(tw: érotisme+18)(end) lay it all on me ▬ feat darya. Sam 9 Jan - 13:39
lay it all on me
No matter how hard the past is
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Ce soir, c’est le grand soir. Et ça arrivera encore, encore et encore. Pas le choix.
Halloween city, ville cauchemardesque pour certains, un paradis pour d’autres. C’était surtout un repère de personnalités toutes plus extravagantes les unes que les autres. Et Crowe ne faisait pas exception à cette règle bien entendu. Elle ne s’étonnait même pas d’être à l’aise ici, bien au contraire. Pourtant loin d’être sédentaire, elle se plaisait dans cette ville ; y retourner une fois ses tâches accomplies n’était pas une corvée ; loin de là.
Et parmi toutes ces personnalités, il y en avait une qui allait recevoir une petite visite de… courtoisie, disons. Un certain appétit s’était éveillé chez l’épéiste, un manque qui devait être comblé, un besoin qu’il fallait satisfaire ; rien de plus, rien de moins. Dans ces moments-là, la brune n’avait même pas besoin de parler… et elle savait exactement vers qui se tourner lorsqu’elle recherchait une étreinte à la fois sauvage et silencieuse : la dame aux araignées.
Beaucoup étaient mal à l’aise en sa présence, Crowe, elle, ne se posait même pas la question de savoir si c’était aussi le cas pour elle ; tant qu’elle était dorlotée comme il le fallait, le reste, elle s’en fichait éperdument. Il fallait l’admettre, cette brune incendiaire avait une certaine… expertise en la matière. Ou bien était-ce notre traqueuse qui n’était pas compliquée à combler ? Au fond… quelle importance. Tout ce qu’elle savait, c’est que les lèvres de son amante avaient un goût de reviens y.
Et elle y revenait une fois de plus. Sans complexes ni ambages. Elle y revenait parce qu’elle aimait ça ; elle se ne le cachait même pas. Quant au regard des autres… le cadet de ses soucis.
Crowe avait défié le monde à maintes et maintes reprises. Elle avait nargué la mort de nombreuses fois, alors une petite partie de jambes en l’air, ce n’est pas ça qui allait l’impressionner. Pour mieux signaler sa présence à sa conquête, elle frappa à la porte exactement de la même façon que d’habitude. Trois coups, espacés de plusieurs secondes entre chaque. Ainsi, impossible pour Darya de se méprendre ou de la confondre avec quelqu’un d’autre. Elle savait exactement à quoi s’attendre.
Et à peine après avoir franchi le seuil de cette alcôve. Crowe, dans un élan de fougue, plaqua son amante contre le mur avec la paume de sa main. Mais alors que d’ordinaire, tout se faisait sans piper mot, l’épéiste prit la parole, sans même savoir pourquoi :
─ Tu m’as manqué…
La bretteuse arqua alors un sourcil. Qu… quoi ? J’ai dit quoi là ? Mais bon sang… ferme là. Lorsqu’elle vit que son interlocutrice était sur le point de lui répondre, Crowe posa son index sur les lèvres pulpeuses de son hôtesse. Elle dodelina ensuite de la tête en lui faisant comprendre qu’elle ne désirait pas entendre de réponse.
Mais trop tard. Le mal est fait.
Après un grognement agacé, la brune tenta tant bien que mal d’instaurer de nouveau une atmosphère émoustillante ; mais en plaquant ses lèvres contre les siennes, elle se rendit compte que ce fut peine perdue. Elle s’écarta alors de Darya dans un pas de recul, avant de heurter violemment son poing contre le mur, à quelques centimètres du doux minois de son amante.
─ Aïe. Putain… bien trop violemment. Tellement que plusieurs de ses phalanges avaient pris une couleur rouge vif. Tellement que quelques gouttelettes vinrent carminer sa peau laiteuse. Crowe s’excusa dans la foulée : Je… je suis désolée. On remettra ça plus tard si tu veux bien. Tu as un bandage pour ma main, s’il te plaît ?
Parce qu’elle savait aussi être polie quand elle voulait. Mais l’ambiance auparavant enivrante était devenue maussade ; pas ce que la traqueuse avait désiré… mais dans la vie on n’a pas toujours ce qu’on veut.
Métier : Fabricante de Poudre & Poison - Mercenaire occasionnelle
Inventaire : Pomme empoisonnée, gateau mange moi
Pouvoir : Contrôle des Araignées - Métamorphose en Araignée
En couple avec : Crowe
Autre(s) compte(s) : Jamie H. - Charles K. - Esthef B. - Alec G - Uriel S.
dispo rp : Messages : 216Points de Bonheur : 659Avatar : Yennefer - The Witcher / Emeraude TobiasÂge d'apparence : 29 ansSigne Astro : La FauxRôle : L'Araignée Métier : Fabricante de Poudre & Poison - Mercenaire occasionnelleInventaire : Pomme empoisonnée, gateau mange moiPouvoir : Contrôle des Araignées - Métamorphose en AraignéeEn couple avec : CroweAutre(s) compte(s) : Jamie H. - Charles K. - Esthef B. - Alec G - Uriel S.
