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(tw: érotisme+16) ❝ dans la cendre de nos émois ❞ || ft. Judas
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(tw: érotisme+16) ❝ dans la cendre de nos émois ❞ || ft. Judas Mar 22 Déc - 12:58
DANS LA CENDRE DE NOS ÉMOIS
Le temps passe, mais ne se ressemblait jamais ici, à Wonderland. Le temps est soluble, volatile, changeant et capricieux. Un peu comme toi, Blanche. Indomptable créature qui ne se pliait à la bonne volonté de cette secte que parce que tu en avais décidé ainsi, trouvant une cause à protéger. A porter. Sur laquelle te reposer. Et pourtant. Aussi indomptable et tempétueuse que tu voulais être, et que tu étais, indubitablement… Lui avait su te museler. Et le pire ? C’est que tu avais adoré ça. Tu avais laissé son calme froid entacher ta sublime violence. Tu avais laissé ton corps entre ses doigts, certes… Mais plus que tout et pour une rare fois : c’est bien ton âme entière que tu avais abandonné entre ses mains. Et il l’avait respecté. Loin de ces humeurs grisâtres et de la relation assassines que tu pouvais partager avec Belial, dont tu ne savais te défaire… Judas avait, lui, réussit à tant te captiver que pour la première fois de ta vie et de ton après-vie… Tu lui fus entièrement fidèle. Sans même ressentir le besoin où l’envie d’aller voir ailleurs. Et pourtant… Pourtant… Voilà où cela avait fini par te mener. Effrayée par ces nouveaux sentiments comme une bête apercevant pour la première fois le feu, bien trop lumineux et brûlant  pour ne pas être dangereux. Tu avais brusquement mit fin à votre idylle. De peur de ne savoir plus jamais lui dire non. Ne plus jamais être capable de te passer de lui. Laissant derrière toi les cendres de votre amour non-dit, et des blessures dans ton cœur comme dans le sien.

Des semaines maintenant que tu avais quitté votre chez vous. Duchesse. Votre lit conjugal. Ses bras apaisants capable d’apaiser la faim incessante qui, depuis, avait fait son grand retour en ton ventre insatiable. Des semaines que tu avais pris grand soin de l’éviter. Car cela rendait tout tellement plus facile. Car tu te savais capable de céder à nouveau si, lors d’un moment de faiblesse, tu croisais ce regard qui hantait un peu trop tes nuits. Cette coupure était nécessaire. Tu devais te détacher de lui, couper le cordon. Même si le manque se faisait sentir. Même si ton âme et ton corps le réclamait déjà. Un sevrage nécessaire pour se passer d’une addiction étant devenu un peu trop sérieuse. Malheureusement… Toute bonne chose à une fin. Et le problème lorsqu'on décide de s’acoquiner avec son supérieur, c’est qu’on est amenée à le revoir si on ne quitte pas son travail. Et impossible pour Blanche de quitter les dark shadows. Alors, aujourd’hui, tu dois le voir. Paquet de feuilles et de dossiers à la main, qui avaient déjà attendu deux longues semaines et qui ne pouvaient pas plus attendre, tu avais allongé au maximum tes délais… Mais cette fois-ci, tu devais aller le voir. Plus d’échappatoire.

Un instant, tu fixes cette porte qui t’appelle. Dès que tu avais quitté ton chez toi, tu avais revêtu ton habituel masque glacial et inflexible. Mais lui savait. Il savait que tu n’étais pas si infaillible que ça. Et c’est bien pour ça que tu mis quelques secondes avant de finir par saisir cette poignée… Et l’ouvrir. Tu rentres, sans même prendre la peine de toquer. Les vilaines habitudes ont la peau dure. Tes yeux ne croisent jamais le regard de celui qui est déjà présent en cette pièce. Tu fais comme toujours la débordée. Celle qui est bien trop absorbée à penser à autre chose. Alors qu’à cet instant précis… Il n’y avait que son nom qui résonnait douloureusement dans ton crâne.

« Salut. »

Salutation brève et empreinte d'un froid dont il n'est surement plus habitué, à force de t'avoir entendu souffler son nom avec tant de fièvre, au creux de ses oreilles. D’un coup adroit et suave de hanches, tu fermes la porte derrière toi. Tes talons impitoyables claquent contre le parquet qui grince. Et tu avances jusqu’à ce bureau pour décharger tes bras du lourd paquet de dossier qui avaient été délaissés par simple caprice, à cause de ton incapacité à te retrouver en face de lui.
Et pourtant, te voilà.
Enfin, tes yeux se plantent dans les siens, et ta bouche, dangereuse prédatrice, se mouve.

« Tiens, les dernières info' de la semaine. Avec celles de la précédente. Je sais, j’ai du retard. Mais tout y est. J’ai eu…  Pas mal de trucs à faire. »

Sublime menteuse. A t’en crever les yeux.
Elle ne faisait que t’éviter, toi, Judas.
Toi, et tout cet émoi.
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Judas Petia
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(tw: érotisme+16) ❝ dans la cendre de nos émois ❞ || ft. Judas 1tpw
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Judas Petia
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(tw: érotisme+16) ❝ dans la cendre de nos émois ❞ || ft. Judas Mar 22 Déc - 16:49

Dans la cendre
de nos émois

La porte s'ouvre et s'ensuit le grognement habituel quand il retire ses bouchons d'oreilles, Blanche. Il déplore votre manque de politesse. Il vous aurait tous torturés à court de séminaire sur le savoir-vivre s'il n'avait pas déjà l'emploi du temps d'un ministre. Son travail lui demande du temps, toujours plus de temps. Alors Judas s'est fait de plus en plus exigeant. Aujourd'hui, il était prêt encore à inviter ce nouvel intrus à sortir et s'annoncer comme une personne un tant soit peu éduquée. Puis il a levé les yeux. Puis il t'a vu. Et il s'est muré dans le silence des gens touché dans leur fierté (brisés).

Salut... Il retient le sursaut rageur de ses doigts sur son stylo. Des semaines que tu as disparu pour revenir avec un simple "salut". Il avait mis ça sur le compte du travail, au départ. Naïf, toujours prêt à te donner plus de liberté, plus d'excuses qu'a n'importe qui. Puis, il avait compris. Tu en avais fini avec lui. Tu avais joué, tu t'étais lassée, tu étais partie. Par la petite porte, sans jamais lui dire. Il imagine que tu as dû jubiler, hein, à la voir attendre ton retour, tel le petit chien fidèle qu'il est. Il imagine que ça t'a plu, hein, d'abuser du second. Un nom d'envergure sur ton tableau de chasse, mais l'envie de chevaucher ailleurs est toujours trop forte pour toi, hein ? Et il y avait cru. Sans jamais oser se l'avouer. Ni à lui. Ni à toi. Et face au son horrible de ta voix, face à ton odeur qui le rend nauséeux, il a des milliards d'insultes pour toi, Blanche. Des mots qui ne devraient jamais franchir la bouche d'un homme. Et pourtant, la seule chose qu'il te balance en finissant d'écrire sa ligne est aussi pauvre en insulte que riche en reproche.

J'ai vu, oui.

Pose soigneusement son stylo, dans un parallèle parfait, presque maladif, avec la feuille qu'il noircit d'encre depuis une demi-heure. De la rigidité dans ses gestes, preuve de son énervement contenu. À peine un regard sur la première feuille de la pile avant de te la tendre.

La mise en forme n'est pas conforme. Recommence.

Et il ne peut s'empêcher d'ajouter.

