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dispo rp : Messages : 630Points de Bonheur : 1340Avatar : allen walker ; hwang hyunjinÂge d'apparence : 22 Signe Astro : le calice (27/02)Rôle : •_•Métier : gardien de l'horloge ; réparateur spécialiséInventaire : perlimpinpin (1) ; petits cailloux (1) ; poudre d'escampette (1)Pouvoir : restauration ; aérokinésie ; visibilité des objetsEn couple avec : sa solitudeAutre(s) compte(s) : anaël ; ellen ; nico ; hyacinth
Susan Hourglass
tisane
10h07 w/ aliocha (end) Dim 28 Mar - 5:48
musique
ce sont des poussières de soleil. sur la peau. des parcelles en caresses. le long du bras alangui. dans le vide au bord du lit. des doigts d’hiver délicats. geste infime. sous la chaleur du matin. puis se délient ; recueillir une fleur de soleil au creux de la main. alors
on sait qu’à trois heures, sable des vivants ne se trouvait pas au bord de la mer. déroger à ses règles. constance d’insignifiante stabilité éphémère.
et les sabliers ? son thé ? les aiguilles en cadence ? fragrance mer à la montée du jour. rien. rien et tout. mezcal et menthe ; daisies mariés aux punchs, édulcorés dans la peau. scintillement des yeux à la lenteur de l’éveil s’ancrer dans le réel. cligner. la pluie de poussières lumineuses,
susan le regard y plonge. s’aveugler, chaleur tout entière. silence des rumeurs à travers tes fenêtres. c’est la rue, ton royaume depuis l’aube qui s’anime. cligner. scintillement des yeux
frissonne. la peau frissonne. s’éveiller tout à fait. susan, rouler hors du lit. la souplesse du corps offerte au soleil. s’étirer face au monde – le toit de ta maison. enfiler sous-vêtement, pantalon. secouer ses mèches minuit de jour, une main à travers les cheveux, enfin
se retourner vers toi. scintillement des yeux vaporeux.
wake up.
se pencher à côté de toi. malice, veilleur sans temps. pardon aux aiguilles, c’est congé aujourd’hui.
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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
10h07 w/ aliocha (end) Mer 7 Avr - 1:01
édifier hors les lignes
- musique
Rouler sous les plis, sous les étoles, le toucher saveur à savourer - coton, plénitude, fraîcheur, peau nue. Rouler sous les plis, sous les étoles, quitter Morphée, non, soupirer, râler - coton, reste, lenteur, fraîcheur, reste, Susan, langueur.
Ouvrir les yeux. Il y’a le jour, il y’a les rayons blanc-jaunes, il y’a les murmures lointains de la ville. Soupire. Fermer les yeux. Susan, reste.
Ouvrir les yeux. Il y’a ton visage penché, il y’a les réminiscences des heures passées, il y’a les parfums de liqueurs, il y’a tes cheveux noirs. Minuit ? Souffler. Il est trop tôt. Tu es trop debout. Sourire.
Attraper ton bras, te faire chuter, chahuter - là, à côté, viens là. Capturé ! Sourire. Enroulé ! La couette qui sera ta geôlière - oui, je fais de toi un sushi, un loukoum, une bobine. Rire. Quelle manque de pudeur, monsieur. Se redresser, mains sur les hanches, hanches en balance. Vous n’êtes plus nu. Malice, pétillements - le réveil en merveilles, doucement, lentement, maintenant.
Un, deux, trois - sorcière, saute hors des draps !
Inspecter les habits épars, les soies froissées, les rideaux étirés. Dans le miroir de ma coiffeuse, je vois : mes cheveux en pagaille, le bleu en flots de noeuds, la pâleur des joues, le jaune des yeux. Dans le miroir de ma penderie, j’admire : plastique épileptique ; je vois : une marque rouge sur ma fesse gauche. Oh. Grimace. Indignité, seconde du titre.Aurais-je dansé à m’en meurtrir le fessier ? Malice qui redouble. Nudité impudique.
Cherche parmi les cintres petits soldats de cuivre organisés, une blouse de satin noir aux broderies fauves, un pantalon cigarette fauve aux coutures noires.
Café ? Mes mains jusqu’aux tiennes - je veux les emprisonner, je veux les joindre, je veux les jouer. C’est qu’il me faut manger - de te toucher. C’est qu’il me faut combler - les appétits ravivés.
Toujours, toujours, toujours toucher. Encore, encore, encore manger.
Je descends, je t’entraîne. Escalier, quatre à quatre.
Fruits ? Charmante idée que d’avoir débarrasser la table avant d’être allé me coucher - manies maniaques, utiles en cet instant. Je disparais dans la cuisine - tic, tac, quelques minutes - mais qui sont-elles au fait ? Minutes ? Non, non, il n’y a pas de temps ici, il n’y a pas de temps entre nous.
Plus tard est mort hier. Tu mens, il va mourir demain. Chut, chut, chut ! Baba chut ! Yaga chut !
Une coupe de viennoiseries et de biscottes dorées. Une assiette riche de morceaux de poires, de pommes, de fraises - cerises, où êtes-vous ? Tes lèvres, je regarde. Ah oui, ici. Souvenir. Ton goût. Émois. Piano. Mouvements. Rougeurs. Fièvre. Tacite. Allons, Sorcière, aujourd’hui a des promesses qui méritent toute ton attention.
Je m’assieds.
Un morceau de poire, une gorgée de café. Le calme d’un matin aux annonces de l’été. J’aimerais que nous prenions un long et serein petit-déjeuner. J’aimerais que nous puissions jouir de notre fatigue sans veillée et de notre ingénue gaité.
Pouvons-nous ?
Avant que je ne t’invite à arracher le papier-peint de mes murs, dis-moi, Susan - mon pouce sur ma bouche, essuyer le sucre qui perle Quelle couleur serait la plus saillante pour chacun d’eux ? Bleu ? Noir ? Transparente ?