Darya Arachnea
Dark Shadows
(tw: érotisme+18)(end) lay it all on me ▬ feat darya. Sam 9 Jan - 19:40
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Vipère dangereuse et Aliénée Même le diable ne saurait si frotter Dans son antre il n'est pas bon d'y entrer sauf si vous voulez de ses mains être tué
Délicate araignée posée sur le rebord de sa fenêtre, contemplant les corps qui se baladent, les âmes infortunées ondulantes sous la lune souveraine d’Halloween City. De ta fenêtre tu ne ressens ni leur tribulations, ni leurs macabres envies, ils ne sont que fantôme dans cette ville où le soleil ne vient jamais, où les habitants ne sont qu’ombre sous fonds de berceuses mortelles. Une ville a l’image de ton âme écorchée, une ville dans laquelle tu te complais, peut-être trop peut-être pas assez, tout ce qui t’importe réellement c’est de ne surtout pas te laisser dévorer par ce lieu, de ne pas perdre ce maigre élément qui fait de toi qui tu es, ce passé qui t’as construit aussi détestable soit-il tu ne veux pas que d’un geste il te soit enlevé. Comme tu le sais, tu le ressens une part de toi ne veux plus jamais quitter Wonderland.
Parce qu’il y avait Judas, pilier sans faille de cette presque nouvelle vie, qu’il y avait toutes ces âmes plus enivrantes les unes que les autres, et puis il y avait Crowe.
Un soupir s’échappe de tes lèvres pourpres à cette pensée, alors que tu frottes machinalement tes mains gelées sur tes bras frêles.
Crowe. Douceur douloureuse au creux de ton être, tu sais, non tu ne sais pas tout ce qu’elle représente dans cette vie, déchirant attachement, pulsion déraisonnée, attraction macabre sur nuage de baisers volés. Toi, elle, c’était né d’une tension qu’aucune de vous n’avez pu contrôler, né de moments sensuels, sexuel volé où seul le silence régnait en Maître. Jusqu’à ce que tu romps la règle. Et de là ça avait changé. Et depuis, encore et encore sans jamais prendre fin, comme irrémédiablement attiré l’une à l’autre, tel aimant ou destinée, ne pas vous voir, cette maigre idée, rien que d’y songer cela de dévorait de l’intérieur. Brulait le reste d’âme écorchée encore présente en toi.
Glisse lentement tes doigts le long de ta nuque, parce que tu le ressens, le ressent, ce sentiment qui t’étouffe, te gagne, te dévore, ce sentiment tu le connais c’est le ….
Coupé dans ta réflexion par un toquement que tu connais par cœur. Fait stopper ton cœur, écarquiller tes yeux, tu te précipite à la porte, priant qu’elle n’entende pas que tu t’es dépêché, tu t’auto flagelle de ta stupidité, alors que tu ouvres la porte.
Le Manque.
Coupe ton souffle, alors qu’elle te plaque contre le mur, électrise chaque parcelle de peau, dévore ton âme, détruit tout sur son passage, une tornade venue rafler les restes de ta maigre existence au passage. A cet instant tu tuerai. Tu tuerai pour ne jamais la voir s’échapper.
C’est cependant ces mots qui te stoppent dans la frénétique adrénaline que elle seule peut te créer, te stoppe dans ta quête de ses lèvres, à seulement quelques maigres millimètres. Stoppe le battement de ton cœur de ses mots. Ton regard noyé dans le sien, alors que tu n’as pas la possibilité de répondre à cause de son doigt sur tes lèvres posé. Silence impérieux, elle est bien la seule avec qui tu consent obtempérer, suivre les ordres sans trop sourciller.
Tu lui a manqué. Brûle ton être damné, pour ces mots que tu n’aurais jamais cru entendre, fait résonner ton cœur dans ta poitrine, alors que tu sens ses lèvres se sceller aux tiennes, un baiser différent de ce que vous avez l’habitude, mais que tu savoures, car tu sens qu’il ne durera pas. Et comme tu le pressentais s’échappe à ton emprise ses lèvres, alors que se loge près de ta tête son poing dans le mur. Violence. Expulsion de la frustration. L'espace d'un instant, bref, presque illusoire, tu te vois replongé dans un passé que tu connais, avant de chasser ce souvenir que tu maudissais.
Tu reprends ton souffle arbore un sourire qui n’appartient qu’à toi et destiné qu’à elle, bien qu’elle ne le sache pas. Relève de ton index son menton.
« Je ne savais pas que tu aimais refaire la déco. »
Sourire amusé et sensuel sur tes lèvres pourpre, alors que tu t’échappe, lâche son menton, pour trouver de quoi la soigner. Tire son bras, pour la pousser impérieuse à s’asseoir sur la table de la cuisine. Tu sais ce que tu veux, capricieuse reine en ton antre. Attrape sa main sans lui laisser le choix entre les tiennes.
« Abime ton pied la prochaine fois, je n’aime pas voir tes mains esquintées »
Petit sourire en coin, alors que ton regard glisse vers le sien. Entre tes mots il y a tous ces pensées que tu ne dis pas, comme je tiens à toi, ne te blesse pas, mais ces pensées là ne peuvent franchir tes lèvres. Pas maintenant, surement jamais. Alors que tu bandes la main rougie avec précaution.
« Comment était ta dernière mission ? Raconte moi »
-Je veux entendre ta voix-
Baiser déposé furtivement dans la nuque une fois le bandage fait, soigné, appliqué. Digne de la toile d’une araignée.