Plutôt que d'aller courir de lit en lit, va correctement faire ton boulot. Tu as deux heures pour rapporter tes rapports. Je ne te raccompagne pas, tu sais déjà où est la sortie.

judas et blanche
petit mot doux

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(tw: érotisme+16) ❝ dans la cendre de nos émois ❞ || ft. Judas Mer 23 Déc - 9:48
DANS LA CENDRE DE NOS ÉMOIS
Qu’est-ce que tu avais pu attendre de lui, Blanche, si ce n’est cet accueil désastreux. Évidemment qu’il ne te salue pas en retour. Évidemment qu’il ne prend même pas la peine d’observer réellement tes rapports. Évidemment qu’il n’en veut pas. Que pouvait-il vouloir de toi après ce que tu avais fait de cette année de relation. De la manière dont tu les avais reniés. Dont tu avais mis fin à tout ça, sans même lui donner la moindre explication, où un au revoir correct. Il était sûrement perdu. Mais, après tout… Ne l’étais-tu pas, toi aussi ?
Malgré tout, tu n’arrives même pas à lui en vouloir. Bien que cette réaction puérile te fait faiblement grimacer d’agacement, cette demande professionnelle est là juste pour te rendre la monnaie de ta pièce se fait vite balayer par les mots qui sortent de sa bouche par la suite. Car ce sont bien eux, les plus assassins. Ce sont bien eux qui ne manquent pas de te faire réagir. Bien qu’il te faut quelques secondes de silence immobile pour digérer ce reproche. Être sûre que tu avais bien compris le fond de sa pensée. Alors, le bureau se met à trembler, car tu y abats violemment tes mains, assez fort pour faire grincer le meuble, et tomber quelques papiers dont tu n’en a que faire. Lentement, tes longues griffes, propres à toi et toi seules, viennent lentement tailler dans le bois de profonds sillons que tu griffes tandis que tu fermes tes mains, précédemment à plat, en poings fermés. Tes yeux de miel, eux, viennent chercher ceux de Judas, qu’il la regarde ou non.

« A.. Attends… T’es sérieux là ? »

Les mots sortent. Un instant, tu crains un débordement. L’émotion qui te saisir, encore trop présente, risque de te faire dire des choses que tu aurais peut-être préféré garder pour toi.
Parce que tu es comme ça, Blanche. Les autres n’ont jamais besoin de tout savoir sur toi. Bien au contraire.
C’était si… Dangereux.
Mais tu aimes le danger pourtant. Oui, mais pas lorsqu’il est question de ton image. De tout ce que tu dégages et ce que tu inspires.
Tes yeux ne cessent de le fixer. De le sonder. Tu ne lâches pas prise. Tes crocs profondément ancrés dans cette proie bien trop savoureuse. Et tu rajoutes, de cette voix toujours si froide, bien loin de la fièvre que tu pouvais lui partager au creux de l’oreille il y a de ça encore trois semaines.
Car oui, on ne peut pas dire que votre relation était sur le déclin. Au contraire. Chaque mois qui passait resserrait un peu plus ce lien étrange que vous partagiez. Cette passion qui vous consumait.
Du moins, pour toi, Blanche.
C’est bien pour ça que tu as pris peur.
Et que tu as fui.

« Putain, j’arrive pas à le croire. T’es putain de gonflé. Comment est-ce que t’oses dire ça, je- ! »

La colère monte. Tu la sens reprendre possession de tes membres. Parce que c’est lui.
Parce qu’il fut le premier, et le seul à te faire sienne.
Que c’était un miracle, un exploit…
Et qu’il venait de réduire cette preuve irréfutable d’affection sincère, qui fut si difficile pour toi à assumer, à néant.

« Et moi qui pensais que t’étais maintenant le seul qui me connaissait vraiment, un tant soit peu, Judas. »

La gorge nouée, dont elle se débarrasse en venant ponctuer ce reproche sincère d’un grognement guttural, et en venant se redresser et retirer ses poings du bureau. Elle en fait alors le tour, venant alors s’imposer devant le siège de Judas pour saisir son visage de ses doigts délicats mais acérés, pour l’inciter (si ce n’est forcer) à la regarder si ce ne fut pas le cas, le dominant ainsi de cette position où elle le maintenait assis et qu’elle fut debout, devant lui, légèrement penchée pour plonger ses yeux dans les siens.

« Tiens, détecte le ton putain de mensonge ! Je n’ai couché avec personne d’autre que toi cette dernière putain d’année. Ni même ses PUTAINS de dernières semaines, après mon départ ! »

Mais il n’y avait rien Judas. Rien à te mettre sous la dent. Rien pour te réconforter dans ton droit de colère, du moins, pas sur le plan de la fidélité.
Rien d’autre que la stricte vérité.
Et le flot d’émotions d’une louve en proie à trop de ressentiments qu’elle était incapable de gérer.
Pourtant, dieu sait qu’elle aurait voulu se jeter dans les bras d’un autre, de n’importe qui. Pour t’oublier. T’effacer. Passer ses nerfs.
Mais pour la première fois de sa vie,
elle n’en avait pas eu la moindre envie.
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Judas Petia
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(tw: érotisme+16) ❝ dans la cendre de nos émois ❞ || ft. Judas Mer 23 Déc - 13:59

Dans la cendre
de nos émois

Le bois souffre sous ta colère et il ne fait que pousser un nouveau soupir, Judas. Non contente de briser son cœur, tu viens dégrader ses meubles. Oh, il a un formulaire pour ça aussi. Il a une sanction pour ça également. Dégradation de volontaire de biens appartenant à la secte. Ça peut viser loin, surtout quand celle qui s'évertue à casser est celle pour qui on s'est montré laxiste tant de fois depuis une année. Il pourrait tout te faire payer. Toutes ces fois où on a volontairement passé l'éponge, où on a nettoyé derrière toi sans te demander de comptes. Il pourrait, Judas, te rendre toutes ces marques de favoritisme. Redevenir professionnel, devenir pire qu’intransigeant. Te faire regretter, de la plus puérile des façons, d'avoir osé te sortir de ses petits papiers.

Et il pourrait, tu vois. Il y pense, même. Alors qu'il observe, passablement énervé, les marques qui viennent perturber la parfaite harmonie de son antre. Il pourrait, oui. Une partie de lui le pousse déjà à te faire payer le goût de la trahison. On aura du mal à t'excuser tes manques, maintenant, Blanche. Tu as brisé quelque chose. Un rêve, un espoir naïf. Mais surtout, tu as réveillé un goût amer dans la bouche. Un goût qui lui est familier. Sans pouvoir dire d'où. Cette sensation acide qui brûle la gorge... Il la connaît. Et, comme à chaque fois qu'on le ramène à cet avant dont il ne se souvient pas, Judas, il bouillonne.

Tu as raison, je pensais moi aussi te connaître.

Mais plus maintenant. On avait placé en toi la sainte confiance. Partagé entre la rage de s'être fait avoir et le sentiment de l'avoir bien mérité. Parce qu'on a trahi la confiance, nous aussi. Mais avec toi... Avec toi, on avait joué dans les règles Blanche. On avait joué de façon tellement fairplay et juste qu'on n'avait jamais eu à anticiper l'échec. Il se sent blessé, Judas. Furieux. Et quand tu viens imposer ta main impérieuse, il la détourne sans violence avec un air de défi dedans le regard. Et quand tu balances la vérité, que l'instinct ne se réveille pas pour lui murmurer "elle ment", plus que furieux, il se sent perdu.

Alors pourquoi ?  

Une simple question. Posée avec les mêmes yeux qu'une proie lasse d'être traquée. Pourquoi Blanche ? Pourquoi détruire volontairement ce qu'on avait ? Ce n'était pas assez bien ? Ce n'était pas assez chaotique pour toi ? Pourquoi Blanche ? Dis-nous, pourquoi est-ce qu'on a le sentiment que ce n'est pas la première fois que l'être aimé nous piétine comme ça ?

Tout allait bien et du jour au lendemain tu as disparu de mon champ vision. Tu m'as laissé dans le flou des semaines durant et tu sais à quel point, j'ai une sainte horreur du flou. Je ne sais pas comment je dois te considérer aujourd'hui. Tu ne m'as rien dit. Rien.

Et en le verbalisant, il se rend compte que plus que l'abandon, c'est ton silence qui le blesse vraiment. Tu n'as pas eu le courage d'être franche. Il se rend compte que ta vérité avait plus de valeur que toutes tes caresses. Ton corps n'est qu'optionnelle face à tout ce que tu es. Il ne voulait pas ton corps. Il t'avait voulu toi, entière. Il y avait cru. Et tu avais fui.

Un an, Blanche.

À cocher, pour se rappeler. Pour ne jamais laisser Wonderland nous biaiser. Tous les jours, sur des calendriers qu'il faisait lui-même. Les cases bien symétriques, avec les croix bien toutes identiques. Devant toi, chaque soir, quand on prenait le feutre rouge pour imposer une nouvelle croix, sceller un nouveau jour et te montrer que le temps, même disparu, avait pour nous de la valeur. Il ne parle pas beaucoup d'amour Judas, mais il le montre. Il en avait fait des dizaines d'autres, des calendriers. Il avait fini par se dire qu'on irait tous les deux les remplir de rouge. Ensemble. Parce que c'est ce qu'on était. Ensemble.