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Susan Hourglass
tisane
10h07 w/ aliocha (end) Mer 7 Avr - 6:24
musique
t’as les yeux qui s’ouvrent ; aliocha on se retrouve.
velours cerise sur les lèvres en sourire. se redresser ; vouloir. se faire plus debout encore. il est trop tôt trop tard pour rendormir le regard. ce sera toujours trop tout. sourire en retour gardien de rien les défenses devant tes yeux
aliocha n’existent plus. car tu as vu. alors chuter sans s’y attendre. avec la voix établir son existence ; la protestation.
espèce de
qui dans la gorge éclate en rigole. que les draps l’emprisonnent. c’est un matin comme ceux de ses sept ans. roulé-boulé dans les draps blancs. entre rire entre indignation. jeter le regard vers la fenêtre avec le scintillement en roulement.
pff. et qui vient de me couvrir, dis
retomber les yeux sur toi. moue défiante. qui te suit hors des draps. puis se débattre, libérer le corps de la couette. à grands gestes.
tu t’habilles, tu te pares. susan rester étendu sur le lit, la poussière-lumière sur les parcelles de son torse. sur la peau ; réchauffe réchauffe. au matin du monde. perdre le scintillement des yeux à travers la fenêtre. y rester accroché ; cette fois. peut-être parce qu’on vient de l’égarer un peu trop loin. au-delà de cette rumeur grondante. alors que
tu t’habilles, tu te pares. ne sait pas s’il rit à ta question ou s’il rit de l’envie de rire, susan. sentir ta présence absente vers les cintres et les parures. devrait se vêtir aussi, gardien. boutonne son pantalon. scintillement évadé. et puis soudain
dans l’immensité tu dis (tu vis)
les étoiles trop lentes à couleur leur regard ; le trop-plein de ton nom l’entraîne. susan, peut-être le cœur encore vaporeux. descendre descendre c’est qu’il faut retourner
en dessous du monde. gardien. – alors ses doigts de porcelaine d’hiver te serrent plus fort –
que des fruits.
et planté là dans ta demeure ; susan on réalise. ah, je suis venu hier en laissant mes sabliers derrière. minutes. minutes. dévorer tes murs canapés table peintures photographies table
sur l’une d’elle des bijoux. sable des vivants couler le pas doux. doigts délicats contre une boucle d’oreille. et le bruit de tes secondes – sans sablier – se retourner vers les offrandes en sucre. alors
vraiment. sourire. vraiment aujourd’hui toujours vivre autrement. mais c’est toi. alors. alors oui. on le pourra encore.
mettre la boucle d’oreille. la porter. cœur à nu, c’est pour habiller l’esprit, susan. s’emparer d’un quartier d’orange à travers les pommes les fraises les poires et aux lèvres de rouge cerise le sucre coule doux. comme son corps
qui s’élève, souplesse, vers la table. s’y asseoir. en reflet de toi. croiser les jambes. à côté de l’assiette. tu manges une poire. il prend une poire. un quartier. la chair juteuse sous les dents. et scintillement des yeux égaré sur toi sur tes murs canapés table peintures photographies
tout. la vérité. dilué, scintillement, dans tout. sous la ligne des muscles, vapeurs d’ici. maintenant. est-ce que tu entends les pulsations en accord avec le temps sans temps. ta voix vient compléter.
la poire entre les doigts et son jus au bord des lèvres. lever le regard vers les papiers peints. mordre sa lèvre inférieure. c’est pour en sucer le sucre. incliner la tête. une seconde. puis se redresser quitter la table te quitter. devant un des canapés, susan planter ses secondes. et ton odeur de demeure contre sa peau. croquer la poire qu’on passe une main dans son minuit de mèches. évadé ; encore.
il faut des couleurs à ton nom. il faut des couleurs à ton cœur. il faut des couleurs à ta vie. des couleurs à ta mort. des couleurs d’amour. des couleurs comme un velours. pour habiter l’espace de ton nom. aliocha.
il faut des couleurs d’aliocha.
rigole sous le sucre. scintillement des yeux vers toi. de l’eau, aliocha. on dit encore n’importe quoi. dans la bouche à la place d’une cerise, dernier morceau de poire pour rougir les lèvres.
des teintes chair des teintes nuit des teintes jour. des teintes de corps. quelle est la pièce qui fait le cœur de ton monde
revient vers toi.
celle-là il faudra improviser la couleur. maintenant. j’aime bien vert été. ça peut changer. aliocha, tu aimes
la question t'attend. vas-y, dis. sourire malice. devant toi le bras. attraper fraise. rouler fraise en bouche. on a oublié le café.
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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
10h07 w/ aliocha (end) Mer 7 Avr - 17:28
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- musique
Il faut des couleurs Aliocha, tu dis. Aliocha, tu aimes. Tu dis. Dis ? Dis, mon minuit, est-ce que tu veux bien me laisser manger la poire sur tes lèvres ? Je n’ai plus de couverts. Dis, mon minuit, est-ce que tu veux bien me laisser boire le sucre sur ta langue ? Je n’ai plus de verre. J’aime, Susan lorsque tu réveilles les appétits ah - je ne saurais t’en vouloir car le vert, est une couleur de sol et de cimes, cela me plaît et parce que depuis les cimes jusqu’au sol, sous les racines qui par milliers serpentent, il y’a les corps en floraisons grasses.
Vie morte. Morte vie.
Sais-tu ? Sous mes racines ni mort ni vie -
il y’a le vide
Quand vas-tu donc y fleurir mon minuit ?
Aliocha, silence, silence, sous la terre rien ne pousse, hors les chairs les amours germent ! Contemple. Ce n’est pas ta terre, ce ne sont pas tes chairs, ce ne sont pas tes amours. Tu es stérile, petit ver mort dans un bois vivant. Non, non. Tu te méprends, Baba. Silence, silence, en moi le monde éclot, en mes chairs mes amours existent. J’aime. Aliocha, tu aimes Susan jamais. Que dis-tu ? Tic, tac. Quand sonnera l’heure de la chute ? Que dis-tu ? Tic, tac. Quand sonnera l’heure du supplice ? Je ne vois pas. Tu ne veux pas voir. Je vois sa bouche, simplement. Bouche à vivre. Tu vois le vide. Bouche close. Je suis vide. À moitié. Moitié de rien. Gueule béante. Silence, silence, tu nous perds, je ne veux pas de tes absences !
Sourire.
Je me lève. Mes mains cajoles au panne de ta nuque, glissent, tapissent, pulpe des doigts sur les racines de tes mèches - et je regarde, oh ces murs aux papiers qui bientôt ne seront plus et j’imagine… Ici, c’est le coeur. Divan, rideaux, tableaux, dessins, peintures, bouquets, vases, fauteuils, piano, chaises, table… Mon coeur est un salon où je reçois - boudoir à hors d’oeuvres. Rire. Je veux du vert, du bleu, du noir. Je veux des profondeurs de forêts et des abysses de mers. Rouge, cerise. Un baiser sur tes tempes. Pour la chambre. Draps, satin, soie, coiffeuse, miroir, plumes. Mon ventre est une chambre où je consume - peaux en couche.
Susan il est trop tard pour nous - devrions nous activer sous les cils tempêtent les questions, petit ver est petits vers dans ma raison. Tantale. Maudit Tantale. Que dis-je ? Balayer le vide des bras souples - sourire, encore. Sourire est bon, sourire étire.
