, ancienne pickpocket.
CARACTÈRE
il y a la bise (/briar/),
terrible,
glaciale,
et le vent sec qui fouette violemment les visages découverts quand,
silencieuse, de son perchoir descend la méchante marraine pour arpenter les rues d’halloween city.
enveloppée d’une
macabre assurance, elle esquive passants et badauds, curieux et familiers, laissant au bon vouloir de sa carcasse le plaisir de se mouvoir
discrètement parmi les égarés.
tout du moins quand ces derniers prennent la peine de s’écarter.
désolé je ne vous avais pas vu.
alors, par réflexe plus que par civisme, la sorcière s’enchante d’empoigner les malheureux,
(déjà tristement) condamnés,
l’intransigeance pour seul équité.
— ah, vraiment ? et vous osez l’avouer sans honte ? j’avais espéré là que ce n’était qu’un fâcheux incident.
j’ai dit que j’étais désolé.
l’audace qui anime les lèvres de l'inconscient la surprend à étirer les siennes d’un sourire carnassier. loin d’être en mesure de la réjouir, elle qui d’accoutumée
privilégie la discipline à l'insubordination,
juge sa
fierté offensé.
c’est que maléfique est
irascible,
sans jamais pourtant confisquer à qui de droit le mérite d’éveiller son
insatiable curiosité, ce n’est pas tous les jours qu’on s’hasarde à défier son
autorité,.
pour qui vous prenez-vous ?
les lippes s’étirent davantage, le regard, à son tour, révèle toute
l’étendue des vices qui gangrènent son âme,,
(mal à l’âme) qui ronge les entrailles,,
quand s’agitent ses pupilles pour scruter avec insistance chaque parcelle de l’irréfléchi.
un pas suffit à réduire la distance qu’il lui impose, quelques centimètres à aiguiser son vorace appétit.
c’est que sa malfaisance a faim,
jusqu’à se repaître du malheur d’autrui pour combler la béance intestine héritée de sa vie passée,
dernier vestige d’une existence dénuée de tout sentiment.
passant un doigt sous son menton, elle relève avec délicatesse le visage du concerné.
— oh, mon mignon. j'en oublierai presque mes bonnes manières.
à mesure que les mots, envenimés, s’échappent et se perdent dans un sifflement perfide, les doigts, eux, cavalent jusqu’à enceindre le menton de l’effronté.
— mais c’est ton jour de chance, je suis de bonne humeur. alors vois-tu, je te laisse le choix qu’elle susurre en approchant son visage du sien. même si entre nous, je suppose que l’un plus que l'autre aura le mérite de t’apprendre à dissocier les notables de la racaille.
la poigne de sa main se fait infernale, s'accentue à chaque syllabe articulée. elle
n’est pas d’humeur à perdre son temps (ne l’a jamais été),
loin même d’en posséder assez pour le gaspiller auprès d’un vulgaire étranger.
mais à trop longuement se repaître de ces orbites terrifiées,
l’étranger devient intriguant,
attisant l’impureté qui arrose ses intentions,
il est suspect, suggère la
paranoïa (alimenté par l’addiction qu’on préfère taire).
corrigeons-le, souffle l'orgueil blessé (sous les consentements de la fierté bafouée).
— préfères-tu entendre mon nom ou que je l’incise à même ta chair ? et la folie,
meurtrière (assurément).
AVIS SUR LES BRAVE HEARTS mocheté.
AVIS SUR LES HOLY CROWNS faux cul.
AVIS SUR LES MASTER PIECES ah, oui vous êtes là vous.
AVIS SUR LES DARK SHADOWS le sang.
En quelle année et où a t-il grandi ? regent’s park (londres), au beau milieu des années folles.
Un souvenir marquant de sa vie d’avant ? la naissance de sa nièce, quelques jours après la découverte de son infertilité.
Comment est-il mort ? une chute, malencontreuse selon les dires des employés de maison.
Comment a-t-il réagi à son arrivée ? il y a d’abord eu l'
exaltation, la
liberté, nouvelle et infinie. et la
descente aux enfers qui s'ensuivit.
Quelle est sa plus grande peur ? survivre ad vitam æternam avec le vide qui l’habite depuis qu’elle devenue une entité.
Son objectif à Wonderland ? si elle feint maîtriser ses noirs desseins, en réalité, elle préfère se laisser porter par ceux d’alastor. au fond,
elle-même ne possède simplement pas la réponse.
SECRET INAVOUABLE il est stupide de s’en aller bercer sa nièce sur un balcon verglacé, ivre morte, au beau milieu de la nuit.
un accident, certainement.
— née lady millicent astley, unique héritière d’une ancestrale lignée de baronnets tristement célèbre car marquée par le sort de maladies, morts brutales et suicides à répétition.
— trop tôt fiancée, déshonneur avorté de justesse grâce au patrimoine familial, et si le futur époux s’enquiert davantage de sa fortune que de sa future épouse, il a la mérite de lui octroyer un semblant de liberté non négligeable pour l’époque.
— jusqu’à ce que la jeune mariée peine à enfanter ; alors les joues se mettent à rougir, tout à chacun préférant rire de la maladresse de madame et des tâches colorées qui parsèment sa peau.
— vient la naissance du chérubin ; puis le malencontreux accident. c’est que madame était maladroite voyez-vous.
— la mort est (trop) vite acceptée au profit d’un flirt avec la petite délinquance d’halloween city ; vidant les poches, dépouillant les bourses, apprenant vite et bien. jusqu’à ce que se faire trahir et trouver refuge dans les griffes du croquemitaine.
j'en rajouterais plus tard, voilà.