Je t'ai donné un an de ma vie et j'étais prêt à t'en donner de nombreuses autres... Mais tu ne m'as rien dit.

Un aveu. Franc.
Une question. Assassine.

Est-ce que tu m'aimes ?

judas et blanche
petit mot doux

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(tw: érotisme+16) ❝ dans la cendre de nos émois ❞ || ft. Judas Mer 23 Déc - 14:45
DANS LA CENDRE DE NOS ÉMOIS
Tu le vois. Ô comme tu aurais voulu t'en délecter, Blanche. De ce regard. De constater qu'il n'a rien à te reprocher. Qu'il se retrouve penaud. Le nez dans la merde, face à cette vérité écrasante. Tu aurais voulu te délecter de cette vision, tes yeux dans les siens, et ta main repoussée. Et tu l'aurais fais, en temps normal.
Mais ici, il était question de lui.
Et malgré toi, tu ne peux t'empêcher de sentir ton cœur faire un bond en constatant que cet aveux, mettant en avant ta bonne foi... Venait faire naître un nouveau trouble plus grand, une douleur plus sourde dans mes iris de Judas. Un trouble contagieux, qui vient te faire un instant tanguer face à cette première question qui échappait de son cœur et qu'il te posait en toute simplicité.
Et pourtant... Rien n'était jamais simple avec toi. Et il le savait. Alors pourquoi est-ce qu'il posait la question.
Il savait, mieux que quiconque, lire dans tes gestes, tes regards, tes mots et tes sous entendu. Tout était si beau. Si fort. Le temps n'avait pas fait ternir ce lien qui vous reliait. Au contraire. Il ne faisait que le solidifier, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois.
Et c'était trop dur.
Trop dur d'accepter d'être tienne, Judas. Avec tout ce que ça implique. Tout les risques. Tout.

Malgré tout, tu le laisse décharger ses rancœurs et ses reproches. C'était encore son droit le plus total. Tu n'étais même pas en position de nier tout ce dont il t'accusait.
Tu avais été si injuste avec lui. Avec vous.
Lui qui avais prit soin de toi comme personne d'autre avant ça.

Mais cette question.
Horrible.
Effrayante.
Douloureuse.
Comment-ose-t-il?
Il sait pourtant que ces choses là ne se disent pas.
Ca ne se demande pas.
Pas pour toi.
Pas pour lui.
Pas pour vous.
Parce que vous êtes de ceux qui ignorent comment dompter vos sentiments.
Par crainte, par mégarde, par méfiance. Qu'importe.
Alors, ta mâchoire se serre.

« Qu-...»

Et, d'un pas, tu recules. Comme si cette question venait remettre en cause toute ton existence même, et celle de l'univers.
Et, après un court silence baigné de trouble, ta bouche se mouve à nouveau.

« Ne… Ne pose pas de questions… Si tu connais déjà la réponse putain.»

Ce juron et le maladresse de ta voix répond pour toi. Il ne pouvait pas décemment s'atteindre à ce qu'elle réponde de manière directe.
Mais dans ses yeux tu peux lire Judas.
Tu peux lire tout ce que tu représentes pour elle.
Et la peur, qui la bouffe de l'intérieur.

Tu tournes les talons et bientôt, ce n'est que ton dos dont il peut se contenter. Tu le prives de la vision de ton visage, en proie à un florilège désagréable d'émotions qui te tord les entrailles.
Et tu te hais pour ça.
Parce que tu n'es pas capable de le haïr, lui.

« De toute façon... Qu'est-ce que ça peut faire? Ça... Ça n'a plus d'importance.»

On se crève le cœur toute seule de si gros mensonge.
Cette fois-ci, bien sûr que tu peux le flairer, le mensonge.
C'est tout ce qui importe. Parce que c'est cet amour, ce sentiment étranger, qui l'a poussé à s'en aller. Ton poing se ferme, et bientôt, tu peux entendre les gouttelettes qui en résultent : tes propres griffes entaillant la paume de ta main jusqu'à faire glisser le long de tes phalanges ton sang chaud et carmin.
Fais chier.
Tu dois partir. Avant qu'il n'ai raison de toi. Avant qu'il en sache trop. Qu'il comprenne que tout ce temps, il n'était qu'avec une faible d'esprit.
Et puis, vu comme tu avais souillé son sol de ton propre sang, il allait vouloir te voir disparaître, non? Maladroitement, tu essuies la paume de ta main ensanglantée sur ta veste et vient alors récupérer au mieux la pile de dossiers qu'il avait précédemment refuser.
Changer de sujet. De direction. Fuir.
Les papiers te glissent entre les griffes, trop perturbée pour réussir à correctement les attraper, tu te dédouanes rageusement en sifflant entre tes crocs en évitant son regard.

« Je dois y aller. J'ai du travail»

Tu sais, celui que lui a toi même redonner.
Parce que retaper tout ses rapports, c'était encore une douce torture, surtout si cela lui empêchait d'affronter la vérité.
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Judas Petia
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(tw: érotisme+16) ❝ dans la cendre de nos émois ❞ || ft. Judas Mer 23 Déc - 18:33

Dans la cendre
de nos émois

Tu ne dis rien, mais les gestes parlent pour toi. Tu te contentes de détourner la question et il se demande, Judas... Est-ce par fierté ou par peur que tu refuses de l'avouer à voix haute ? Peut-être est-ce les deux. Il aurait suffi d'un non pour qu'il entende oui. Il aurait suffi d'un mot pour qu'il sache et se taise. Car il ne t'aurait pas humiliée en relevant, tu sais ? Il n'aurait pas insisté, il sait comme tu peux être pudique sur le sujet. Lui le premier. Aimer, c'est un mot qui fait peur, Blanche. C'est le mot qui rend tout officiel, tangible, inévitable. Aussi terrible que le mot Mort, il lui semble. Peut-être parce que les deux se côtoient souvent.

Il soupire plus qu'il ne parle, Judas. Quand tu lui tournes le dos, il se laisses un peu plus aller contre le dossier de son fauteuil. Les doigts qui viennent tapoter le bois du bureau. Tu ne comptes pas le dire, n'est-ce pas ? Toi, comme lui, vous perdez votre temps. Après tout, ça n'a plus d'importance, non ? Ce sont tes propres mots... Et pourtant. Ton poing qui se serre ne lui échappe pas. Le son du sang qui s'écrase contre le sol non plus. Dégoûté de la saleté que tu laisses sur son plancher. Dégoûté que tu entailles volontairement ta peau si sacrée. Tu vas prendre la fuite, hein ? Ton travail, tu vas le faire, tu vas le faire avec tant de rigueur qu'il lui faudra sûrement attendre de nouveau plusieurs semaines avant de te revoir. Et alors quoi, Blanche ? Ce seront les mêmes regrets ? Les mêmes reproches ? Est-ce qu'on va tendrement se détester et s'ignorer maintenant ? Sans jamais verbaliser la raison de pourquoi on s'est quitté ? Sans jamais se dire qu'on s'est sincèrement aimé ?

Non.

Et le grincement de sa chaise te fait deviner qu'il s'est enfin levé. Lentement ça contourne le bureau. Lentement, ça laisse ses yeux graver les taches épaisses et poisseuses de ton sang en lui. Non. On te déteste, Blanche. On te déteste d'avoir fui, mais on te déteste encore plus de nous montrer que tu en as encore quelque chose à foutre de nous. On te déteste, ce serait tellement plus simple si tu te comportais comme la dernière des catins. Mais tu ne le fais pas. Tu te montres fragile, friable. Comme-ci on comptait encore. Tss. Tu nous agaces, tu ne sais pas à quel point. Te désirer encore, ça nous agace.

Tu vas dégueulasser le reste du manoir. Pose ces feuilles et viens là.

Pas une demande d'autrefois. Un ordre. L'ordre de ton supérieur auquel tu ne peux te soumettre. Sinon, on ira mettre dans les rapports que tu te montres dissidente, Blanche. Et tu le sais non, que lui désobéir c'est désobéir à Alastor aussi. Il s'accroupit, sans un mot, pour sortir d'un petit placard bas une boîte de premiers soins. Judas... Avait la mauvaise manie de se blesser quand il buvait trop, tu vois. Une coupure par-ci, une brûlure par là. La mutilation involontaire parce qu'on était trop faible et con. De cette petite boîte, il sort de quoi désinfecter et panser. D'un geste, il ordonne que tu apposes ta main dans la sienne. D'un notre, il commence à tamponner soigneusement l'entaille.

