véritas ★
la vérité sort de la bouche des enfants.
et nous n'en sommes plus.
il ne reste que des menteurs.


Tu as ouvert des portails, comme promis.
Renvoyant où ils le souhaitaient ceux qui voulaient rentrer le plus rapidement possible.
Ceux étant toujours là en tout cas.
Ce n’est qu’une fois seuls, que tu as ouvert un portail vers le bureau d’Esthef.
Il ne perd pas de temps à fermer la porte derrière vous, sourires courtois sur vos lèvres.
Tu n’attends pas qu’il t’invites à le faire.
Prenant tes aises, tu t’installes.

▬ Je prendrais la même chose que toi, un café.

S’il y avait bien quelqu’un qui ne buvait pas de thé dans tout Wonderland, c’était bien le maire de Neverland et jamais au grand jamais, tu n’esquives quelque chose sortant du quotidien, Opal.
Quotidien bien trop monotone avec les âges.
Il s’installe, dépose les tasses et gourmandises.
Vraiment, il va bien avec ta sœur pour ça.
Pourquoi faut-il toujours qu’on essaye de te faire bouffer à toutes heures de la journée ?
Enfin bref. Esthef aborde le sujet Alastor.
Il évoque Judas et tu hausses un sourcil.
Coupant sec.

▬ Il t’as dit que c’est lui qui nous a libéré avec Dee ?

La vérité, c’est que tu essayes de savoir sur quel pied danse Judas, sans pour autant trop en dire.
On se fait curieuse de renseignements.
Avares d’en donner, n’est-ce pas, Opal ?
Le tout en évitant de croiser trop longtemps le regard de l’homme en face de toi.
Tu n’as pas envie de tomber dans un piège.
L’hypnose est un pouvoir dont il faut savoir se méfier et surtout ne pas sous-estimer.
Tu le sais plus que bien.

Sais-tu quand il sortira ?
C’est ce que tu apprécies avec Esthef.
Il n’est pas dupe.
Il ne tombe pas facilement dans le panneau.
C’est ce qui lui donne de l’estime de ton point de vue, mais c’est aussi cela qui te rend méfiante.
Tu prends le temps avant de répondre.
De toute façon ce connard est toujours absent ou porté disparu.
Prenant une gorgée de ton café.
Amer, c’est parfait.

▬ Hum… pas exactement, mais cela ne saurais tarder. Juliette cherche un enfant et Alastor en a plein à sa disposition. Je ne doute pas de son retour à Halloween City sous peu. Si tu dois faire quelque chose, il va falloir t’activer.

Dur constat que tu lui met sous le nez.
Il pense pouvoir faire confiance à Judas.
Et tu choisi de ne rien dire, Opal.
Son poupin est déjà suffisamment dans la merde, un détecteur de mensonges inefficace, qui le croirait ?
Tu considère donc ne pas avoir de soucis à te faire.
Regard qui papillonne.
Faisant mine de découvrir son bureau.
Tu fini par asséner :

▬ Il paraîtrait que tu connais ma jeune sœur, Charline. Un peu sotte, mais une arme de point redoutable, qu’en penses-tu ?

Attention à tes mots, Esthef.
Un seul de travers et tu comprendras qu’il n’y a pas que Juliette qui apprécie couper des têtes.

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la vérité sort de la bouche des enfants.
et nous n'en sommes plus.
il ne reste que des menteurs.


Tu écoutes avec attention, Opal.
Prends des notes sans plumes.
Et tu commences à comprendre que Judas non plus ne sais pas sur quel pied danser.
Ou peut-être que si.
Tu as un sourire énigmatique sur les lèvres.
Chercher à toucher le soleil ce n’est jamais bon, vouloir berner les deux partis c’est un pari risqué est audacieux.
Un peu admiratif de l’amouraché traite.

Esthef t’avoue avoir des plans.
Et tu lui fais comprendre d’un signe distinctif de la main que tu es toute ouïe.
Approuvant d’un mouvement de tête que oui, la précipitation n’est jamais une bonne chose.
Bien que tu sache qu’Alastor agira vite et de façon précise, sûrement brutale aussi.
Il a de quoi se venger.

▬ Ma Reine sera sûrement prête à te porter assistance si tu le désire.

Tu le caresse dans le sens des poils.
Besoin d’en savoir tous plus.
Savoir ce que Judas a révélé, juste pour constater à quel point tu vas pouvoir jubiler dans ton coin.
Si mauvaise tu peux être, Opal.
Et alors qu’il te remercie pour le renseignement sur Alastor, tu ne peux qu’approuver d’un vif hochement de tête.
Tu connais bien le personnage et tu sais qu’Esthef a raison.

Changement de sujet soudain.
Tu n’as pas non plus envie de t’attarder sur cette conversation.
Elle a soit de l’intérêt, mais pas plus que les prochaines à venir.
Et c’est ainsi que tu lâche ta bombe, Opal.
Mettant ta sœur en mauvaise position.
Attendant comme un fauve sa réaction.
Lionne satisfaite, tu n’attends pas pour attaquer.