(tw: érotisme+18)(end) lay it all on me ▬ feat darya. Dim 10 Jan - 7:15
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Impossible de savoir ce qui se tramait dans sa tête à ce moment précis. Frustration évidemment, de ne pas être en mesure de combler ce manque. Surprise, de voir Darya réagir avec humour à cet excès de colère. Et un apaisement soudain, lorsque celle-ci détendit l’atmosphère en s’occupant soigneusement des phalanges abimées de l’épéiste.
Crowe, elle, comme à son habitude, conserva cette attitude nonchalante, se laissant guider, s’abandonnant à la dame aux araignées, sans une seule protestation. Un simple acte de confiance ; qui en disait long toutefois, sur la relation qu’était la leur. Pas juste des amantes, mais également des amies ? C’est ce qui s’en rapprochait le plus à vrai dire.
Le visage de la traqueuse s’étira dans un sourire un peu forcé, mais qui faisait foi de sa bonne volonté de ne pas rendre l’ambiance encore plus maussade qu’elle ne pouvait l’être. Surtout que Darya mettait du cœur à l’ouvrage pour calmer le jeu, en attestait ce baiser déposé subrepticement dans la nuque de son amante.
Celle-ci, toujours silencieuse, décida de rompre cette quiétude en répondant favorablement à la demande de son infirmière de fortune :
─ Ok… dit-elle dans un soupir las, avant de reprendre d’un ton calme : mettons-nous à l’aise d’abord. Je… je voudrais bien m’allonger un peu. Raison pour laquelle, d’un geste doux, mais impérieux, elle guida la maitresse de maison à sa propre chambre, avant de se dévêtir de son haori blanc.
Toujours sans que sa bouche n’émît le moindre son, Crowe incita délicatement sa conquête à s’allonger dans son lit, avant d’aller se blottir contre elle ; un peu à la manière d’un félin, mignon, mais envahissant. Un animal qui n’en faisait qu’à sa tête, indépendant, mais certainement pas avare de caresses, quand son humeur s’y prêtait. Un peu à l’image de la bretteuse.
Et comme-ci elle n’était pas suffisamment autoritaire, elle se paya même le luxe de lui demander des papouilles dans les cheveux, imitant le ronronnement d’un matou comme pour encourager sa compagnie. On pouvait dire ce qu’on voulait, mais elle savait y faire. Elle ne laissait pas le choix… et savait pertinemment que Darya n’allait pas objecter. Alors il est vrai qu’elle profitait un peu de la situation.
─ Cette fois, disons que j’ai travaillé pour mon propre compte. Enfin… sans injonction de la part de notre cher Alastor, ou notre cher Judas. Vois-tu… le monde de Wonderland ne m’est pas étranger, à bien des égards. Sans pour autant connaître la moindre parcelle, j’ai parcouru ce monde… rarement seule.
Elle marqua une petite pause, ferma ensuite les yeux, et se lança dans son récit :
─ J’ai été contacté par une personne que j’avais aidée, au temps jadis. Une maquerelle, qui tient un bordel pas très loin d’ici. Elle sait quel genre de traqueuse je suis. Elle sait que je peux retrouver n’importe qui ; alors l’une de ses filles, un jeu d’enfant normalement. Parce que celle-ci tenait particulièrement à son bétail, après tout… sans elles, elle ne serait rien. Mais ça, elle se gardait bien de le dire. Crowe tint sous silence ses opinions, puis reprit : et je l’ai retrouvé. Dans le cœur d’un camp de mercenaires… pas plus d’une dizaine, peut-être moins. Mais ce que j’ai trouvé là-bas… et bien…
Un exemple de plus de la cruauté humaine. Une pensée qui… même pour une tueuse avec le cœur bien accroché comme elle, lui provoqua un relent de dégoût. Même une meurtrière comme elle était capable d’empathie. Et ce qu’elle vit provoqua en elle une émotion si vive, qu’elle en perdit brièvement sa lucidité.
─ J’ai beau être un monstre moi aussi. Je suis une monstruosité raffinée. Avoua-t-elle sans un haussement de ton, sans un vacillement dans la voix. Elle était factuelle, rien de plus, rien de moins. Quelque chose… quelque chose d’encore plus sombre s’est éveillé en moi. Je ne me suis pas contenté d’éliminer ses tortionnaires non… le poing récemment bandé se serra, si fort qu’elle ressentit une vive douleur émanant de ses phalanges encore fragilisées par son petit coup de sang. Je les ai massacrés. Comme des animaux. Et je n’en ai absolument aucun regret. Si l’univers à cet instant précis m’avait donné une seconde chance… j’aurais peut-être même fait pire encore.
Une fois de plus, pas une variation dans la tonalité de sa voix. Le sang froid dont elle n’avait pas fait preuve auparavant, elle le montrait à cet instant. Comme s’il était impensable pour elle, de montrer le moindre aveu de faiblesse. Pas même avec elle : son amante.
─ Et une fois toutes les têtes ôtées de leurs misérables épaules. Il a fallu faire un choix. La fille était jeune, dans la vingtaine sans doute, pas plus. Même après avoir été témoin d’un carnage pareil, les battements de son cœur… ils… ils n’ont pas oscillé d’un iota. Son rythme cardiaque était resté le même, comme si… comme si la moindre petite étincelle d’humanité en elle s’était éteinte, comme si elle ne ressentait absolument plus rien.