Ce n'est pas que tu ne veux pas, c'est que tu ne peux pas, n'est-ce pas ?

Il ne prend pas la peine de lever les yeux, concentré sur son œuvre. Chaque application de la compresse millimétrée, précise, régulière. Pourtant, ça presse un peu ta main, Blanche.

Tu as besoin de te garantir une porte de sortie et t'engager ce serait te priver de cette porte de sortie. Et ça te fait peur.

Tu dois faire un choix. Ce choix aura des conséquences et tu as peur de ses conséquences. Quelle voie est la bonne ? Si tu t'engages, il n'aura plus de retour en arrière possible. Et si tu regrettais, Blanche ? Tu as peur. Donc tu fuis.

Si c'est ça, Blanche, je comprends.

Il te déteste. Mais il se déteste encore plus. Pour ça, il pardonnera toujours, Judas, parce qu'il ne sent pas la légitimité de quoi que ce soit. On fuit, nous aussi. On a peur de choisir un camp alors on joue au funambule à la frontière, Blanche. On est comme toi. Ce qu'on te reproche, c'est ce qu'on se reproche depuis tant d'années déjà. Te condamner pour un péché qu'on commet chaque jour, ce serait hypocrite. Il ne veut pas être hypocrite. Il l'est déjà trop souvent. Il veut pouvoir encore se regarder dans une glace, Judas. Si pour ça, il faut te laisser partir... Alors très bien.

Et quand il a fini de nettoyer ta plaie, il s'éloigne pour jeter les immondices. Oui, s'il faut te laisser partir....

Si c'est ce dont tu as besoin alors très bien. Quittons-nous, Blanche. Mais pas aujourd'hui. Quittons-nous comme deux personnes qui se respectent.

Un dernier jour, comme avant. Pour que demain, quand tu partiras de l'appartement pour la dernière fois tout soit clair. Aimons-nous comme avant une poignée d'heures encore, Blanche.
Pour faire le deuil de ce que notre lâcheté nous prend.

judas et blanche
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(tw: érotisme+16) ❝ dans la cendre de nos émois ❞ || ft. Judas Jeu 24 Déc - 9:55
DANS LA CENDRE DE NOS ÉMOIS
Non. Pourquoi?
Ne me touche pas. Tout est déjà si difficile. Pourquoi tu me refais goûter à cette drogue qu'est ta peau? A cet aphrodisiaque qu'est ton odeur?
Judas, ça fait deux semaines que je me sèvre de toi. Et tu n'as pas idée comme c'était dur.
Je ne dois pas replonger. Pas comme ça. Pas après tout ça.
Je t'en prie. Regarde moi m'en aller. Et dis moi que tu ne veux plus jamais me voir.

Et pourtant, entre ses doigts, tu es si docile. Loup transformé en agneau. Il avait ce pouvoir, mystique. Là où la violence prônait toujours sur tout, il ne faisait toujours que preuve de douceur et de calme.
Comme de la glace sur une brûlure.
Tu n'avais même pas suivi cet ordre par peur des pouvoirs qu'il avait entre ses mains.
Non, te cacher sous cette excuse serait pitoyablement pathétique.
Tu l'avais suivi parce qu'il donnait l'impression de faire de ton propre don sien. Que sa voix avait un pouvoir bien trop mystique et fort sur ton être. Et que ses mots était la seule vérité existant et perdurant en tout wonderland.
Alors, c'est les lèvres closes et scellée que tu observes ta propre main offerte dans la sienne. Et le soin qu'il met pour éponger et panser ta plaie.

Pourquoi est-ce que tu continues, Judas?
A lire en moi comme dans un livre ouvert?
Pourquoi est-ce que tu prononces tout ces mots que je me refuses à moi même?
Est-ce que tu le vois, dans mes yeux, à quel point tu as raison?
Et a quel point ça ne fait que me détruire un peu plus chaque seconde?
Pourquoi tu ne te contentes pas de me traiter de tout les noms que je mérite surement.
Pourquoi est-ce que tu comprends? Non, tu ne le dois pas. Tu dois me haïr pour ça.
Parce que ça rendrait tout tellement plus facile. Pour toi. Pour moi. Pour nous.

Lentement, ta main se referme quand il s'éloigne à nouveau et te la rend. Tu observes l'entaille, peu profonde mais présente, disparu sous le pansement parfaitement réalisé par ton perfectionniste de petit ami d'ex.
Même ça, il le faisait encore trop bien.
Mais c'est toujours ce qu'il avait fait.
Panser les blessures que tu t'infligeais toujours, toi même.
Mutilations incessantes et parfois invisibles, mais toujours aussi douloureuses.

Mais cette proposition te fais enfin lever les yeux. Détournant ton attention de ta main pansée pour les lever vers ceux de Judas.
Constate le trouble que tu fais naître en elle.
Tu as envie de fuir...
Mais pourquoi, alors, tes pas te mènent vers lui?
Tu crèves d'envie de filer et ne pas te retourner.
Mais, le claquement de tes talons résonne contre les murs de son bureau et bientôt, tu es là. Juste devant lui.
Tes gestes, guidés par ton instinct le plus primaire, semblent animés d'une volonté propre.
Tu n'as aucun contrôle sur eux.
Ta première main, intacte, glisse sur son torse, prenant grand soin à ne pas abîmer la moindre parcelle de tissu de son haut.
Alors que la seconde, elle, rejoins un instant son épaule... Pour finir par trouver refuse dans sa nuque. Ce simple geste laisse ton corps se rapprocher du sien. Ce simple contact qui t'arrache un frisson. Ce corps que tu avais tant désiré.
Que tu désirais toujours.
Dont tu avais tant de peine à te passer
Qui te rappelais à nouveau à lui.

« Pourquoi? »

Oui, c'est à son tour de répondre à cette question terrible. Ses iris perçantes dans les siennes, elle le fixe. Elles vagabondent entre ses yeux qui avaient vu le moindre de tes détails, son nez qui avait tant de fois perdu son souffle chaud au creux de ta nuque, ces lèvres dont tu connaissais le goût par cœur sans pour autant s'en être lasser pour une fois.

« Pourquoi est-ce que tu rends toujours tout si compliqué? Déteste moi. Chasse moi. Judas, putain... Brise moi. »

Pour que je n'ai pas à le faire moi même.
Parce que je suis trop lâche.


Ta voix tremble, à peine. Mais assez pour qu'il le remarque. parce qu'il te connais trop bien. Et qu'il l'a déjà tant démontré.
Sur la pointe de tes talons, tu apposes ton front au sien.
Tes lèvres manquent de venir saisir les siennes, mais tu te le refuse.
Elles sont sacrées, et tu ne les méritait pas.
Et puis, elles te feraient à nouveau chuter.
Alors qu'il n'avait pas le droit de te faire ça.
De te faire céder, à nouveau. Toi qui avais tenu ces deux semaines.
Deux semaines réduites à néant en un claquement de ses doigts terribles.
Parce qu'il t'étais indispensable, et que si tu craquais à nouveau.
Tu craquerais encore et encore.
Jusqu'à la fin de ta misérable existence.
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Judas Petia
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Judas Petia
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(tw: érotisme+16) ❝ dans la cendre de nos émois ❞ || ft. Judas Ven 25 Déc - 18:27

Dans la cendre
de nos émois

Il se demande jalousement si cette fragilité, tu la montreras à d'autres ou si ça ne saura que pour lui. Il se demande jalousement, si une fois partie, il pourra encore voir l'éclatement de ton regard, la tendresse que tu te refuses à montrer au quotidien. Il se demande, Judas, les efforts que lui demandera d'accepter ton absence, de faire le deuil complet de ce qu'on avait autrefois, de ce qu'on aura plus d'ici demain. Et quand tes mains s'apposent sur son corps, il vient glisser les siennes sur le tien. De la droite, il vient caresser ta joue, geste si tendre, parce qu'on t'aime, Blanche. De la gauche, il vient glisser de ton dos à tes cheveux, si sublimes, si soyeux. Et ton front contre le sien, les caresses presque trop chastes. On se balance dans un slow muet. Ce sera peut-être le plus dur pour lui, tu sais ? Se passer de cette bulle de confort qu'on avait bâti à deux. Oui, il sait que dès demain, il aura froid.