Croquer un quartier de pomme, terminer la tasse de café. Enclencher le tourne-disque et va t’en paix musique - joyeuseté des notes, jolies ancolies aux sentiments pétales qu’elles déploient sur le derme. Sourire, encore. Sourire est sauf, sourire protège.
you're making me so high now
Avant d’arracher le papier-peint il nous faut décrocher tous les artifices artistiques - décrocher, ranger, poser. Prêt à déshabiller ces grands messieurs ? Un doigt pointé sur le plus large mur, celui du fond, celui qui porte, celui qui soutient. Commençons par Charles. Espièglerie coquette. Mes murs ont les noms de ceux qui bâtissent mon je. Nous.Ensuite Lysandre. Oeillade. Un doigt sur le mur à droite de l’escalier, le plus mince, le plus étroit, le plus garnit de livres. Un à un, dépouillé, épuré - ils y passeront tous.
you're everything I'd ever want
Petit tour de hanches, cadence à la dérobée sur la voix de pop - je veux vivre l’été qui nous unis. Alors jouons. Soyons imbéciles. Jouons, veux-tu ? Avant que les yeux derrière mes yeux ne s’ouvrent. Il y’a des cartons, là, ici. À côté de la plante tropicale.
you're keeping me so dry now
Et je remonte les manches de ma blouse - menton levé, profil à fierté. Et je claque ta fesse droite - menton qui fuit, profil à gaminerie. Hop, hop, hop ! Je ne tolèrerais pas la lenteur - sous peine que je ne te t’accroche au plafond par quelques tours de magie sorcière.
you're everything I'd never want uh
Le plafond…
Dis mon minuit, de quelle couleur devrait être mon plafond ?
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Susan Hourglass
tisane
10h07 w/ aliocha (end) Mer 7 Avr - 21:32
musique
vert comme la cime de cette fraise. juteuse sous les dents avec la fraîcheur au palais. vert comme il la fait rouler entre ses doigts. cette cime. des feuilles de fruit. et ta boucle d’oreille à la sienne luit.
ta partie de tout. ton tout de partie.
dans le jour dévidé des vidés se recréer. dis, quelle version de toi es-tu aujourd’hui. aliocha.
il y a une heure ancienne ; on a fait comme maintenant. égarer horizon du scintillement, des yeux qui s’éclaboussent. piano noir – ce morceau est à toi – dans la vapeur une percée de jour. des corps aux murs des corps de vie comme la langue sur sa lèvre inférieure qui s’alanguit. ton tactile en couleur qui s’étend sur lui. cruel aliocha. la nuque en dessous du regard. sensible. scintillement des yeux vacille. sur l’ailleurs de tes fleurs, des vases porcelaine d’histoires humaines. sourire velours à détailler le kitsch vintage et s’imaginer
tu veux repeindre l’univers.
simplement incliner la tête ; susan à tes lèvres. tout partout sur les pores de sa peau, vas-y croque. tant que le goût des mots lui reste. sien pour toujours.
on a dû ; à ta mort bruyante d’existence on a dû s’enrouler parfois cette nuit. un rouge cerise pour la chambre où quand la solitude se fait chaleur, susan l’instinct de son absence. s’imbriquer contre ta présence. c’est la gravité des corps. orbite des corps.
hmm
qu’il ne s’active pourtant pas. une deux trois il suffisait de la musique et dans les yeux scintillement se fait plus présent. revenir. te regarder. se rappeler. tu as dit son nom. susan
aliocha
te regarder et dans ce cœur-demeure rigole soudain au moment de la question. poser un coude sur ton épaule, c’est la fusion. retour à
nous.
scintillement des yeux contemple les noms porteurs. les noms de cet univers tu as dit hier tu dis aujourd’hui
à bas. à bas. et c’est peut-être pourquoi, susan le sourire. provoquer l’effondrement. pourtant charles et tous les a b c oh combien tu les aimes. l’effondrement de l’amour à donner. voudrais-tu soudain le vendre ? non. bien sûr que non.
un à un dans le néant, hein.
dis plutôt c’est une autre forme de dévoration. aspirer l’histoire de ta maison-création. s’éloigner de toi, tu te déhanches ; comme en écho d’évidence susan l’ondulation de son bassin, puis
je monte chercher une chemise, tu permets
clin d’œil qui disparaît. englouti dans ta chambre. revenir et la soie rouge aux épaules rouler les manches mordre lèvre inférieure minuit sans murs, car il ne faudrait pas que son nom outre dans ta bouche
se façonne comme un objet de – réelle – existence.
souplesse du corps déhanchée. scintillement malice qui se plisse à la claque sur sa fesse. couler le pas vers toi, enrouler un bras autour de ton cou ; pivot. les hanches fines glisser devant toi qu’on te libère. les cartons tu as dit.
où vas-tu les ranger
déplace déplace il faut débuter par charles. libérer le passage. libérer les vagues.
les habits de ces messieurs. ces messieurs tout court.
déplace déplace. délace les liens. pour le renouveau de tes milliers d'aliocha. retourner au vide. puis relacer les lettres collées à ton nom. qui, qui as-tu choisi qui veux-tu façonne des fragments de ta vie.
au ciel de ton cœur, dans ta chambre
lever la tête au plafond et comme rire à son idiotie, susan les bras alanguis doucement s’élèvent. la tête qui se penche et minuit de mèche en cascade vers ta terre d’aliocha-demeure. tout près de charles dont on libère la voie.
des bras prêts à recueillir le toit. car il faudra lui aussi
effondrer. aliocha. montre-moi comment tu veux
sourire d’éclat scintillement rivé au plafond.
déséffondrer.
éclate de rire.
montre-moi comment tu veux repeindre ton tout toi.
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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
10h07 w/ aliocha (end) Jeu 8 Avr - 16:53
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- musique
Ah je ne sais pas, je ne pense pas savoir, je crois savoir mais je ne pense pas savoir. Comment puis-je effondrer pour refonder sur la refonte des effondrements ? Dis, dis, Baba, tu le sais ? Ne m’entraîne pas dans les pérégrinations de ton esprit vérolé. Qui est l’intruse dans la pomme ? Tu n’es pas une pomme ! Je suis Aliocha et Susan tu vas voir ! Je vais posséder la demeure la plus corporelle et cardiaque, une madame pour les messieurs et les couleurs feront des feux dans les yeux de ceux qui viendront y faire naufrage.
Rire, un peu, rire oiseau, rire des inepties - censées. Je (cinq) sens le censé.