Sentant alors que sa voix tremblota légèrement, Crowe s’éclaircit la gorge dans un raclement discret, avant de terminer son récit :
─ Pleins de pensées se sont bousculés dans ma tête. Et je me suis dit qu’elle avait atteint le point de non-retour. À quoi bon vivre, si l’on n’est plus qu’une coquille vide ? Je me suis conforté dans cette idée, je crois que je ne voulais plus la voir souffrir davantage, ça ou bien de toute façon, si je la ramenais dans un état pareil… sa maquerelle allait probablement s’en débarrasser, un investissement qui ne rapporte plus rien est un investissement dont il faut se séparer. Et Crowe savait pertinemment ce que cela impliquait. Alors j’ai levé mon katana, prêt à asséner le dernier coup. Et là…
Le corps de la bretteuse se mit alors à trembler, sans qu’elle puisse se contrôler. La scène dont elle avait été témoin faisait écho à son propre passé. Tout son être avait hurlé d’un coup, de ne pas faire parler le tranchant de son arme.
─ J’ai vu des larmes couler le long de ses joues. Même brisée, elle s’accrochait désespérément à la vie. Même dans le silence le plus total, c’est comme si elle me suppliait de l’épargner et de la ramener en vie. Alors, je l’ai ramené à sa maquerelle, elle m’a payé et je suis repartie, comme si de rien n’était.
Elle se redressa alors, d’un geste vif. Elle tourna ensuite la tête vers Darya et la fixa de ses saphirs. Sans dire un mot pendant quelques longues secondes, avant de conclure par la question qui la tarauda pendant le chemin du retour, et encore maintenant :
─ Tu crois… tu crois que j’ai bien fait ? Elle soupira, puis enfouit son visage dans le creux de ses mains avant de reprendre : putain… il y a des jours où j’aimerais vraiment ne ressentir aucune émotion. Je dis ça, mais… je le pense vraiment ?
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Darya Arachnea
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(tw: érotisme+18)(end) lay it all on me ▬ feat darya. Dim 10 Jan - 19:58
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Vipère dangereuse et Aliénée Même le diable ne saurait si frotter Dans son antre il n'est pas bon d'y entrer sauf si vous voulez de ses mains être tué
D’un geste tu te laisses à sa suite entrainer, elle connait la maison comme peu de personne sont amenées à la visiter, d’abord toi, puis elle, telle une danse macabre, on ne sait qui a la fin finira par mener le dernier couplet, pour le moment tu te laisses guider. Ton corps se glisse engourdi dans les draps de satin, cale ton dos dans un des coussins, pour laisser venir à toi la tornade écorchée qui est ton amante, tes mains ne tardant pas à se perdre dans les cheveux de celle-ci, alors que d’une oreille tu prête attention à son récit.
Silencieuse araignée, tu contemple son visage alors que son récit elle a déjà entamé. Tu l’imagine parcourant les monts, les rivières, les forêts, parcourant inlassablement les éclats de vie, au détour des êtres et des lieux. Peut-être une pointe de jalousie qui s’insinue dans ta gorge alors qu’elle annonce qu’elle a rarement voyagé seule, laissant libre court à tes propres interprétations, à tes propres démons qui ne cessent allant et venant de t’agripper dans leurs toiles. Tes mains ne cessent cependant de se perdre dans la chevelure, de caresser le visage, la peau douce et délicate, comme si tu voulais te souvenir de tous les traits.
Qu’est ce qu’un monstre finalement. Tu avais fini par te le demander Darya, au gré des rencontres, au gré des tortures, tu n’étais pas toute blanche, tu pourrais même dire que depuis ton arrivée ton âme n’avait cessé de se noircir, un peu plus, encore un peu. La seule personne que tu jugeai de monstre auparavant c’était Nikolaï, démon de ta précédente existence, cauchemar qui hantait toujours tes nuits. Mais depuis Wonderland, au-delà de lui, tu avais découvert un monstre tout autre, un monstre qui n’est autre que toi-même.
Le ton de Crowe restait monocorde, comme empreint d’un détachement contrôlé, mais les mots choisis, ce massacre telle qu’elle le contait, montrait une empathie que tu n’aurais surement plus jamais. Morte, noyée dans les restes d’une baignoire où Nikolaï à temps de fois essayé de te noyer.
Sa voix vient à trembler, imperceptible, mais présent, brise ton cœur en mille morceaux alors que tu n’as encore prononcé aucun mot. Resserre doucement l’étreinte autours d’elle, niche ton nez au creux de son cou. Juste quelques instants, juste quelques minutes, comme pour dévorer cette douleur, aspirer toutes ces choses qui ne semblaient vouloir être dite. Dépose un baiser à nouveau dans sa nuque avant de redresser un peu la tête, garde l’étreinte en la sentant trembler.
Jusqu’à ce qu’elle s’en échappe, se redresse vive, tourne sa tête vers toi.
Pourquoi les âmes les plus belles sont-elles toujours brisées, voilà la pensée qui vient te traverser.
Son regard plonge dans le tien, happe chaque reste de ton âme. Pas une once de jugement dans tes yeux, juste une profonde douleur, celle que ton corps connait. Elle a mal. Alors toi aussi. Et ça te bouffe Darya.