Parce que je suis égoïste, Blanche.  

La stricte vérité. Te briser, te chasser, te haïr profondément en enterrant l'affection, ce serait, au final, te rendre service. Ce serait te donner toutes les clés pour tourner la page, aller te damner dans les bras de Belial et d'autres. Il n'est pas si généreux que ça, Judas. Car te donner ce que tu veux, ce serait le condamné lui. Il te veut, une dernière fois. Il veut l'affection, il veut la tendresse, il veut l'amour. Il veut se perdre une dernière fois et te quitter ensuite. Croquer au fruit défendu avant de s'en sevrer. Le seul moyen qu'il a trouvé, Judas, pour faire le deuil de toi.

J'ai besoin de ça pour te dire au-revoir. Je ne pourrais pas sinon.

Et aux creux de tes lèvres.

Et je dois me protéger moi aussi, Blanche. Même pour toi, je refuse de souffrir inutilement.

Caresse de son pouce tes commissures, ton souffle et le sien si proche de ne faire qu'un. Et quand ça capture tes lèvres ça n'a rien de torride, ça n'a rien de sensuel. C'est tendre. C'est amoureux. C'est puissant. C'est tout ce qu'il n'a jamais su verbaliser par lâcheté et appréhension. C'est tout ce que vous ne vivrez pas ensemble. Ce sont vos occasions manquées, Blanche. Car tu aurais pu être la femme de sa vie si vous l'aviez voulu. Et puisqu'on se dit adieu autant ne plus rien censurer. Il est temps d'être honnête pour mieux s'exorciser.

Reste avec moi jusqu'au matin.

Et après, promis, on te rendra ta liberté.
Toi notre bien-aimée.

judas et blanche
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(tw: érotisme+16) ❝ dans la cendre de nos émois ❞ || ft. Judas Dim 27 Déc - 16:04
DANS LA CENDRE DE NOS ÉMOIS
Quelle ironie que cet adjectif sort de ses lèvres pour se définir lui même. Car, entre vous deux... N'étais-tu pas la plus égoïste des deux? Pour briser ce que vous étiez l'une pour l'autre. Ce que vous aviez développé et entretenu durant une longue et douce années? Judas.... Tu crèves d'envie de lui interdire de dire ça. Mais tu en es incapable. La seule chose que tu sais faire, c'est garder tes yeux captifs des siens, et tes lèvres douloureusement closes. Parce que tu crains de voir bien trop de ressentiments s'en échapper. Des confessions inavouables que ne ferait que rendre votre séparation plus dure encore. Et pourtant...
Et pourtant.

Et puis, ces mots, justes et douloureux. Tu n'avais pas envie de le faire souffrir. C'était bien l'une des dernières choses que tu pouvais désirer dans ta misérable vie. Faire souffrir celui qui, lui, t'avais tant fait de bien. Et ici, il n'était pas question que de la chair. Non, parce que Judas fut bien l'un des seuls à savoir t'apporter autre chose qu'un plaisir purement luxurieux. Il nourrissait ton corps... Mais aussi ton esprit. Il apaisait tes démons. Il te faisait ressentir autre chose. Des choses que tu pensais perdues, pour toujours et à jamais. Alors, vulnérable, tu te contentes d'approuver ses mots, en opinant du chef. Tu ne pouvais lui dire non.
Et puis de toute façon, toi aussi, tu en avais envie. Même si, contraire à lui... Cela ne ferait que rendre plus difficile encore votre nouvelle séparation. Il te faudrait reprendre ton sevrage à zéro.

Avant même que tu n'ai le temps de t'en dérober... Sa bouche rentre la tienne. Et il peut le sentir. Ton corps entier qui défaille. Tes mains qui se resserrent un peu plus leur prise sur son torse, sur sa nuque. Ce soupire, brûlant, qui accompagne tes lèvres dans cette réponse douce que tu offres aux siennes, en se pressant un peu plus à ces dernières. Et dès lors qu'elles quittent à nouveau les tiennes, tu le ressens. Ce manque, profond et déchirant qu'il fait naitre en toi. Cette douleur au plus profond de ton ventre. Tu n'as pas envie de les lâcher. Tu n'as pas envie de le lâcher. Et cette demande, assassine, te fais serrer les crocs. Une dernière soirée. Une dernière nuit. Un dernier matin à se réveiller, lovée au creux de ses bras. Cette idée est irrésistible autant qu'elle est inconcevable. Pourquoi est-ce que cela devrait être la dernière fois? Déjà, tu sais que tu ne sauras pas être raisonnable. Quitte à te blesser. Quitte à le blesser. Tu auras besoin de ses bras. De son amour, aussi tordu et interdit serait-il. Quitte à ne plus jamais n'être que deux. Parce que, c'est bien toi, l'égoïste.
Parce que tu as peur.
Mais tu le veux.
Définitivement.

« Judas... »

Un souffle. Qui aurait été imperceptible si seulement il ne fut pas si proche. S'il ne te connaissais pas tant. S'il ne savait pas entendre les plaintes de ton cœur. Malheureusement, il te connaissait sur le bout des doigts. Il pouvait reconnaitre sans peine ce regard que tu perdais dans le sien. Ces mots que tu n'étais pas capable de prononcer. Evidemment, Judas. Jusqu'au matin, et bien plus encore. Parce que j'ai besoin de toi. Et parce que je veux que tu ai besoin de moi, aussi. Je veux te voir défaillir entre mes bras. Incapable de me refuser quoi que ce soit. Céder à mes yeux. A mes lèvres. A mes caprices et mes demandes. A ma tendresse et mes violences.
Parce que tout est tellement plus simple quand je suis avec toi, Judas.
Alors, d'abord, tes lèvres retournent saisir les siennes pour palier à la solitude qu'il à fait éclore dès lors qu'il les a laissé. Et, un souffle s'échoue sur les siennes, caresse cruelle du cœur de son amante éternelle

« Mais, comment te quitter ensuite? C'était déjà si compliqué la dernière fois, t'as pas idée.... Putain. »

Tu jures. Parce que c'est bien la seule chose que tu sais faire quand ton esprit se trouve si embrouillé. Parce que tu n'as jamais su, et tu ne sauras surement jamais comment contrôler et mettre des mots sur tes sentiments, sur tes pensées.
Jusqu'au matin?
Halloween City n'était qu'une nuit constante.
Le matin ne se lèverait donc jamais.
Et cette accord ferait alors de toi techniquement la captive éternelle du second.
Et, étrangement... Cela t'allais parfaitement.

Au diable les mots. Les réflexions. A quoi ressemblerait demain? Peut importe. Car, à cet instant précis, tu étais avec lui. Et c'était tout ce qui comptait.
Alors, telle une vipère autour de sa proie, tes bras se referment sur lui. Tu l'attires tandis que, après quelques pas en arrière, tu rejoins le bout de son bureau. D'un geste lascif, tu balayes ses dossiers, les papiers chutent lentement et s'étalent sur le sol pendant que tu les remplaces de ta croupe, que tu hisses sur le bureau qui ne geint même pas sous ton poids. Et, tendrement, tes jambes s'enroulent autour des siennes pour t'assurer qu'il soit tien, et qu'il ne t'échappe pas, tandis que du haut de cette nouvelle place, tu faisais presque sa taille.
Et encore une fois, égoïstement, ta bouche viens chercher la sienne alors que ta main quitte sa nuque pour s'échouer sur sa chemise que tu commences à déboutonner agilement

Une dernière fois (mensonge) tu le veux. Tout entier. Au delà de la faim de son corps, tu veux le sentir te compléter, spirituellement. Tu ne veux penser qu'à lui. Qu'il ne pense qu'à toi. Tu veux apposer ton empreinte sur chaque parcelle de sa peau. De son âme. Faire naitre en lui un besoin, insatiable et constant, qui le fera toujours revenir vers toi. (même s'il ne le faudrait pas)

« Fais moi tienne. »

Parce que au delà de cette demande qui peut paraitre purement charnelle,
autre chose s'y cache... Quelque chose de bien plus profond. Intense. Tendre.
Une demande désespérée que seul lui peut comprendre. Et assouvir.
Parce que tu as besoin qu'il te rappelle qu'il te complète et te perfectionne.
Parce que tu es égoïste.
Parce qu'il est tout.
Et que tu n'es rien.
Parce que vous êtes voués à être incapable de vous passer l'un de l'autre.
Parce que cela sera votre plus belle tragédie.
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Judas Petia
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(tw: érotisme+16) ❝ dans la cendre de nos émois ❞ || ft. Judas Jeu 31 Déc - 0:25

Dans la cendre
de nos émois

Une main dans tes cheveux, les caresses insolentes, Blanche. Ce qu'on fait n'est pas bien, mais qu'importe. Te dire adieu est dur, tu sais ? Faire le deuil de ton odeur, du goût de ta peau, de ta chaleur, de cette sensation de vie et de sécurité qui s'empare de lui au moindre de tes contacts... Oh, Blanche, tu ne sais pas à quel point il sera douloureux de se passer de cela. Pourtant, on doit le faire, n'est-ce pas ? Parce que tu ne peux vivre que libre, Blanche, parce que les chaînes ne conviennent pas à la femme que tu es. On doit le faire, hein ? Parce qu'il ne supporterait pas de te voir dépérir en cage, parce que ce serait plus douloureux encore de te posséder dans la contrainte que ne pas te posséder du tout. Alors quand il répond à ton baisé, prêt à se saouler de toi une dernière fois, et que tu demandes comment on pourra assumer de se quitter, il ne sait pas quoi te répondre, Judas.

