dispo rp : Messages : 73Points de Bonheur : 44Avatar : Sylvain Jose Gautier (Fire Emblem Three Houses) + maxence danet-fauvelÂge d'apparence : Fin de la vingtaine (26/30 ans)Signe Astro : Signe de la fauxRôle : NatifMétier : Pièce Blanche : CavalierInventaire : -Pouvoir : Vue perçanteEn couple avec : -Autre(s) compte(s) : Judas + Romane + Charline + Malone
Jasper S. Lowell
Holy Crowns
lurking in the woods ▬ feat diane. Dim 25 Avr - 16:31
Lurking in the woods
Sursaut quand ta voix s'élève. La bête est donc fourbe, elle se cache, elle se camoufle dans le sommeil pour prendre de cours ses proies. On note dans un coin de notre crâne l'information, les Hommes sont dotés d'une subtilité qui nous a toujours fait défaut. Oh, on se doute même que c'est plus pénible pour toi que pour nous. La pudeur n'est en rien dans nos habitudes, on a appris à vivre en dehors des codes propre aux habitants des villes. Pourtant, plus que tes formes, ce sont tes mots qui nous surprennent. Hausse un sourcil, on ne comprend pas vraiment où tu veux en venir.
— Ce que je préfère ? Je ne sais pas. Ton arme est belle, tu es belle aussi. Navrée, j'oublie parfois qu'être regardée est gênant.
Alors on te tourne le dos, fausse interprétation, comme-ci ton invitation était un reproche. Oh, Crowe, tu n'as pas idée de la guerre de patience que c'est de nous faire danser sur ce genre de piste. On n'a pas la réplique, pas la rythmique. Certains nous pensent naïve pour ça, peut-être l'est-on réellement. Après tout, on a laissé Aslan nous culbuter et abuser de notre hospitalité, on a laissé Judy partir en pensant qu'elle reviendrait nostalgique du foyer, on a laissé tant de gens douter de notre intellect. Et quand tu te plains du froid c'est la mascarade qui continue.
— Comment veux-tu que je réchauffe ? Le feu serait bien plus efficace, tu devrais venir dans le salon.
lurking in the woods ▬ feat diane. Lun 26 Avr - 18:37
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feat Diane ▬ press play ►
Une fois encore. Une fois de trop. Diane et sa candeur. Incapable de comprendre le sous-entendu.
Crowe en devenait presque désespérée de voir qu’elle n’arrivait définitivement pas à faire passer la moindre allusion. Mais il fallait aussi admettre que ça avait un côté amusant, bien qu’un peu déroutant. La brunette la complimenta alors elle ainsi que son arme, sans véritablement répondre à sa question. Pas le choix, la bretteuse y alla de façon plus… directe.
Lorsque Diane lui tourna le dos, elle s’approcha d’elle, enroula ses bras autour d’elle, avant de poser le menton sur son épaule. Puis elle reprit la parole :
─ Diane, fais un effort je t’en supplie. La question n’est pourtant pas compliquée. Mais par acquit de conscience, je reformule. Qu’est-ce qui est la plus belle, moi ou ma lame ? Si tu devais absolument ne regarder que l’une ou l’autre ; moi ou mon katana, rassure-moi… elle saisit alors ses joues entre son pouce et son index et d’une impulsion, la força à tourner sa tête pour regarder son visage : tu préfères me regarder moi j’espère ?
Elle pouffa alors de rire, attendit la réponse avec impatience alors qu’elle lui faussa compagnie, voyant que son autre allusion avait aussi bien échoué que la première. Désastre. Mais elle suivit néanmoins son conseil, elle se dirigea dans le salon :
─ Eh bien allume-donc ton feu alors. Et prépare-moi à manger aussi. J’ai l’estomac dans les talons. Faim de louve, bien qu’on ne sache dire quelle chair elle voulait véritablement manger, vu les œillades nuptiales qu’elle offrait à une Diane, probablement une nouvelle fois incapable de comprendre leur signification. Sois une crème et ramène-moi mon katana aussi.
Quant à la bretteuse, toujours vêtue de sa simple serviette comme rempart à sa nudité, elle s’affala sur la chaise et ferma alors les yeux. Laissant ses autres sens prendre le relai. Elle s’imprégna des odeurs, des petits bruits à l’intérieur comme à l’extérieur de sa bicoque, puis elle brisa une nouvelle fois le silence :
─ Je sens d’autres odeurs que la tienne. Tu reçois souvent de la visite ?