Retire Vipère les mains sur le visage de ton amante, pousse souveraine son épaule pour la faire choir sur le dos, alors que Reine en ces lieux tu viens à quatre pattes la surplomber, force son regard à plonger dans le tien. Ta voix venant enfin s’échouer hors de ta gorge.
« Ne regrette jamais. »
Bloque son visage entre tes doigts.
« Ce n’est pas à toi de la sauver. Elle doit le faire d’elle-même sinon elle n’apprendra jamais. Elle doit vaincre son bourreau de ses propres mains pour s'en libérer, quitte à en mourir. Comme je l’ai fait. »
Amère saveur dans ta bouche. Âme écorchée, âme brisée, bousillée. Voilà ce que tu étais.
« Tu as fait ce que tu devais. »
Doute non permis ici. Sincérité exacerbée. Tu es le monstre que ton passé a eu la sagesse de créer, mais ce n’est pas ce qui fait que tu te hais, et tu refuses d’être sauvé, alors que tu le devrai. Le Passé t’a appris une leçon, nécessaire à tes yeux ambrés. S’approche tes lèvres des siennes. Alors que tes mains se glissent dans les siennes, vient sceller tes doigts avec les siens, emprisonnée.
« Seuls les morts ne ressentent rien Crowe. Ta perfection vient de ton reste d’humanité. »
Mordille la mâchoire puis la nuque, avec une certaine violence sans pour autant la blesser. Tu es Darya entrain de sombrer, tu plonges, te voit à l’état de la toi du passé noyé, torturée. La peur comme seule pensée à l’idée qu’en découvrant le monstre que tu es, elle en vienne à t’abandonner, te massacrer.
(tw: érotisme+18)(end) lay it all on me ▬ feat darya. Mar 12 Jan - 8:18
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À bien des égards, les mots de Darya sonnaient justes aux oreilles de son amante. Pas optimistes ni pessimistes ; mais d’une justesse sans égal. Dans une écoute presque religieuse, comme les enseignements qu’elle avait reçus jadis, la bretteuse ne pouvait qu’être d’accord avec ce qu’elle entendait.
Au fond, elle pensait la même chose. Son maître avait essayé de lui faire comprendre qu’elle ne pouvait être responsable de toute la misère du monde ; parfois, il fallait fermer les yeux et son cœur à la souffrance dont on était témoin.
Ce n’était pas son rôle de sauver le monde… en avait-elle seulement les moyens ? Non, irrémédiablement non. Crowe n’était ni héroïne ni antagoniste de Wonderland. Elle était de passage. Qu’elle marquait ou non les esprits, qu’elle laissât une empreinte dans cet univers ou pas… elle n’était pas éternelle. Et c’est bien le caractère éphémère de son existence, qui la poussait à vivre l’instant présent, faire fi du passé et ne pas spéculer sur l’avenir.
Elle était ramenée à la réalité par son amante et quelque part, ça lui faisait du bien. Sans dire un mot, elle acquiesça aux déclarations de la belle, dans un mouvement de tête succinct, mais qui en disait long sur ce qu’elle pensait des paroles de Darya.
Une fois de plus, sans broncher, sans émettre le moindre son, elle se laissa guider par cette envoutante beauté à la chevelure ébène. Elle pouvait bien la manipuler comme une marionnette, Crowe s’en fichait éperdument. Tout ce qu’elle ressentait à cet instant, c’était la chaleur presque incandescente de son amante, qui petit à petit, réchauffait corps, cœur et âme de notre épéiste ; âme aussi meurtrie que celle qui lui offrait cette étreinte passionnée.
Tous ses sens étaient en ébullition. Auparavant, Crowe voyait ce don qu’elle possédait comme une malédiction. La punition d’une puissance supérieure, qui l’avait prise en grippe sans aucune raison. Comme elle, des êtres de passage dans sa vie, lui ont montré qu’elle se fourvoyait lourdement. Ce pouvoir n’était ni bénédiction ni calamité ; la bonne ou mauvaise fortune, ne se vit que lorsqu’elle appréhenda enfin cette unique capacité, à l’instar de toutes les autres.
Mais en apprenant petit à petit à le maitriser, aujourd’hui, la bretteuse ne s’en servait pas uniquement pour la traque ; mais même dans son quotidien. C’est ainsi qu’elle sait quand on lui ment, c’est ainsi qu’elle sait quand quelqu’un est mal à l’aise. Le visage peut être inexpressif, le corps immobile. Mais le palpitant lui… difficile de le contrôler. Le rythme cardiaque qui s’accélère au gré des dires ou des actions de la brune ; lui, mentait rarement.
Ensuite, tout était une question d’interprétation, de déduction. Pas infaillible pour un sou, la brune pouvait toujours se tromper. Mais ce petit plaisir malicieux qu’elle éprouvait lorsqu’elle entendait ce phénomène ne faiblissait pas, même après toutes ces années.
Et pendant son récit, par plusieurs fois, elle l’entendit : ce rythme qui s'affole l'espace de quelques secondes. Cette créature de sang-froid qu’était Darya, même elle ne pouvait cacher cela. Et pourtant, la traqueuse ne rebondit pas dessus. Pas une seule fois, respectant l’intimité de son amante, et ce, malgré l’envie de la taquiner.