Vert sera Charles, bleu sera Lysandre… Noir, sera Jabberwocky. Rose sera Andy. Doré sera Esthef. Blanc sera Constance. Empilons, empilons, les babioles oust ! Cartonnons, cartonnons… - rire, dans le sourire l’oiseau rire, le rire oiseau. Pour les petites amours et pour les amours à venir, il y’aura des cadres, il y’aura des peintures, il y’aura des sculptures. Pour chaque objet, un prénom - a, b, c, tu as dis.
Je me souviens. Je retiens. Mémoire abracadabrante - Susan quand tu dis, je retiens.
Tu sais, tes mots sont autant de couleurs que j’aimerais connaître car le prisme des couleurs que nous connaissons est de si peu, or tes mots sont si trop, si plein dans ta bouche, sur ta langue - tu sais, il y’a des carmins et des rouges que j’aimerais peindre sur mes cuisses et mes bras, sur mon buste et mon dos.
Tu sais, Susan, je crois que mes pensées s’étiolent.
Ce doit être la cerise.
Ou peut-être la veille a t-elle encore quelques artifices à distiller dans les bouillons à marmite que sont mes intelligences ? Excuse. Tu minaudes pour ne pas te réveiller. Pfeuh ! Vieille folle, tais-toi. Je suis réveillé, vois, je marche. Comédien de pacotille. Ogresse de chenille ! Pardon ? Je tenais à la rime. Va t’en mourir. Oui, oui, j’y cours, quelques heures à mois encore, ou quelques mois pour des secondes ?
Dans le vestibule, tu peux les empiler - là, un, deux, trois. Un carton, deux cartons, trois cartons. S’empresser pour libérer - je veux brosser, barioler, badigeonner, je veux jouer des pinceaux, je veux voir les messieurs nus ! Vite, vite, vite !
Quelques pas de danse aussi, danser - mes hanches vilaines pervenches, gourmandes des espaces flottants sur lesquels elles désirent ballotter, virevolter, tanguer - ivres barques. Clore les paupières, ça tourne, ça illumine ! Les particules, le souffle, respirer. Inspire ! Inspire ! Ballote, virevolte, tangue - danser, danser, esquiver les chaises, esquiver la table, esquiver les plantes. Rire - oiseau plumes dans le ciel gaité derrière mes dents. Geai moqueur, geai danseur ! Quelques pas, petits pas, tour sur moi, tour vers toi, éclore les paupières - toi, toi, toi, mon minuit, sur qui je chois ma tête. J’ai le tournis, tournicoti, tournicota ! mourir le rire, respirer, inspire, inspire ; mon front roule, roule sur ton épaule, tête à épaules. Nous voilà siamois. Moitié, moit-
Susan ?
Aliocha ?
La musique s’est arrêtée.
Tu je j’ai
Aliocha ? Tentale.
il
non je
Aliocha ? Qui ? le silence est bruyant
veux bien mettre un autre vinyle ?
Musique, reprend, reprend, remplit, remplit, habille, habille, comble, comble, comble, s’il te plaît, comble, comble, comble, aie pitié, remplit, chasse, balaye, houle marée courants, viennent, montent, envahissent, non, non, s’il te plaît, ait pitié, prends pitié, douleur ? douleur es-tu ? douleur, regarde, tu mords, ça pique, la veine, les veines autour, laisse- mon coeur
soupire
n’a pas supporté mon effréné ballet rire soupire je vais nous refaire du thé, en veux-tu ? rire sourire avant que je ne te montre ? effondrer, habiller, déséffondrer - mes murs, m’aimez-vous ? quelle perte ! vous m'aimez quelle perte - ne m'aimez plus je vous aime mes murs, mes chéris, abrutissez-moi
Enjamber le bazar, enjamber les paquets, gagner la cuisine.
Cliquetis des cuillères - calme, calme, calme. Tintements des porcelaines.
Voix guillerette et claire.
Lavande ou jasmin ?
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Susan Hourglass
tisane
10h07 w/ aliocha (end) Jeu 8 Avr - 18:53
musique
et il y aura tant de phares en une même place,
tant de naufragés.
trop de lumière couleur, ils vont se perdre comme dans le noir.
rigole. et puis adieu mezcal et menthe. adieu la langue qui déboule n’importe quoi. n’importe comment. empilons activons. aujourd’hui, susan on a le rôle de gardien d’effondrement. la fonction de participer à la chute des géants. vestibule et dans le vestibule à ce mur papier-peint-couleur, papier-peint-version-datée, contempler un nu dont les courbes semblent se détacher. est-ce que le corps va sortir du cadre ?
combien de personnes, dans cette vie sortirons
et puis ce n’est pas de ses affaires ; susan. on dévide la place comme une coque de fruit. charles-mur charles-mûr les motifs devant le regard. planté droit dans l’espace que la musique déverse. l’eau et la lessive effaceront bientôt
effaceront non pas seulement l’existence d’un nom. quelque part. ici. maintenant. effaceront mais dis, aliocha promets que tu n’oublies pas. non. évidemment tu n’oublies pas.
susan, est-ce la raison pour laquelle dans notre nous-demeure il n’y a pas de papiers peints. arrachés dès l’arrivée. arracher la présence antérieure, qu’elle ne reste qu’en résidu optique. deux vies dans deux temporalités simultanées ; c’est trop pour une maison. est-ce la raison pour laquelle dans notre nous-demeure – qui était nous-demeure d’un autre – pour ne pas oublier rebâtir
on ne fait qu’empiler. des objets d’oubli.
ta tête. pencher la sienne. contre la tienne. sourire à t’entendre respirer. oh comme tu t’amuses. il le faut. il le
f a u t.
épaules tressautent d’un rire qui ne sort pas. roulé dans la gorge. susan, silence. susan,
silence. et ne détache pas le scintillement de ses yeux de charles-mur. contre ton respire dansant. le sien franc lent. puis tourner le visage vers toi. un temps. une deux trois. sourire.
ok.
alors glisse sous ta tête l’épaule. coule souple dans l’espace. diriger vers tourne-disque que le menton vers toi se tourne, les dents blanches moqueuses.
peu de choses supportent ton effréné tout court.
et aux vinyles formalité claire.
c’est comme ça qu’on t’aime.
te cherche. te côtoie. te vit. vit avec toi. effréné de nous. disque. bras et pointe en cristal. pardon, aliocha. dans ta demeure, on impose un peu de soi.
i am just a poor boy though my story’s seldom told
une alice un jour. homesick a-t-elle dit. a-t-elle fait chanter et aux premières notes, susan on a su ; nous aussi.
all lies and jest still, a man hears what he wants to hear
qu’est-ce que tu écoutes quand tu as ta solitude aux tripes. qu’est-ce que tu entends quand la gravité de ton corps fait dévier l’orbite des autres. dis, aliocha.