Pas qu’elle avait quelque chose contre cela, mais si c’était le cas, la bretteuse aurait aimé ne pas être dérangée. Normal… lorsqu’un prédateur chassait une proie, il détestait qu’un autre essayait de la lui piquer.
dispo rp : Messages : 73Points de Bonheur : 44Avatar : Sylvain Jose Gautier (Fire Emblem Three Houses) + maxence danet-fauvelÂge d'apparence : Fin de la vingtaine (26/30 ans)Signe Astro : Signe de la fauxRôle : NatifMétier : Pièce Blanche : CavalierInventaire : -Pouvoir : Vue perçanteEn couple avec : -Autre(s) compte(s) : Judas + Romane + Charline + Malone
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lurking in the woods ▬ feat diane. Mer 28 Avr - 20:42
Lurking in the woods
La proximité nous fait sursauter. Tu sais, Crowe, on est pas trop habituée à tout ça. Les gestes, le langage du corps, on sait le reconnaître chez les animaux, mais chez les hommes c'est tellement compliqué. Et vos mots, vos mots si tu savais. Presque une autre langue. Les bêtes sont honnêtes, directes, vous c'est presque toujours des énigmes, des phrases qui en cache d'autres et on ne sait pas Crowe, on a jamais su décortiquées vos runes.
— Elle est bizarre ta question.
On n'en comprend pas le sens, c'est pas pratique, il n'y a aucune raison pour qu'on se limite seulement à ta vue ou à celle de ton arme. Pourtant tu as l'air d'attendre une réponse, comme-ci il y avait quelque chose de véritablement important là-dedans. Alors on fait mine de réfléchir, sérieusement. Pense pratique, toujours, quand on détaille ton corps de loin. Avec un corps on fait plus de choses qu'avec une lame.
— Je sais pas, toi ? Une épée c'est beau, mais on finit par la connaître par cœur. Les gens c'est un peu plus long, ça parle déjà.
On ne sait pas trop si c'est ce que tu voulais entendre, mais c'est la réponse la plus sensée qui nous vient. On sort de la salle de bain, se dirige vers le salon. Un repas et un feu c'est pile dans nos cordes, aucune inquiétude à te faire, Crowe. Mais quand tu évoques la présence d'autres personne on jette un regard vers la chambre d'ami, l'ancienne de Judy. Le cœur bat un peu plus vite, on étouffe la frustration qui nous prend.
— Plus vraiment.
On passe devant toi, vient caler le bois dans l'âtre avant de craquer une allumette.
— De temps en temps j'héberge des alices le temps qu'ils se remettent de leurs émotions ou des gens qui fuient Crims pour Neverland. C'est plus arrivé depuis longtemps, ceci dit. J'ai quelques amis qui passent aussi, mais ça n'arrivera pas ce soir si c'est ta question. Je le sens, la maison va être vide encore quelque temps.
lurking in the woods ▬ feat diane. Jeu 29 Avr - 17:27
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Pas loin d’un dialogue de sourds. Entre la bretteuse facétieuse. Et l’archère premier degré.
L’ironie n’était pas son fort, mais ça amusait toujours la traqueuse. Ainsi elle oscillait entre le cru et le nébuleux, laissant son interlocutrice dans l’incompréhension à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche quasiment. Crowe s’amusait de ses réactions au moins autant qu’elle le faisait avec celles des autres, bien que Diane était particulièrement amusante ; sans même s’en rendre compte, ce qui était le plus drôle.
« Plus vraiment » Hm ? Son rythme cardiaque… il s’est emballé d’un coup ; je me demande bien pourquoi...
Question qu’elle garda pour plus tard alors qu’elle parlait d’offrir le logis à ceux qui en avaient parfois besoin. D’où les odeurs différentes de la sienne ; logique infaillible. L’archère prétexta ensuite que personne ne viendrait les déranger, bien que ce n’était pas l’objet de sa demande, elle répondit calmement :
─ Simple curiosité Diane. Simple curiosité. Puis elle se permit un trait d’humour : si tu veux, je peux te tenir compagnie pour quelques jours si tu n’as pas envie d’être seule. Tant que je suis nourrie, logée et dorlotée, je peux t’honorer de ma présence quelque temps. On en profitera pour travailler sur les notions d’ironie et d’allusions parce que tu sembles avoir beaucoup de mal avec ça.
Euphémisme. D’un rire moqueur, elle posa alors sa nuque sur le sommet de la chaise, laissant sa chevelure noir-indigo choir dans le vide. D’un léger soupir, elle attendit sagement que son hôte daignât lui préparer un petit quelque chose à grignoter, profitant de la chaleur émanant du feu qu’elle avait allumé. Pas pudique pour un sou, elle resta avec sa serviette pour simple rempart à sa nudité ; elle partait du principe qu’elle n’avait rien à cacher.