On y réfléchira.

Mais pas maintenant. Pas aujourd'hui. Demain, Blanche. Demain, on pensera à des plans, à des façons de se dire adieu et de se sevrer de la présence de l'autre. Demain, on contemplera notre stupidité et l'immensité de la tâche qui nous attend. Mais maintenant, tu vois, il veut faire comme ces soirs où il boit. Il veut lâcher prise, ne plus penser ni à demain, ni à l'avenir. Il veut ce moment d'euphorie qu'on regrette fatalement en se levant. Il veut tomber, goûter à la chute libre, n'être qu'un corps libéré de ses doutes et de ses peurs, même si ce n'est que pour quelques heures.

Alors ça te suit volontairement dans tes danses, Blanche. Ça vient presser son corps contre le tien, ignorer dans un effort qu'il ne fait que pour toi le chaos que tu viens mettre dans son antre. Il accepte tes prises, il accepte ta bouche, ses mains gantées qui viennent encadrer ton visage si divin pour venir savourer tes lèvres divines. Oui, Blanche, une dernière fois, rien qu'une dernière fois. On va t'aimer comme au premier jour, à l'époque de la passion naïve et incontrôlée, toi si belle qui vient lui apporter ce qu'il n'a jamais su se sentir légitime. Et quand tes mains viennent le dénuder il frisonne, entrouvre les yeux, son souffle chaud, viens glisser ses lèvres sur ta peau et sans un mot te donne son ultime autorisation. Et ce sont ses mains qui glissent pour venir se régaler de tes formes, retirer le tissu, entrave à la passion qui dévore, insulte à l'amour qu'on veut s'offrir maintenant.

Et quand il te dévore, il ne peut s'empêcher d'avoir des remords. Tu vas lui manquer, Blanche. Tu vas tant lui manquer.

Il est prêt pour n'être qu'un entremêlement de chaire, pour faire danser vos corps à des rythmes sauvages et tendres. Il est prêt Judas à te combler et à se combler. Les lèvres qui te dévorent encore, marquent son territoire pour mieux l'abandonner ensuite. On s'aime Blanche, alors pourquoi on s'éloigne ? Aucun de nous ne le sait et pourtant, c'est évident, non ?

Tu es belle.

Glisse au creux de ton oreille et s'éloigne pour venir te contempler.

Tu es si belle.

Belle à en crever.

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(tw: érotisme+16) ❝ dans la cendre de nos émois ❞ || ft. Judas Mer 6 Jan - 11:05
DANS LA CENDRE DE NOS ÉMOIS
C'était injuste. Tellement injuste. Pourquoi fallait-il que tu te sentes tant apaisée dans ses bras? Pourquoi fallait-il que, de ses lèvres et de ses baisers, tu te sentes si...
Vivante.
Et aimée.
Toi qui n'avais jamais su t'offrir aux sentiments, te voilà prit au piège par la ferveur que tu déclenches dans le cœur de ceux qui ont l'audace de te goûter. Emmêlée dans cette toile que tu avais toi même tissé.

Quelle cruelle et douce ironie.
Sans même sans rendre compte, et après en avoir fini avec sa chemise qui quitte son torse pour rejoindre le sol, et le dévoiler un peu plus... Ce sont bien ses mains que les tiennes viennent chercher. Ces gants, tu les avais détesté, et tu les détestais toujours autant. Parce qu'ils te privaient de son contact direct. De la douceur et de la chaleur de sa peau contre la tienne. Parce qu'ils étaient une barrière entre Judas et toi. Et que tu avais toujours détesté, que tu détestais et que tu détesterais toujours tout ce qui pouvait se mettre entre vous. Mais tu avais apprit à les accepté. Parce que tu n'avais pas le choix. Parce qu'ils faisaient parti intégrante de lui. Alors, ces mains, même gantées, restent les siennes, et rien que pour cela, tu les aimaient. Alors, des tiennes, tu les saisis... Pour les guider jusqu'au galbe délicat de tes seins, emprisonné sous le satin de ton bustier. Au delà de l'aspect charnel qu'accompagnait ce geste intéressé, assoiffée de son contact, tu venais aussi plus symboliquement le mener jusqu'à ce cœur. Ce cœur insoupçonné, dont certains, et à raison, doutent de sa présence. Et pourtant. Ce même cœur que tu avais su raviver avec passion, délicatesse. Parce que vous étiez aussi paumé l'un que l'autre.
Mais vous étiez si beaux. Perdus, oui... Mais ensemble.

Les mots qu'ils t'offrent font autant vibrer ton corps que ton cœur. Un frisson te saisit, toute entière. Et malgré le fait qu'il ne fasse ça que pour mieux te dévorer des yeux, le voir s'éloigner te fait grimacer, et sa chaleur est bientôt remplacer par le froid de son absence. Tes jambes encerclent les siennes, comme craintives de le voir partir trop loin. Le tissu glisse sur ta peau de porcelaine, dévoilant un peu plus ces cuisses, enfermées et sublimées par les bas qui couvre et fend ton galbe. Tes mains se perdent auprès de ce torse dont elle connait la moindre parcelle, jusqu'à ces bas, eux aussi superflus maintenant. Rien ne comptait. Ni le bureau où ils se tenaient, ni le bureau sur lequel elle est perchée, grinçant à chaque nouvelle entreprise ni même la porte fragilement fermée. Il n'y a que lui. Et ce feu, qui la consume.

« Judas... »

Putain, pourquoi faut il que ces mots et cette voix, cette foutue voix, te fassent tant d'effet? Toi qui savait toujours ce que tu voulais, n'importe où et n'importe quand, te voilà hésitante, affaiblie. Domptée par ces attentions et ces flatteries qui emballaient tout cœur. Alors que le dernier bouton de son bas cède sous tes doigts adroits, ces derniers remontent jusqu'à sa nuque. Tu le tiens, fermement, peut être trop. Emportée par ce flux de sentiments qui te rend folle. Le bout de tes griffes pressent, entament très légèrement la surface de cette peau parfaite. Sans l'ombre d'un doute, il portera les traces de ton passage. De ce dernier passage (non, pas le dernier). Parce que tu voulais le ravager.
Parce que c'était la seule chose que tu savais faire.
Le mettre sans dessus dessous.
Le consumer de ta passion.

« Je te veux. »
Je t'en prie.

Les mots manquent de t'échapper. Mais, sans l'ombre d'un doute, il peut les lire et les deviner, dans le creux de tes yeux, perdus dans les siens.
Parce qu'avec toi. Tout devient meilleur.
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Judas Petia
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(tw: érotisme+16) ❝ dans la cendre de nos émois ❞ || ft. Judas Mer 6 Jan - 21:47

Dans la cendre
de nos émois

Souffle court, excité. Il aime, tu sais, voir à quel point ses mots te font de l'effet. Ce ne sont pas seulement des compliments que tu prends pour toi-même, Blanche. Ce ne sont pas seulement des mots qui gonflent ton ego, la certitude de plaire. Non. Il te voit trembler, Judas. Il sait que les mots ne sont pas pour toi, ils ont un sens, tu veux les entendre, car ça vient de lui. Tu aimes autant que lui, voir la dépendance dans les yeux de l'autre. Tu aimes, autant que tu en peur, ce plaisir coupable de s’appartenir d'être pour l'autre cet être sans nul autre pareil, cet Unique. Et quand les joues déjà rosies, il te regarde, Blanche, qu'il te voit frissonner, qu'il voit tes mains avides s’affairer à le libérer de sa prison de tissus il se sent fier, il se sent grand. Mais surtout, il se sent l'impatience de te rendre chacune des sensations que tu lui offres, du plus mince des battements de cœur à l'envie torride qui le dévore.