tout aussi clair.
bleuet.
tu ne le vois pas, le sourire sans idée. le sourire sans pensée. un sourire d’éternité qui a été. pas de lavande. pas de jasmin. autre.
autre chose, aliocha.
i do declare, there were times when i was so lonesome
revenir auprès du mur. sur la route, s’emparer du seau d’eau chaude et de savon lessive. il est temps. ça suffit. et alors que tu prépares le thé, qu’à la place du corps c’est sa voix qui danse – chante, susan le papier peint, le met déjà à bas.
révéler le secret de tes murs. ton intime. et pardon encore, aliocha. on impose un peu de soi.
then i’m laying out my winter clothes
and wishing i was gone going home
délaver. délaver le papier. qu’on puisse le décoller. ce pansement sur la fissure. l’eau qui bout. la porcelaine. ta présence. son absence. les noms qui contiennent le trop au-delà des vingt-six lettres. but the fighter still remains
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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
10h07 w/ aliocha (end) Mar 13 Avr - 21:44
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- musique
merci maman c’est le mot que je lis sur le bout de papier qui pend de sous la boîte à confiseries, là sur l’étagère sans doute, j’oublie, je crois, sans doute un mot ramassé au détour d’un chemin, croisé de pas de passants d’enfants de parents, je ramasse les bouts les papiers, je me ramasse, parfois - aussi, merci maman
ce sera bleuet je souris je cherche dans les pots les verres les fleurs sèches, mesure cuillère, mesure les pétales les bourgeons, dans la théière porcelaine, l’eau qui fume, les pétales éclosent les bourgeons se noient, cliquetis argent, sucrière, napperon
installer sur la table, disposer, arrangement nature morte susan, je te laisse tout faire coupable moue, non coupable pour un sous, le calme qui revient reprend vent, vente ses droits, brise salutaire ah de l’air du r à respire mon effréné, tu le supportes sourire en demi lune, rebondir sur tes mots
c’est que j’oublie de répondre dans l’ordre, quel ordre, oh, pensée bête il n’y a pas d’ordre avec toi
pousse un carton, range un tableau (un amour passé)
empiler deux trois six huit les gros, les petits, catonpetit cartongro, cartonfoison, il y’a beaucoup de cartons il faut déplier le papier bâche, protéger le sol, je vais le faire je fais, je remonte mes manches - que d’efforts ! je veux me plaindre, je suis si fatigué, mon lit ? non, non pas de caprice déplier, déplier, protéger, couvrir
s’arrêter
te regarder chanter entendre tes yeux
j’aime ce que fait ta bouche lorsqu’elle ne me voit pas malice, sur l’éclat de ma voix, tue les absences de sons, susan chante chante chante j’aime quand tu chantes le rien le vide le tout, c’est bon, c’est bien, on vit, nous vivons pas de on, du nous je souris
ça remplit
de flou tendre flou
je m’étire, tu savonnes, j’imagine la mousse, sur les murs tu projettes, sur ta tête la mousse ? j’imagine la mousse sur ta tête, tu projettes la mousse sur les murs je ris, mais je reprends, désordre ta question, ma réponse je ferais… que ferais-je ? un jour je manquerais de murs mh je suis mauvais architecte, paresse faiblesse
je ne veux pas refaire les plans ils sont bien ainsi, ma demeure ne bougera pas, ne bouge pas je ne serais plus là quand cela arrivera, donc cela n’arrivera pas, je ne peux pas te répondre or, je te réponds ? question répondue elles et eux ne manqueront pas de murs, il n’y aura plus de demeure de moi si elles et eux sont trop
je suppose ? non, non supposer n’est pas comprendre
la mousse a éclaboussé tout lavé
j'observe les rigoles, les gouttes, les colles qui courent, froissent, partent, sillonnent et tracent il se pourrait que mes murs soient des cuisses et que ces eaux filantes soient des vergetures - corps que c'est beau, un corps
demeure corps corps en demeure
je divague un regard susan ? j'ancre tu fais, tu t'attèles tu es là
je dois sortir les pots de peinture, je dois sortir les pinceaux mais
j’imagine
j’imagine à nouveau la mousse sur ta tête
enfantin m’approche, pas de loup, pas mou, dos vouté, pointe des pieds saisis dans le sceau, mains coupole, un peu de mousse mousse bulles et sur ta tête sploush éclate la coupole
éclater le rire
rire
l'impudeur j’ai osé
rire
bulle de savon ! bullasavon ! bullasusan se reprendre - poumons en recherche de leur souffle
sérieux, sérieux, réajuster le col de chemise que je n’ai pas, chasser les gênes en poussières sur les plis de ma blouse que je n'ai pas courbette et révérence madame, monsieur je suis tout à fait révérencieux, tout à fait l’apothicaire trentenaire aux siècles centenaires tout à fait garçon tout à fait chenapan
je te regarde (non sans courtoisie, oh oui)
tu ressembles à un muffin commentaire et constat je commente, je constate très très très solennellement
allons allons quelle oisiveté ! je veux colorer, hop, hop joues gonflées, joues mordues, joues tendues avant que tu ne t’évapores, pop, la bulle, éclate, mon minuit, hop, hop, colore mes amours vert, noir, bleu
je te regarde (encore - non, je n'ai pas arrêté de te regarder) le ridicule fait vivre bon bon vivre susan, quand tu es là et je retiens, je retiens (joues-mangent-le-retient-du-rire) - je ne suis pas là pour roucouler les insouciances bien sûr que non
hilarité muette
et je sors les peintures, et je sors les pinceaux car madame, monsieur moi je travaille, je suis laborieux !