Et elle aimait aussi aguicher un peu la dame. Consciente de son potentiel de séduction. Elle semblait même le tester sur l’archère. Incorrigible.
En parlant d’elle, lorsqu’elle revint avec le repas chaud qu’elle lui avait promis, Crowe se permit de la questionner afin de satisfaire sa curiosité :
─ Je vais te faire une confidence ma chère. Je sais des choses que les autres ne savent pas. Je sais lorsqu’on me ment, lorsqu’on est mal à l’aise, lorsqu’on tente de réprimer quelque chose. Tout à l’heure, en évoquant la visite que tu peux recevoir, le rythme de ton palpitant s’est soudainement accéléré avant de revenir à la normale. Je ne peux m’empêcher de me demander… pourquoi cela ? Je tente de deviner tu me dis si je m’approche de la vérité… il y a une certaine visite qui te mets en émoi ? Qui te manque ou qui te fait peur ? Laquelle ? Et pourquoi ? Elle marqua une courte pause, la jaugea de ses saphirs avant de la rappeler à l’évidence : et n’oublie pas, non seulement je sais quand on me ment… mais j’ai aussi horreur de ça.
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lurking in the woods ▬ feat diane. Mer 12 Mai - 15:29
Lurking in the woods
Le discours d'Aslan sur la solitude n'a jamais résonné aussi cruellement qu'aujourd'hui. Est-ce que c'était vraiment le cas, Diane ? Est-ce qu'on collectionnait les invités pour ne pas se retrouver en face de l'armure qui ne serait plus jamais portée ou de la chambre de Judy dans laquelle elle ne mettra plus un pied ? Est-ce pour ça qu'on s'est autant inquiétée de ne pas voir Aslan revenir ? Faut pas avoir peur de la solitude, qu'il disait. Pourtant tout dans notre style de vie trahie cette peur du silence, de l'absence de vie entre les murs. Est-ce que c'est pour ça qu'on allait lui dire oui ? Oui, certainement, c'est que, Diane, t'a jamais été très douée danser avec le silence.
— Hm, si tu veux, j'suis pas contre.
Pour ne pas dire oui, pas vraiment par fierté, juste qu'on a jamais appris à demander. Et quand on te balance une unième réflexion sur ton manque de souplesse avec les mots, tu balayes le tout du revers de la main.
— J'suis pas allé à l'école, j'ai jamais appris comment ça fonctionnait avec les gens. Je ne comprends pas trop les nuances, j'aurai peut-être dû te prévenir, c'est mieux d'être direct.
Simple conseil, alors que tu viens t’affairer en cuisine, préparer quelque chose de rapide. T'as juste ce qu'il faut, tu prévois jamais trop, parce que trop c'est gâcher et qu'avec toi rien ne se gâche. Mais t'as toujours de quoi servir deux assiettes. Les portions sont plus petites mais elles remplissent l'estomac. Ici tout est simple, parce que la simplicité est le seul art qu'on maîtrise, le seul luxe qu'on s'accorde. Quand tu reviens plus tard, c'est armée d'une assiette de gibier avec de la purée. Tu poses le tout sur table, t'assois par pure politesse, parce qu'on t'a toujours appris que tourner le dos à un invité qui mange, c'est tourné le dos au respect. Et il était intransigeant, papa, sur le respect. Mais faut que tu la poses, Crowe, ta foutue question. Soupir, on pose par réflexe nos yeux sur l'armure au coin de la pièce. C'est compliqué, Crowe, on ne comprend pas tous tes mots, mais on comprend l'intention de base. On attend des fantômes, certains vivants, certains mots. Mais ça reste que des fantômes, Diane, des gens qui ne sont plus, par force ou par choix.
— J'sais pas ce que ça veut dire : émoi. J'sais par contre que j'aime pas les menaces, je comprends pas les nuances, mais je sais reconnaître ça. Si tu veux poser une question pose-là, mais m'insulte pas dans ma propre maison, ça ne se fait pas.
Croise les jambes, puis les bras. On aurait presque des allures de figure d'autorité comme ça. Dommage que t'en ai pas conscience, dommage que papa ne soit pas là pour le voir.
— J'ai construit cette maison avec mon père. Il est mort, il me manque. J'avais une fille, fin pas une vraie fille, elle n'est pas sortie de mes cuisses, mais c'est tout comme. Elle n'est pas morte, mais elle est partie et elle ne reviendra pas. J'ai jamais su retenir ma famille, elle me manque, des fois j'espère qu'elle reviendra, mais je ne me fais pas d'illusion.
lurking in the woods ▬ feat diane. Mer 9 Juin - 17:49
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feat Diane ▬ press play ►
Pas contre l’idée d’avoir la traqueuse avec elle pendant quelques jours. Celle-ci esquissa un sourire satisfait à la réponse de la brune. Puis comme elle aimait le faire, elle observa.