Il s'y emploie, vient déshabiller ta poitrine pour la couvrir de baiser, te crier des je t'aime fiévreux avec le langage des gestes. Veut transmettre la passion, mais aussi cette chose unique qu'on partage ensemble aussi. Cet amour qu'on ne verbalise que trop peu. Et quand sa bouche vient bénir chaque parcelle de ta peau, de tes lèvres jusqu'à ta poitrine et que tu demandes, Blanche, qu'on s'abandonne, il te répond oui. Il se dit même Judas, qu'on s'abandonnera tout entier. Que même si c'est mal, que même si c'est stupide, on ne te quittera pas avec des regrets et des non-dits. Et quand son regard dérive sur ses mains gantées de noires, il se dit Judas... Que rien que cette fois, rien que pour toi, il ferait l'effort de s'offrir tout entier.

Totalement ?

Légèrement tremblant quand il vient savourer de nouveau tes lèvres avant de caresser ton visage. L'ivresse qui laisse place à la tendresse. À la confiance.

... Retire-moi mes gants, Blanche.

Une excentricité, un rien pour les autres. Pourtant, toi, tu sais la force que ça demande de laisser ses mains interagir avec le monde sans protection. Tu l'as vu, tremblé, devenir fou, être perlé de sueur et prêt à vomir, car il n'y avait plus cette barrière salvatrice du gant entre ses mains et le reste. Il a essayé, toujours avec difficulté, comme-ci ça en était douloureux de toucher avec sa peau autre chose que son propre corps. Presque timide quand il vient se réfugier dans ton cou pour que tu ne vois pas son regard. Il t'aime Blanche, tellement. Il veut te toucher, une dernière fois.

Je veux essayer... Je veux te donner ça...

Même si ça fait peur, même s'il déglutit et tremble déjà.
Il veut graver dans sa mémoire la texture de ta peau. Il veut te donner ce qu'il n'a pas la force de donner aux autres.
C'est que tu as été notre plus belle histoire d'amour, tu comprends.

judas et blanche
petit mot doux

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(tw: érotisme+16) ❝ dans la cendre de nos émois ❞ || ft. Judas Jeu 7 Jan - 10:25
DANS LA CENDRE DE NOS ÉMOIS
Peu à peu, tu lui es offert, chaque seconde un peu plus que la précédente. Quand ce n'est pas tes lèvres qui rencontrent et captivent les siennes, c'est ta poitrine qui subit le passage salvateur de ses mains, venant les libérer de la prison qu'est son chemisier. Quand ce n'est pas sa bouche qui dévore la rondeur de tes seins, c'est tes griffes qui prennent possession de cette nuque qui était sienne, et qu'elle garde jalousement entre ces doigts qui pourraient l'égorger en quelques secondes... Et qui préfèrent pourtant masser et presser cette chair délicate que tu adules tant.

« Totalement. »

Évidemment. Comment osait-il poser la question? Même si tu ignorais encore ce qu'il avait voulu sous entendre là dessous. Trop occupée surement à profiter de ce nouveau baiser, que tu accueilles en laissant s'y perdre un soupire ardent, fiévreux. Et puis... Ces mots.
Toute une symbolique. Et voilà qu'il te l'offrait. Comme dernière et unique preuve que tout ce qu'il était capable de te donner, de te confier. Comme pour te crier une dernière fois de ne pas t'en aller. Pourquoi ton cœur bat si fort, là, sous ta poitrine? Alors qu'il n'est même pas encore venu se perdre entre tes cuisses. Tes yeux, miel et perçant, le fixe. Il peut y lire sans doute toute la surprise et l'hésitation qui accompagne cette demande. Parce que tu sais. Parce que tu as vu. Parce que vous aviez tenté de soigner ce maux qui l'habitait... Sans jamais réels résultats.
Parce qu'ainsi, il venait encore un peu plus renfermer l'emprise qu'il avait sur toi.
Va au diable, Judas.

« J... Judas... Tu es... sûr? »

Parce que même si tout le monde, même toi, veux crier le contraire, tu n'es pas si sauvage que ça? Pas si égoïste, sans cœur. Du moins, pas quand il s'agissait de lui.
Parce que tu ne veux pas lui faire de mal. Pas plus que ce que tu avais déjà pu lui faire. Rien qu'en le faisant croiser ton chemin. Parce que tout ce que tu touchais finissait toujours par flétrir et toucher sous tes doigts.
Parce que tu étais néfaste.
Et pourtant, éprise.
Alors, doucement, s'il confirme cette attention, tu viendras laisser tes doigts courir sur son torse. Ses épaules. Ses bras. Ses poignets. Et enfin, cette limite, dernière barrière entre la chaleur de ses mains et toi. Du bout de tes griffes, délicates mais capable du pire, tu viens glisser dessous. Et, comme un pansement sur une plaie.... Tes lèvres viennent une nouvelle fois trouver les siennes pour apaiser ses tourments, et tenter d'adoucir un peu le retrait de ses gants. Bientôt, le voilà mains nus. Et, tu prends le soin de déposer ces deux bout de tissu, imprégnés de son odeur, juste à coté de toi.
Au cas où il ne pouvait pas. Au cas où il ne supporterait pas.
Et tu ne lui en voudrais même pas.

Cette fois, tu n'oses pas guider ses mains, et tu les laisse en paix. Tu le laisse trouver ses marques, prendre ses décisions, les aventurer là où il se sentait le plus à l'aise de le faire. Parce que cet instant, tu le voulais inoubliable. Mais pas pour de mauvaises raisons. Tes mains retrouvent sa nuque, que tu cajoles et garde près de toi, alors que c'est de tes cuisses agiles et fermes que tu finis de le dévêtir et de faire glisser les derniers tissus qui le couvrent le long de ses cuisses. Parce que le voir ainsi, nu et t'appartenant en son propre bureau que tu souillais de ta simple présence...
C'était bien le plus délicieux et excitant des tableaux.
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Judas Petia
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En couple avec : Sa potion genderbend
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(tw: érotisme+16) ❝ dans la cendre de nos émois ❞ || ft. Judas 1tpw
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Judas Petia
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(tw: érotisme+16) ❝ dans la cendre de nos émois ❞ || ft. Judas Jeu 7 Jan - 14:32

Dans la cendre
de nos émois

Non, il ne l'est pas. Il n'est jamais sûr, Judas, quand il s'agit de libérer ses mains. Tout devient agression quand elles ne sont pas piégées par ses gants, Blanche. Tu l'as vu, tu sais, à quel point le moindre contact l'effraie, à quel point ça brûle, ça lui tord l'estomac, comme-ci sa peau n'avait plus de légitimité à interagir avec le monde, comme-ci elles avaient été salies au point de ne plus jamais être propres de nouveau. Il en tremble déjà, Blanche. La simple idée de sentir le contact de l'air sur sa paume le tend. Et pourtant... Pourtant, on va le faire, Blanche. Ça a toujours été une frustration autant qu'un réconfort toutes ces petites manies que vous voyez comme excentriques. Ses bouchons d'oreilles lui apportent la bulle de silence qui l'apaise et pourtant, il se sent coupable de ne pas pouvoir apprécier le bruit. Ses gants lui accordent la capacité de toucher en toute sérénité pourtant, il se frustre d'être "cet homme étrange trop sensible pour venir te sentir". Besoin d'être excentrique, de créer des dizaines de conditions pour préserver son bien-être. Mais se sent en décalage, Judas, voudrait être comme toi, comme vous, sans pour autant en avoir la capacité. Mais, avec toi, il se prend à espérer. Petit à petit, pas après pas. Il se sent le besoin de croire qu'on peut progresser, s'améliorer et faire des impossibles d'hier les peut-être d'aujourd'hui. Alors oui, Blanche, on va essayer. Et d'un hochement de tête muet, il vient te confirmer une dernière fois qu'il est prêt et ce même si le cœur tambourine au poing d'en être douloureux.