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Susan Hourglass
tisane
10h07 w/ aliocha (end) Mer 14 Avr - 4:04
musique
et la bouche en dessous de la mousse ; éponge à travers l’hiver des mains. rivée au mur dégouline grossièrement. et la bouche scintillement des yeux désinvolture vers ton regard et la bouche dans un son enrayé. fait semblant de fausser. susan alanguir le grincement des dernières notes dans l’air. on sonne comme une porte rouillée.
des feux dans ses yeux ; rire aux tiens. reprendre le travail. que le disque reprend ; chanson numéro deux. chanson à deux.
narguer. narguer.
celia, you’re breaking my heart you’re shaking my confidence daily
narguer ; aliocha devant toi. à ta vue. chanter vrai quand même. parce qu’on a su hier. avant-hier. des milliers de trop d’hier. on a su
désormais, que toi qui le connaisses.
l’univers en dessous au-dessus au-dedans des lettres de son nom. alors pourquoi, dis quand sa bouche te voit devrait-elle s’accepter absente. du sable. du temps. des clés. des clés. rien. tout. aliocha.
quand aliocha vit. il suffit simplement d’exister.
rigole. rigole. en toute simplicité. oui.
savonne
making love in the afternoon with cecilia up in my bedroom
s’arrête. tu dis. on aime quand tu dis. alors il faut écouter. vibrer d’écouter. en déborder. scintillement des yeux de charles-mur à toi. tu feras ?
susan, s’avancer vers le seau y plonger dans l’eau chaude éponge savon essorer. essorer les eaux profondes. éclaircir la translucidité. et la main sur le genou, accroupi relever menton scintillement et
le sourire. pour toi. avec toi. le sourire ; aliocha. si grand. si rouge. rouge de lui. que les étoiles sous la coulisse cerise du visage se multiplient. on dirait quasiment une galaxie double.
oh. elles et eux et ta maison-monde. quand tu vas disparaître tu vas partir avec le monde. pouf.
éclater doux entre ses lèvres malices. et des doigts d’une main imiter l’éclosion d’une fleur.
c’est ce que tu vas faire. peut-être.
se relever avec l’éponge. charles-mur on finit de te révéler. et les derniers morceaux de papier-peint c’est avec les mains qu’on veut les retirer. laisser tomber au sol – mais aliocha ton cœur avenant ton cœur d’amour a protégé les racines de ton corps il n’y aura pas d’éclaboussures – l’éponge.
vouloir voir des mains. pour faire des fondations les piliers du ciel les piliers du tout. arracher. que l’eau le savon affaiblissent le papier. arracher que
l’eau le savon affaiblissent la vision. l’eau rigole. perle. elle rit oui. sur sa tête et susan,
la chute cascade bulles
susan on se fige dans l’espace. la tête penchée inondée minuit de mèches qui s’égouttent déversent la coupole que tu as éclatée au-dessus de lui. l’eau rigole sur la chemise dans le cou en dessous sur la peau le torse s’inonde.
comme ton rire et ta voix inondent. susan les bras écartés ; éclaboussé sous les mèches tourner le regard vers toi. plisser et les lèvres rouges dégorgent, pincées.
un pas. vers toi. s’arrête. des deux mains d’un geste grand, exagéré comme ta courbette, susan ramener les cheveux en arrière en rideau de gouttelettes. révéler une moue impérieuse, un sourcil levé devant ta remarque. parle parle et il décolle la chemise de sa peau ; s’y recolle. maudit l’eau.
un pas. vers toi. aliocha. pincer les lèvres encore.
tu as du culot. colorer hein,
s’avance enfin. décidé, susan ; on va te faire misère et te couvrir de peinture oui
viens que je te prenne pour un de tes m–
n’a pas vu le seau de savon et d’eau. s’y buter un pied et que le papier bâche froissé sous l’autre le fasse trébucher. s’écrouler. renverser devant les pots de peinture les rigoles savonneuses étaler tout et le seau roule et susan se retourner sur le dos et
rire. que l’eau s’étend s’étend en dessous de lui qu’il faut en rire. être tombé devant toi c’est comme tomber avec soi. tomber dans le monde. et en rire. d’un éclat franchise. et les mains dans ses mèches trempées et respirer de rire rire rire
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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
10h07 w/ aliocha (end) Ven 16 Avr - 4:37
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- musique
pouf ! c’est ce que tu vas faire, disparaître au-revoir le monde, bonjour ailleurs tu as dis susan, je t’ai entendu et je veux te dire que j’ai entendu et te dire : oui, vivement vivement le paraître qui dit disparaît !
mais c’est ton pouf au sol que je vois que j’entends instant t tout de suite là maintenant que je vois, que je réponds d’un rire
qui éclate
hilarité au sommet à la pointe sur la pointe pointue de la pointe rire grand, rire gorge chantante, rire bras déployés et se refaire le scénario, la coquetterie hasardeuse de ton pied sur le sceau gros de ses eaux savon, de la bâche qui t’a léché l’équilibre, et pouf ! pouf ! susan
susan tu es fais pour tomber peut-être parce que vu d’en bas, l’en haut est plus lointain
de haut en bas, de bas en haut tantôt se chercher au sol, tantôt se trouver au ciel tu veux que je te ramasse ?
non
non attends
je dois me ramasser le premier
mais il n'y a pas d'ordre c'est vrai
je me tiens le ventre parce que tu sais, quand on rit beaucoup et qu’on rit heureux, le ventre vous rappelle qu’il existe et qu’il a mal d’exister mais c’est un mal pour un bien
ma demeure reste silencieuse pour l’oreille mais elle est causante dans sa rondeur pleine des touts - oh tu sais, à ta chute elle a retenu sa respiration pour laisser la mienne se gausser des joies de la moquerie elle susurre, entre deux vapes de poussières dont tu l’as caressé voilà qu’il me ride le plancher !
oh ! mon air ! retrouvé, enfin - après quelques longues oblongues profondes inspirations je ramasse les pots, les couvercles, je dandine les jambes entre les tâches, les flaques ah ! c’est que je vais bleuir, non rougir - non jaunir ? oh verdir ! je verdis de la cheville gauche
je souris
après le muffin, le poulpe… à mes lèvres s’ourle la facétie tendre tendreté rose
allons, viens que je te relève en haut, ça suffit le bas ! mains sur les hanches, menton levé, regard en poupe, fierté navire à moins que je n’en profite pour te rouler dans les couleurs et faire de toi un poulpe arc-en-ciel
très sérieuse proposition, très censée, très tentante très tentation qui ne se tente pas, qui se réalise
je m’accroupis à tes côtés mais - oh, perds l’équilibre et ah !!mon pantalon de soie ! la grimace, l’affliction, la peine, l’ignominie, le désastre, la t r a g é d i e (le rire (en tintements cachés)) comment puis-je être si stupide mauvais adroit si maladroit bon intellect ? me voilà agenouillé, agenouillé oui ! dans l’eau ! l’eau de ta chute et du sceau buté et des pots chahutés !