Non à cet instant, la moindre étreinte, le moindre baiser déposé, la moindre petite caresse… tout était amplifié. Et pour rien au monde elle ne voulait que ça s’arrête. Au contraire, elle l’incitait même à continuer ; bien malgré elle, certaines réactions, certains frissons, certains éclats de soupir ; ils étaient incontrôlables.
Les mains dans les mains, les yeux dans les yeux, les lèvres qui s’entrelaçaient, encore et encore et encore. Les deux êtres chantaient le même refrain à l’unisson : que ce moment dure, qu’il ne s’arrête pas ; tant qu’elles n’en décidaient pas autrement.
Mais malgré tout, Crowe profita d’un petit moment d’accalmie, pour faire entendre une nouvelle fois à son amante, le son de sa voix :
─ Ah bon ? Bizarre, ça ne se voit pas. Et oui, elle était aussi capable de plaisanter la demoiselle. Bon toujours dans la même rengaine : pas d’intonation dans la voix, pas de petit rire pour désamorcer l’ironie. Mais c’était bien l’intention qui comptait.
─ Alors je suis parfaite hein ? Tu sais, tu n’as pas besoin de me complimenter pour que je reste avec toi… elle surenchérit alors, après un baiser déposé sur le front de son partenaire : je ne bouge pas d’ici. Tu vas être coincé avec moi un moment… j’espère que ça ne te dérange pas trop ?
Chose rare, un rire émana de la brune. Comme quoi, même sa nonchalance extrême avait elle aussi ses limites. Et alors que tout semblait être en place pour une nouvelle étreinte un peu plus… intime, disons. Crowe, ne voulant étrangement pas brusquer les choses, reprit la parole :
─ Je… je ne voudrais pas te commander, mais... tu… tu n’aurais pas quelque chose à manger ? Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai soudainement une faim de loup. Anticipant une possible facétie, elle enchaina : toi… et après un mordillement dans la nuque de son amante, elle conclut : je te garde pour le dessert. Comme je le disais, j’ai une faim de loup.
Clair, net et précis. Un paraphe à l’image de la traqueuse.
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En couple avec : Crowe
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Darya Arachnea
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(tw: érotisme+18)(end) lay it all on me ▬ feat darya. Mar 12 Jan - 19:16
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Vipère dangereuse et Aliénée Même le diable ne saurait si frotter Dans son antre il n'est pas bon d'y entrer sauf si vous voulez de ses mains être tué
Se délecte l’araignée que tu es, des soupirs volés qui s’échappe des lèvres de Crowe, de ces sons qui n’appartiennent qu’à toi, Mélodie douce et enivrante à tes oreilles, brule les restes de ton âme calcinée de leur douceur et de leur sensualité. Pour ces soupirs tu te damnerai. Tu tuerai. Avec le temps, elle était devenue ta seule et unique amante, la seule avec qui tu consentais de partager ta couche et ces moments si particulier d’intimité. Il était une autre histoire que de l’admettre à voix haute, et encore plus d’oser demander ce qu’il en était du coté de ton amante. L’idée même d’autres mains que les tiennes sur la peau claire et douce de Crowe suffisant à éveiller ta rage maladive. Alors tu aimais mieux à ne pas y penser.
Moue presque enfantine qui vient se glisser son visage habituellement si froid, alors que ton amante se permet une petite pointe d’ironie, moue bien vite remplacé par un de tes sourires amusé, le temps t’avait permise de lire entre les lignes avec Crowe, de voir son humour derrière son intonation toujours désuète d’inflexion mais qui sait par bien des façons te faire vibrer. Tu n’avais pas besoin qu’elle rit, bien que tu appréciais les rares fois où cela arrivait.
S’entrouvre tes lèvres pourpres alors qu’elle dit à voix haute tout ce que tu refuse de prononcer toi-même, elle t’a prise de court, toi l’araignée qui est habituée à tout contrôler, tu as laissé échapper face à elle comme toujours bien plus que tu ne peux l’imaginer. Tu te sens vulnérable sous son regard, fragile, plus que tu ne l’a jamais été, sentiment vite envolé et étouffé lorsque ses lèvres viennent se poser douce sur ton front. Laisse tes yeux se fermer juste pour apprécier la chaleur du contact, le frisson qui te parcourt de toute part, sourire léger qui se dessine malingre sur tes lèvres, c’est plus fort que toi, un soupir d’aise s’échappe, alors qu’elle reprends la parole, laissant lentement tes yeux se rouvrir pour la contempler.
« Tant que tu ne détruis pas tous mes murs »
Sourire amusé, alors que le rire de la bretteuse vient voler une fois encore ton cœur, et que tu rends les armes dans un soupirs, laisse ton corps venir contre le sien, niche ton visage dans sa nuque délicate, pour t’enivrer de son parfum, laisse un hoquet de plaisir s’échapper de tes lèvres alors qu’elle vient mordiller ta nuque, impossible à réprimer, impossible à contrôler. Reste quelques secondes ainsi pour la sentir, avant de te lever, t’extirpe à la chaleur de ses courbes, effleurent en te levant ses lèvres sans les toucher, sensuelle et joueuse, avant de te remettre sur tes pieds, repousse du bout des doigts les mèches ébènes.