▬ Tu penses pouvoir être à la hauteur, Esthef ? Pouvoir la satisfaire, toi qui a une date d’arrêt, là où elle, elle arpentera encore cette terre bien après ta disparition. Haussant un sourcil, tu le toise. Comment cela se passera quand tu seras vieux et croulant et qu’elle sera toujours aussi belle ? Appuyer où cela fait mal. Tu lui briseras le cœur à ce moment-là. Et cela sera terrible, parce que Charline est bien une calamité. La pire de toute.

Et comme si de rien n’était.
Tu reprends une gorgée de café.

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et nous n'en sommes plus.
il ne reste que des menteurs.


Tu écoute, Opal.
Sourire amusé derrière ta tasse de café.
Renforcer les alliances, oui bien sûr.
Tu lui assures presque qu’il aura le soutiens de la Reine Blanche.
Te portant comme toujours garante.
Juste avant d’ajouter :

▬ Tu pourrais demander de l’aide à Dundee, pour tes dossiers.

Un sourcil arqué.
Vicieuse et maligne.
Le crocodile a été dans les rangs des Dark Shadows, et jamais il n’a trahit, même quand il est parti.
Et pourtant, ils l’ont battu, presque à mort.
Alors, Opal, tu te dis que c’est un coup à tenter.
Judas qu’une pièce sur l’échiquier.
Un pion a sacrifier partout.
Pour le plus beau des chaos.

Tu comprends qu’il ne dise pas tout.
Il n’est pas de confiance et toi non plus.
Vous le savez tout deux, Opal.
Il vaut mieux toujours avoir un as quelque part dans une manche, plutôt que de bluffer.
Même si c’est toujours trépignant.
Sujet qui tourne sur Charline.
Ah ! Petite sœur…

Tu l’écoute répondre à tes provocations.
Regard sur le café au fond de ta tasse.
Puis dans le sien.
Lèvre toujours contre la porcelaine.
Et une nouvelle risette qui fend.
Tire les traits de ton visage, Opal.
Lui aussi il se fait égoïste.
Au moins autant que toi.

▬ Je vois, je vois… et bien. Hmmm… comment dit-on déjà ? C’est que tu n’en as pas l’habitude, Opal. Ah oui ! Bienvenue dans la famille. Vous avez mon approbation.

Jusqu’à nouvel ordre.
Peut-être qu’il aurait été bon de l’ajouter.
Tu fini ta tasse de café.
La reposant sur le bureau du maire.
Regard qui plonge dans le sien.
Un nouvel acte commence.
Tu claque la langue, Opal.

▬ Tout a l’heure tu parlais de documents nous concernant, les couleurs, j’aimerais les voir de mes yeux.

Pas que tu ne le crois pas, mais tu connaissais bien son paternel et peut-être, que tu seras capable de lire entre les lignes.

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et nous n'en sommes plus.
il ne reste que des menteurs.


Tu aimes voir cet éclat dans un regard.
Cette sensation, comme si tu venais d’allumer la lumière dans son esprit.
Cependant, ton sourire se crispe, Opal.
A la mention du fait qu’il passe beaucoup plus souvent au Royaume d’Ivoire.
Tu comprends bien pourquoi.
Imaginant déjà ta sœur organisé des repas à quatre… vague nausée qui te saisi.
Naturellement, tu te reprends bien vite.

▬ Je suis certaine qu’il appréciera t’aider.

Et tu note l’air surpris que prennes ses traits.
Trop facile ?
Peut-être.
Ou plutôt on ne s’attend pas à ce que tu agréais aussi facilement, Opal.
Mais tu ne doutes pas d’Esthef.
Il doit bien comprendre qu’au moindre faux pas, tu ne te feras pas prier pour décrocher sa tête de ses épaules.

Sujet changeant.
Et il te dit que tu connaissais bien son père.
Tu juges que pas assez, pour ne pas avoir su pour cette histoire d’armée des couleurs, mais tu gardes cette réflexion pour toi, Opal.
Mais effectivement, tu espères y voir quelque chose, comprendre, parce que tu n’apprécie pas ce flou.

Esthef te tend le dossier.
Si maigre que t’en grimace, Opal.
Le saisissant et l’ouvrant sans attendre.
Yeux qui se baissent et oreilles attentives.
Approuvant d’un mouvement de tête.
Effectivement, le paternel n’aimait pas laisser de trace… mais c’est sûrement le cas de tout criminel n’est-ce pas ?

▬ Hmmm non. Arf… je penses qu’il n’y a rien à en tirer, malheureusement.

Mensonge, mensonge, mensonge.
C’est juste que tu choisi de ne pas l’en informer.
Relevant le regard vers lui, Opal.
Fermant le dossier et le faisant glisser sur le bureau, juste avant de te relever.
Regard plongeant dans celui du Maire.

▬ Je suis désolée Esthef… mais ne t’en inquiètes pas trop. Le plus important reste les Dark Shadows. Sourire et regard qui se font compatissants. Absinthe et moi vivons avec nos couleurs depuis bien longtemps, les autres peuvent paniqué, mais contrairement à nous ils peuvent les perdre alors… n’en fait pas un sujet de priorité.

De toute façon, je vais m’en occuper.
Parce qu’il n’est pas question, que si vous êtes des armes au fond, il puisse vous utiliser comme bon lui semble.