…
mon esprit oublie vite lorsqu’il est plein de toi susan pleins des bêtises dont je veux te faire l’élu
un instant silence, laisser les poumons recouvrir leur tranquillité loger le jaune de mes yeux dans les teintes voiles de cils du tiens
malice
susan… oui, susan à présent que par la présente, je t’ai rejoins au bas je promène un doigt dans le rouge, il y’a du rouge sur les rides (le plancher tâché de rouge, mais qui ne rougit pas, ah non !) je vais te barbouiller artistiquement !
je relève ton haut de la main libre, la gracile, la finaude et je pose le doigt rouge pleins du rouge, sur le ventre d’abord et je dessine une bouche rouge et une autre à côté, plus grande et une autre en bas, un peu plus bas, plus petite et une autre sur le flanc, étirée
bouches rouges, des bouches rouges le rire revient au fusain sur ma bouche (ma bouche de chairs, la mienne)
le doigt replonge, reprends et une bouche sur ton bras, une autre plus haut, là dans le creux du coude, une bouche sur ton épaule
une bouche sur ta clavicule, mais sous l’os, là, sans reliefs une bouche à côté de ton menton, une bouche sur ton front - petite, ronde, une bouche à côté de ta bouche (ta bouche de chairs, la tienne) une bouche sur ta main
autant de bouches qu’il y’a de toi je lève le doigt pinceau
je
contemple mon oeuvre
et pense ta bouche en corps pense haut puisque nous sommes au bas en corps ta bouche
susan
trois, six, neufs secondes flottent
la malice meurt
pour un chagrin
je ne peux pas t’embrasser
dix, treize, quinze secondes
le chagrin meurt
pour la malice
je dois rire
susan, tu n’es que bouche !
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Susan Hourglass
tisane
10h07 w/ aliocha (end) Ven 16 Avr - 6:15
musique
c’est la fin du monde. il n’y a plus de jour. plus de nuit. aliocha. aliocha dis, viens réinventer
avec moi.
avec le rire qui t’accompagne. d’en bas sa chute éclabousse les gouttelettes d’étoiles rieuses. on ne les voit pas. on les imagine. d’une bouche néant exploser dans la gorge le big bang de l’hilarité fait mal.
sous les eaux. la peinture. les abdos ont mal. la peau tendue pour s’offrir terre de tes espaces. et que d’en haut tu oses
nouveau soleil nouvelle lune
susan cesser de chanter le rire de l’existence heureuse
que les sourcils se froncent la tête penchée dos arqué vers toi lancer le scintillement d’étoiles nouvelles.
poulpe. d’où tu me traites de poulpe
rouler les mèches minuit. rire. c’est beau la douleur d’euphorie. accrochée en sourire velours.
baleine.
rire. adouci. d’en bas, aliocha tes yeux comme une étoile double. tu n’es pas soleil. ni lune. tu n’aveugles pas le tout. tu l’es. les bras levés de ses doigts à travers ses cheveux. d’en bas tu donnes l’impression qu’il a oublié le sol. couché dans le vide à contempler la menace couleur d’une moue défiante. tu donnes le vertige.
ess– HA.
ton pantalon de soie. susan tourner la tête vers toi. tapoter ton épaule. l’empathie malice. rigole. en résonnance à ta voix. mélangée. fusionnée. qui de nous deux rigole et s’arrêtera avant.
nous deux en même temps.
souplesse fine, à la manière d’un chat ; susan s’arquer tendre le bras au-devant de la tête. le seau de peinture de bleue. l’attirer vers soi. juste comme ça. pour rien. couler le scintillement des yeux vers toi qu’on déboutonne le bouton du col, parce qu’il
colle à la peau.
yeah
prudence, couler regard sur le rouge le temps de réaliser. susan lâcher le pot, main sur ton poignet et le cri qui sort. le froid de la peinture. seconde d’après chaleur rouge.
ALIO
trop tard. on ne peut plus s’insurger contre toi explose en rire en plainte en tout la tête rejetée. qu’on a le corps la peau le nom
s u s a n offert. révélé. barbouille. ces bouches. des bouches les silences fais-les crier montrer.
par le rouge des cerises ce qui entre les lettres se vit s u s a n
a l i o c h a
ton doigt, sens sous son corps création de toi la peau frémit doux qu’il rit parfois des bouches en cors bataille et susan la peinture bleue plonger les doigts par la souplesse du corps sous ta vie créatrice.
vengeance, malice. la chair lèvre perlée d’eau en dessous plus rouge parce qu’elle est vivante ; charnelle de cœur. elle te dit fausse prédatrice
alors viens que je bouche ta peau de yeux
et recouvre ton cou, à gauche en premier. d’un œil bleu. glisser sous ton vêtement à la bordée de tes hanches. un regard caché. voilé. sur ta bouche du bleu. susan sourit de son entier rouge. rigole. deux yeux sur tes joues. du bleu sur tes mains.
puis temps ralenti
ne sourit plus, rouge susan. les mains sur ta nuque. de part en part quatre doigts viennent apposer des regards. et les pouces en silence
t’intimer de fermer les yeux. les vrais. qui devraient voir ; aliocha. tes paupières, comme un adoubement. doucement un peu de bleu, des yeux sur tes yeux.
rouvre ton existence. que tu puisses aliocha regard entier voir le sourire de susan. plein. complet.
c’est la fin du monde. il n’y a plus de demeure. on n’en a plus besoin.
aliocha de ton regard tout toi
des yeux qui prouvent la chair de tes absences. les bouches de tes versions. a. alio. liocha. chacha.
viens réinventer
éclate de rire, susan. main devant la bouche. et le bleu au coin s’y échappe un peu.
c’est toi la saveur bleuet maintenant
rire. à si peu de distance de toi.
j’ai encore faim
de fruits.
tu es beau quand tu as des yeux comme des étoiles.
puis se redresser sur les coudes. susan dévoiler la première de toutes les lèvres (les tiennes) sur sa chair. la chemise.