« Je devrais pouvoir faire ça. Tu as une envie particulière ? Viande plutôt si c’est une faim de…loups ? »
Sourire amusé, alors que tu lui jette un œil en biais, accroche habile sa chevelure en une haute queue de cheval, dont quelques mèches ne peuvent s’empêcher de s’échapper pour venir se noyer dans ta nuque et sur les bords fins de ton visage, alors que tu rejoins ta cuisine. Attrape d’un geste un tablier, te refusant à salir ta robe, te permettant quelques pas de valse, tout préparant de quoi cuisiner. La cuisine avait longtemps était une corvée par le passé, une source de stress, mais depuis Wonderland tu revivais, redécouvrai le vrai bonheur de cuisiner. Te laissant aller au gré des épices, des couleurs et des saveurs, sans suivre la moindre recette.
« Crowe.. »
File ta voix, lézarde les murs jusqu’aux oreilles de ton amante. Tente ton corps de contrôler tes émotions, de paraitre peut-etre plus détendu qu’il ne l’ai en réalité, alors que ton coeur résonne dans ta gorge, seul éclat et témoin de l’angoisse qui est réellement tapie au plus profond de ton être. Déglutie lentement araignée. Inspire.
« Quand tu dis que tu ne voyages jamais seule, tu voyages avec qui ? »
Question qui peut sembler anodine, mais qui te taraude, parce que même si tu le caches farouche, jalousie est l’araignée que tu es. Même si tu ne peux rien demander, encore moins exiger, c’est une des questions qui commencent à te consumer, au même titre de bien d’autres. Racle doucement ta gorge, alors que la querelle de Belial et Judas, vient s’imposer à ton esprit malade.
« Est-ce que… Est-ce qu’il existe quelqu’un qui pourrait t’empêcher de me voir ? »
Tu aurais voulu dire Est-ce qu’il y en une autre, est ce que quelqu’un pourrait te voler à moi, mais ce n’est pas des choses que l’on dit quand on ne s’est rien promis.
« Désolée c’est une question bizarre. C’est juste que dernièrement je vois tellement de choses, que…je ne peux m’empêcher de penser. »
Un défaut qui te pourrissait la vie Darya, alors qu’un rire nerveux vient s’échapper de tes lèvres. Mais c’était ainsi que tu te protégrais, que tu vivais, que tu avais appris, parce que la constance chez toi elle est là, la peur t’habite, La peur t’habille au combien tu veux la cacher, te faisant poser des questions déraisonnées. Tout ce que tu espérais c’était que Crowe ne prendrait pas tes mots comme une attaque. Maladresse qui t’habite, parce qu’elle est la seule être capable de te faire trembler.
(tw: érotisme+18)(end) lay it all on me ▬ feat darya. Mar 12 Jan - 21:21
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« Tant que tu ne détruis pas tous mes murs » Ce à quoi la brune répondit sans réfléchir : ─ Je serais sage. Promis.
Pour le moment, pensa-t-elle, dans un sourire mutin qu’elle garda pour elle, profitant d’un court instant où Darya ne la regardait pas. Moment qui se faisait de plus en plus rare, au fur et à mesure que les minutes défilèrent. La maitresse de maison se leva alors ; semblait fin prête à cuisiner un petit quelque chose pour la traqueuse affamée, lasse de son périple et ses péripéties.
Toujours désireuse de satisfaire son invitée, même jusqu’à suggérer un menu en particulier, Crowe, touchée par cette sollicitude, n’eut pas le cœur à laisser planer le doute davantage. Une fois encore, la réponse fut aussi claire que concise :
─ Viande, parfait.
Pas besoin d’ajouter quoi que ce soit. Le message était clair, ne souffrait d’aucune ambigüité ; à contrario des agissements de Darya. La bretteuse avait du mal à interpréter son comportement. Alors qu’elle imaginait la dame aux araignées comme une créature froide et envoutante qui n’était là que pour satisfaire des envies charnelles ; elle était en réalité, loin de tout cela. Bien plus chaleureuse qu’elle ne se l’imaginait et surtout… bien plus intrusive et entreprenante qu’auparavant.
Quelle ne fut pas sa surprise, lorsque son amante la questionnait sur sa compagnie lors de ses aventures ; plus encore lorsqu’elle insista sur ce fait, voulant savoir qui pourrait se dresser entre elle et Crowe. Celle-ci, dans un élan de curiosité, cala son ouïe sur le rythme cardiaque de son amante, écoutant avec attention son palpitant, essayant de donner du sens à tout cela.
À plusieurs reprises, elle s’interrogea sur les raisons se cachant derrière ce questionnement. Elle ne pouvait en déduire qu’une chose : qu’elle avait bien plus d’importance pour elle qu’elle ne se l’imaginait au départ. Et de cela, elle ne savait pas trop quoi en penser.
D’innombrables pensées se bousculèrent dans la tête de la traqueuse. Une cacophonie qui déstabilisa fortement la brunette à la faim de loup. Si bien qu’elle se demanda même si le but de Darya n’était pas de la faire tourner en bourrique. Une inquiétude qu’elle raya rapidement de son esprit ; car elle n’avait strictement aucun sens.
Depuis le début de cette relation si particulière, son amante n’avait jamais rien fait pour émousser la confiance grandissante que Crowe lui octroyait petit à petit. Elle avait été là pour elle, avait toujours su la satisfaire et surtout ; ne lui avait jamais fait le moindre mal. Au sens figuré. Au sens propre… disons que parfois les ébats pouvaient être un peu mouvementés. Une pensée coquine qui vint surplomber tout ce questionnement superflu ; qui ne faisait que parasiter l’esprit de la brune.
