voix aucun doute, et ça nous fait lâcher le rire léger. On se demande comment tu fais pour être aussi sûr de toi, pour ne jamais douter.
— Po-our que tu m'épou-ouses, il fau-aut que je te di-dises oui. Et si-si je te répo-ond non ?
Léger sourire quand on vient attraper ton regard. Oh, on sait, tu insisteras. Tu vas insister parce que tu es buté. Mais on aime cet aspect-là de toi aussi. On aime cette idée que jamais tu n'abandonneras, que tu as ce courage qu'on n'a pas.
— Il va fa-fallo-oir que tu in-insis-sistes beaucou-oup, tu sais ?
On ne dira pas oui aussi facilement, celer une union, c'est sceller autre chose qu'une simple vie commune. C'est un engagement particulier et qui se réfléchit. On ne veut pas te voir brûler les étapes, Esthef. Resserre un peu plus notre étreinte.
— Et si pou-our comm-mmencer, on profi-fitai-ait d'une premi-mière nui-nuit ?