Et tes mains qui glissent dans les caresses douces, ces caresses uniques qui ne sont là que pour lui et dont il est fier, Judas. Fixe ses mains, tes doigts qui s'approchent. Ferme les yeux malgré lui, voile sombre qu'on s'inflige pour rester aveugle, un peu comme un enfant qui fixe le sol pour ne pas voir l'aiguille approcher de son bras. Sent ta griffe qui passe sous le tissu, sursaute, tremble, la respiration trouble quand tu viens le rassurer d'un baiser. C'est toi. C'est toi qu'il sent, Blanche. Sur sa main, sa vraie main, avec sa vraie peau. Un mélange coupable de peur et de fierté. Ton contact brûle, ton contact fait mal, mais c'est lui qui l'a choisi. Il te sent. Vraiment. Enfin. Il s'en serait voulu de ne pas graver dans sa paume la douceur de ta peau. Regarde incertain ses mains désormais libres et nues, tout tremblant quand il te regarde, comme-ci, c'était la chose la plus incroyable qu'il n'est jamais fait. Les yeux qui papillonnent légèrement quand tu viens caresser sa nuque, le garder contre toi et qui souffle tremblant.

Tu m'as touché...

Si incroyable, tu vois, alors que tu termines de te le dévêtir. Si incroyable quand dans des gestes maladroits, il vient, plus tremblant encore, toucher le tissu de ta robe, glisser, presque empoté, ses mains pour la faire tomber. Et quand sa propre peau frôle celle de tes hanches, il lève vers toi un regard troublé, mais stupéfait.

Je te touche...

C'est timidement qu'il vient les porter devant lui pour les contempler de nouveau, ces membres fragiles, laids, qu'on cache sous des gants, car le simple contact de l'air les rend insupportables. Viens frôler une première fois ta joue alors que tu es nue, sublime, imposes malhabile, le souffle court, ému, pour la première fois sa paume.

... Douce... Tu es douce...

Murmure tremblant alors que le cœur bat trop fort, qu'on a chaud et froid en même temps. Il ne pourra pas te toucher comme ça trop longtemps. Déjà, il sent ses limites atteintes, Judas. Alors il t'enserre dans ses bras, reconnaissant pour ta chaleur, reconnaissant pour tout le reste. La gorge nouée par l'effort que lui a demandé le fait d'être déshabillé, la gorgée nouée par l'émotion qui ça a été de te toucher.

Je t'aime.

Murmure au creux de ta nuque les mots interdits.

Merci...

Viens embrasser ta tempe dans des gestes tendres alors qu'il vient récupérer son armure de tissu pour les repasser à ses mains.

Pardon, je ne peux faire plus...

Encadre ton visage pour se faire pardonner de mille baisers. Mais il aime croire, Judas, que tu rends compte du pas réalisé avec toi aujourd'hui. Et quand il te regarde, il se demande bien comment il pourra un jour se passer de toi. Et quand il te voit dans le plus simple habillage et qu'il en devient avide, il se demande, Blanche, comment te laisser partir après cette nuit, après t'avoir touché comme il n'a jamais touché personne depuis son arrivée à Wonderland. Viens t'embrasser encore, cette fois-ci plus brûlant. Glisse ses mains entre tes cuisses pour venir titiller le désir, car il va t'aimer comme il ne l'a jamais fait avant, il va te montrer la passion qu'il te voue, celle qu'il n'a que pour toi. Et si le manoir hanté doit entendre nos ébats et bien ainsi soit-il.

Je suis tout à toi.


judas et blanche
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(tw: érotisme+16) ❝ dans la cendre de nos émois ❞ || ft. Judas Ven 8 Jan - 9:59
DANS LA CENDRE DE NOS ÉMOIS
C'était avec toute la tendresse dont tu étais capable, et que tu ne soupçonnait pas forcément, que tu vins observer avec attention et minutie Judas. L'observer découvrir cet instant. Banal pour certain, unique pour lui. Pour vous. Que tu subis avec grand plaisir ce contact, le premier. Ironie quand on sait que vous êtes ici pour mieux vous séparer. Un instant, tu crains. Tu crains le dégouter. Le voir se révulser. Provoquer en lui un florilège d'émotions néfastes qui t'aurais surement tué de l'intérieur.
Mais heureusement, il n'est ai rien.
Au contraire même, l'espace d'un instant, ce contact semble presque...
Facile.
Enfin, tu sens ses mains rencontrer tes hanches... Tu as toi même l'intense sensation d'être touchée, pour la toute première fois. Et pourtant, dieu sait que ce ne fut pas le cas.
Mais, parce que c'était lui, c'était différent.
Parce que c'était ses mains. Parce qu'il avait laissé tomber ses barrières, un instant réellement à nu devant toi.
Ces simples mots, parcouru d'une étrange intensité, te fait frémir.
Toute entière.
Ton cœur, tu le sens battre fort, trop fort sous ta poitrine.
Semblable à une vierge sous les mains d'un amant chéri pour sa première fois.

« Judas... »

Peut être est-ce l'effet qu'il te fait. La sensation de ses mains sur ton corps. L'ivresse de l'instant. La situation embrumée de vos deux corps réclamant l'autre. L'idée que ce sont des adieux (plutôt des au revoir...) Mais tu n'es pas capable de prononcer plus.
Et c'est le moment qu'il choisit pour prononcer ces mots.
Interdits.
Le moment où, encore, il est totalement vulnérable, hors de sa carapace.
Ton corps se tend, légèrement.
Non, tu n'as pas le droit.
Tes yeux viennent se planter dans les siens, interloquée.
Non, pas comme ça.
L'injustice te serre le cœur. Ces simples mots sont un harpon, qui viennent s'enfoncer dans ta chair pour ne pas, pour ne plus te laisser filer.
Tes lèvres se mouvent un instant... Où du moins, tentent. Mais rien ne s'échappe. Pas même ton souffle, que tu retiens, privée de lui à cet instant.
Ce remerciement, qui n'avait d'ailleurs pas lieu d'être, et ses excuses, qui elles non plus n'avaient pas leur place, tu ne les entends qu'à peine. L'esprit encore embrouillé par ces mots qu'il avait finit par t'offrir, au moment où tu fus la plus vulnérable. Finalement, tes yeux arrivent à quitter les siens, et elle l'observe alors revêtir ses gants pour y cacher à nouveau ses pires faiblesses.

Alors, quand il finit de s'offrir à toi, et qu'il vient cueillir de ses doigts le fruit défendu qu'il avait déjà tant consommé, et qu'il connaissait maintenant surement par cœur, tu ne peux que réprimer un frisson. Il te ramène à la réalité, en faisant naitre du creux de ta bouche un son, souffle, soupire qui se perd à l'oreille de ton amant qui sait si bien te faire chanter. Lentement, et comme toujours, tu l'emprisonnes dans ta toile, ici, tes jambes qui viennent se croiser et se fermer dans le bas de son dos. Même assise sur son bureau, il te domine toujours de sa taille, et tu dois te redresser et combattre le feu qui grandit en ton ventre pour atteindre à nouveau sa hauteur, captiver ses lippes des tiennes... Et finir par lui glisser cet aveu, à demi-haut, tel un secret inavouable.

«Moi aussi... Et tu le sais...»

Mais, pour quoi étaient ces mots? Mots choisit scrupuleusement, et arrivant si tard. Était-ce là la réciproque de son aveux sentimental... Ou de son aveux charnel?
Les deux, surement. Qui sait? Judas, lui, le savait. Au fond de lui.
Parce qu'il fut le premier à avoir ton exclusivité.
Alors, par mimétisme, ses doigts viennent chercher l'objet de son plus grand désir charnel. Lui offrant toute les attentions qu'il pouvait réclamer. Et puis, cette bouche glisse le long de sa bouche. De son menton, pour mourir dans cette gorge. Gorge qui subit les assauts de tes lèvres, de ta langue, de tes crocs. Tu viens marquer, possessive, cette peau parfaite des marques ignobles de ton passage. De son appartenance pour toi. Suçons, morsures. Parce que tu es néfaste et nocive. Parce que tu n'es capable que de semer le mal. Parce que tu ne tiendras plus longtemps. Parce que tu veux à nouveau le sentir à toi. Entièrement à toi. Tes hanches cherchent les siennes. Encore. Plus proche.
Parce que vous êtes bien plus beau quand vous ne faites qu'un.
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