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Aliocha Tkatchenko
Baba Ya'bitch
10h07 w/ aliocha (end) Dim 25 Avr - 22:47
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tu as peins proche, tu as peins et tu as mangé la proximité et c’est curieux les caresses qui se veulent et se font car elles ne se pensent pas, car nous ne pensons pas, je ne pense pas je pense, je te regarde, mèches, cils, rouge je pense bouche tu as peins proche, tu peins proche curieux que proches, le nous fait mal me fait mal
pourquoi ? toujours dans le bonheur il y’a la pluie qui goutte quand tes mots se font orage inconscient pourquoi ? je ne peux pas m’éterniser en été
je pense c’est croche lorsque je veux penser, tu sais je n’y arrive pas j’ai des mots qui veulent sortir mais ils ne sortent pas, ce ne sont que des sons assonants distants dissonants sonnettes à sornettes sont les souffles sonnent les sons sous les sens sifflent seuls suis le je je suis seul
susan tu es cruel je dis son modelé articulé, son mot tes mots j’ai dis, mais il n’y a pas de couleur de timbre
je ne sais pas je ne voulais pas dire je dis muet qu’est-ce que j’ai dis ? je ne voulais pas dire
c’est une question de dire susan toujours une question de dire, car le verbe parole entre toi et moi ça déconstruit ça construit ça détruit le je qui se veut jeu ça tremble dans le ventre de ma demeure
j’ai des yeux partout sur le corps mais ils ne te regardent pas, car ils te voient déjà tu as peins les yeux, et les yeux regardent, ils regardent au-dedans moi je ne veux pas
je noie le dire et les mots, les sons et les sens, je serais absence encore corps absent dois sourire alors souris je souris à ton rire chassé le je
jeu revient
je suis beau quand tu dis que je suis beau malice couleur épices reculer, séparer le proche baisser les yeux sur ma chemise la chemise et les traces, traces bleu, traces rouges, traces nous le proche
je me lève, je déplie les bras, j’étire les jambes, souple les doigts éventails dans le vide vers le haut perché, écartés pour manger les lumières et les poussières clore les paupières les seules capables
entendre le calme
silence
rire soudain rire éclate
j’ai faim aussi
je prends tes mains des miennes viens mon poulpe à tentabouches te ramasser te redresser hop ! susan debout ! pause hop ! mangeons une main relâche ta main, une main garde ta main les murs veulent que je me taise la tête, alors je vais les laisser à leur grommellements, c’est qu’ils sont mécontents ils me jugent mais je ne sais pas pourquoi (je sais dans le je non jeu) non
à la table, nous arrêter me hisser et m’asseoir, pieds qui nagent dans la chute vide bras tendus, piquer les fruits, piquer les biscuits quelle saveur aurais-tu, si tu étais un fruit à inventer ? étirer les virgules aux lèvres, grandir le sourire la mienne, elle aurait forcément la tienne cerise poire pomme ciel été
m’oublier oublier que le je avec toi est un jeu transparent
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Susan Hourglass
tisane
10h07 w/ aliocha (end) Ven 30 Avr - 18:08
sur les coudes, susan scintillement des yeux perdu entre la frontière du plancher et du mur. noyé de tes bouches. il y a
toi. tu te meus. tu t’étires. tu dis silence. tu es silence. avec le sien. tu es beau et il ne te regarde pas. tu es beau d’avoir une absence si charnelle. la parole si charnelle. elle vient de faire
gravité dans son corps. quand on ne perçoit pas d’habitude – déshabituée – ce que les autres font de lui. des mots de leurs contenances. ça n’appartient qu’à vous. la percussion de ses secondes contre vous.
mais tu es beau d’avoir la parole si charnelle. elle a coulé. en éclaboussure du vert et du bleu de feu et de griffes ont perlé.
couler regard vers toi. sur les coudes. bleu de feu froid. formalité pour une seconde, susan. les lèvres de son corps ton rouge sur la peau,
ramasse. redresse. une main qu’on te retire, passer dans ses mèches. de ce sourire simple. dans la distance. c’est le corps, gardien on te suit avec le pouce sur le coin de la bouche. contempler le bleu de cet œil qu’on a échappé ; il devait t’appartenir.
des doigts qui restent. susan reste. des doigts avec les tiens, il serre. ta gravité charnelle. et à travers sa peau, quand il y aura l’espace sidéral d’un centimètre de vide ; le négatif imprégné. le spectre de ta main.
rigole, susan.
ta tête parle tant je peine à entendre la mienne.
et quand tu t’assieds sur la table ; susan tirer la chaise devant toi. secouer encore ses mèches le corps trempé. perle le temps aujourd’hui demain et
toujours quand tu existes depuis que
susan scintillement des yeux s’égare sur les fruits. oui. la faim des fins. vide sans faim. vraiment ? susan, maintenant pourtant un tiraillement quelque chose exige d’être rempli
te regarder. tu prends les fruits. dans tes mains. dans ta bouche. dans tes yeux. tu prends. tu souris. ta parole charnelle gravite. et
susan, scintillement soudain extrapoler la magnitude des étoiles bleu bleu bleu la lumière limpide à te regarder.
dans la coupole. des doigts d’hiver saisissent une orange. assis sur la chaise. devant toi. susan faire perler alanguir couler la finesse de son corps-bouche
vers toi.
coudes sur tes genoux. les yeux sur l’agrume. des doigts de porcelaine. sur le dessus du fruit. lenteur. profonde. avide. plonger les pouces pour en peler l’orange. que le jus perle sur l’eau de son corps. la chute des eaux.
coudes sur tes genoux. le sourire velours rougit.
ça dépend. elle change toutes les heures.
pèle. semble-t-il depuis une éternité. et le jus colore le blanc de ses mains mouillées.
là, maintenant. orange.
l’acidité sucrée des couleurs vives de (nos) rires.
que le scintillement de yeux, lentement vers toi se lève. feu froid avivé.
la bouche, menton levé. défiante.
si je suis cruel, qu’est-ce que tu es
s’approche. en dessous de ton existence, susan sourit. sourit.
toi qui as l’assurance d’un roi et la parole déliée. pour établir des faits si rapidement.
comme tu as déjà fait. avant. quand on ne connaissait rien de toi.
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Aliocha Tkatchenko
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10h07 w/ aliocha (end) Dim 16 Mai - 16:11
édifier hors les lignes
- musique
tu dis orange je dis parce que je ne vois plus rouge, je vois orange comme le ciel en été lorsqu’il est boudé par le jour et je
m’échappe
il y’a d’abord le vent, c’est le souffle entre les côtes et les côtes sont les arbres puis viennent les craquements, parce que le souffle entre les côtes il mord les branches
j’entends
je sens
il y’a les nuages lourds, lourds si
lourds
qui remontent à la surface, aux cieux, ce sont les chairs sous la poitrine couvrent couvent louvent
je sens
je
sens
il y’a le tonnerre qui pleut en dedans au dessus sous les nuages chairs et le vent souffle
douleur
au coeur
de l’orage
tu as dis roi ? j’ai dis (non) non tu dis mal tu fais mal
je regarde
le jus, depuis tes doigts, indolent coule coule coule suinte le sucre et sucre ta bouche apparat damnée soit la couleur la saveur
damné susan
cesse
je
vais m’égarer
égaré
je me penche et s’épanchent mes mains à ton visage et le lève et l’enlève et le glaive je veux manger la cerise l’orange la poire la pomme l’été je mange tes lèvres
sucre suave eaux
je mange
le respire et l’inspire je
je
acide sucre langueur tu es beau aliocha
je
je
toujours
je
ta bouche toujours je
t’embrasser toujours je
je
l’inspire et le respire
je
ta langue toujours je
je
l’orage est chaud entends-le sens-le
je libère l’étau les mains, je recule et je vois le sol, les rides du parquet je libère la voix tue orage orange je libère le dire