Ses réactions lorsque l’épéiste s’exprimait, les bribes d’informations qu’elle glanait lorsque Diane était questionnée. Elle avait beau avoir du mal avec certains concepts dont celui de l’ironie, elle avait au moins le mérite de se dévoiler petit à petit à sa curieuse interlocutrice, pour son plus grand plaisir. Ainsi Crowe apprenait qu’à son instar, Diane non plus n’avait jamais vu l’intérieur d’une salle de classe. Curieusement cela ne l’étonnait pas, pour autant elle ne trouvait rien à en redire et encore moins à critiquer.
─ Je n’ai jamais été à l’école non plus je te rassure. Mais j’ai eu de la chance d’avoir reçu une éducation plus sophistiquée que rudimentaire… et d’avoir énormément voyagé également, en ce sens, j’ai appris beaucoup de choses. Et puis il y a… légère hésitation de sa part avant de finalement se raviser au dernier moment : non rien, oublie.
Puis vint le moment du repas que la traqueuse dégusta sans dire un mot ; préférant se focaliser sur ce que Diane avait à dire et les reproches vinrent rapidement. Visiblement l’archère n’appréciait pas l’ultimatum qui lui avait été posé. La bretteuse garda le silence pour cette fois, elle ne comptait pas se justifier et encore moins s’excuser. Elle avait horreur qu’on lui mente, Diane ne ferait pas exception, peu importe son joli minois.
Comme la bretteuse, l’archère était orpheline. La différente était qu’elle au moins avait eu la chance d’avoir connu son père. Comme elle ne fit pas mention de sa mère, Crowe voulut la questionner dans un premier temps, mais se ravisa finalement alors que Diane continuait son discours et continuait d’offrir des informations bienvenues à son invitée. Celle-ci, une fois son repas englouti goulument, se lécha les babines à la manière d’un fauve avant d’enfin reprendre la parole et ainsi brisé le silence qui s’était installé.
─ Je vois. Tu dois te sentir bien seule parfois dans cette maison sans aucune compagnie. Heureusement que je suis là même si je ne resterai pas éternellement. Elle dodelinait de la tête comme si elle venait de recevoir un compliment avant de reprendre, en profita pour éduquer un peu la petite jeune : « émoi » c’est un synonyme pour exprimer quelque chose qui peut te troubler. J’ai eu un mentor qui m’a énormément appris l’importance des mots, leur impact, leur sens. Tu as devant toi quelqu’un qui pourrait t’aider à comprendre les nuances à défaut de les employer, je ne pense pas que ça soit ton style. Tu es quelqu’un de direct, ça se sait sans même que tu n’aies à le dire. Je vais me permettre d’être directe moi aussi.
Dans un premier temps, elle recula sa chaise avant de se redresser lentement. Puis elle s’approcha de son interlocutrice dans un pas qui pouvait sembler nonchalant, mais qui imitait en réalité un prédateur qui filait sa proie en douceur afin de ne pas l’alerter, de ne pas lui faire peur. Pendant ce temps-là, Diane ne la lâchait pas du regard et devait probablement se demander ce qu’il allait lui arriver.
Ce ne fut que lorsque la bretteuse fut à sa hauteur, qu’elle approcha son visage à quelques centimètres du sien, la regardant droit dans les yeux, la toisa même avec une arrogance qui ne lui ressemblait presque pas si on ne la connaissait pas. Elle était joueuse la traqueuse. Et lorsqu’elle trouvait une proie avec laquelle elle voulait s’amuser, rien ni personne ne pouvait se mettre en travers de son chemin.
─ Je cherchais un moyen de te remercier de ton hospitalité si chaleureuse. T’honorer de ma présence aurait été sans doute un remerciement adéquat. Mais je pense que je peux faire encore mieux. Lorsque je me fais bichonner, j’aime bien rendre la pareille. Pendant qu’elle s’exprimait, sa main vint alors parcourir la chevelure de son hôte, puis ses doigts vinrent resserrer leur emprise sur celle-ci, alors qu’elle approchait son visage lentement, dangereusement vers elle. Je vais te poser une question, tu n’as le droit que de répondre que par oui ou par non, sans me questionner à ton tour. Tu veux me baiser, Diane ?
Lorsqu’elle était directe, elle ne faisait pas semblant.