Et si. Et si la meilleure des choses à faire était de tout simplement être honnête ? Au fond… elle n’avait rien à cacher ? Et surtout, elle voyait mal Darya être apeurée par ce qu’elle avait à dire. Même si le passé de la traqueuse n’avait absolument rien d’une petite balade de santé. Il n’y avait pas que de mauvais souvenirs.
Alors elle fut sincère ; toujours avec sa façon unique en son genre de s’exprimer : ─ Rarement, seule. Pas « jamais » seule. Et pour être tout à fait transparente, depuis quelques années, je préfère largement être seule pendant mes excursions. Tout en marquant une petite pause dans son discours, elle adossa son épaule contre le mur de la cuisine, tout en prenant soin de rester dans le champ de vision de Darya, avant de reprendre : c’est… c’est mieux ainsi. Il y a certaines choses que… dans un long soupir, mélange de frustration et d’amertume, la brune conclut : il y a certaines choses que même ceux qui m’ont aimé profondément n’ont pas été capables de supporter. Et je ne peux pas les blâmer. Comme je le disais, j’ai beau être une monstruosité raffinée, je n’en reste pas moins une. Je suis une anomalie Darya… mais ne t’en fais pas ; je le vis bien.
Et elle ne s’en excusait pas non plus. Le goût du sang avait une saveur toute particulière pour elle. Et rien en ce monde ne lui procurait plus de félicité, que de le voir couler à flots. Quant à ses élans de frénésie macabre. Elle vivait pour ça. Ainsi soit-il.
Et toujours dans le calme le plus effarant, toujours dans la même tonalité, elle répondit à la dernière interrogation de la belle :
─ En revanche. Rien ni personne ne pourra se mettre en travers de mon chemin si je décide de venir te voir. J’espère juste que… hésitante, sa voix vacilla un instant lorsqu’elle acheva sa phrase : j’espère que tu ne le regretteras pas. Elle le sentit alors, ce regard posé sur elle. Regard qu’elle n’osa pas affronter. Au lieu de cela, elle détourna rapidement l’attention de son amante en la questionnant à son tour : tu vois des choses ? C’est-à-dire ? Tu… tu veux en parler ?
Métier : Fabricante de Poudre & Poison - Mercenaire occasionnelle
Inventaire : Pomme empoisonnée, gateau mange moi
Pouvoir : Contrôle des Araignées - Métamorphose en Araignée
En couple avec : Crowe
Autre(s) compte(s) : Jamie H. - Charles K. - Esthef B. - Alec G - Uriel S.
dispo rp : Messages : 216Points de Bonheur : 659Avatar : Yennefer - The Witcher / Emeraude TobiasÂge d'apparence : 29 ansSigne Astro : La FauxRôle : L'Araignée Métier : Fabricante de Poudre & Poison - Mercenaire occasionnelleInventaire : Pomme empoisonnée, gateau mange moiPouvoir : Contrôle des Araignées - Métamorphose en AraignéeEn couple avec : CroweAutre(s) compte(s) : Jamie H. - Charles K. - Esthef B. - Alec G - Uriel S.
Darya Arachnea
Dark Shadows
(tw: érotisme+18)(end) lay it all on me ▬ feat darya. Mer 13 Jan - 1:10
Lay it all on me
Vipère dangereuse et Aliénée Même le diable ne saurait si frotter Dans son antre il n'est pas bon d'y entrer sauf si vous voulez de ses mains être tué
Lente agonie, alors que tu regrettes les questions que tu as posé, de peur qu’elle s’échappe, qu’après ce soir Crowe ne choisisse de ne plus jamais revenir. Alors que tu attends sa réponse comme un couperet, alors que la haine envers toi-même ne se fait que plus palpable et grandissante. Et si tu ne faisais que tout gâcher, Alors que finalement vient à tes oreilles la voix de Crowe, habituelle, sans inflexion et aussi particulier que cela puisse être c’est quelque chose que tu apprécie Darya, qui te raccroche à la réalité, qui referme les portes de tes toxiques pensées, pour finalement te laisser respirer. Calme le rythme irrégulier de ton cœur déchiré. Tu reste patiente, faussement concentré sur la cuisson de la viande, qui crépite dans la poêle. Jetant un œil voir où Crowe s’était adossé, dans cet éternel et intenable besoin de contrôle, sourire satisfait et relâchement visible des épaules.
Elle écoute religieuse, pensive. Anomalie. Monstruosité. Des mots qui glissent des lèvres telle évidence des lèvres de Crowe, mais qui sont dénués de sens pour tes oreilles. Pour toi, le mal et le bien n’avait plus qu’une ligne flou, dont tu ne te préoccupait plus vraiment, ni de la morale, tu vivais. Sans te soucier du Monstre que tu pouvais être sous le jugement des êtres t’entourant. Grimace tes lèvres imperceptiblement. Baisse le feu, avant de te retourner vers la bretteuse, sans réelle émotion. Prends appuie sur la cuisinière, élégante araignée.
« Que juges-tu de Monstrueux. »
La question était réelle. Bien plus directe qu’à l’accoutumé, malgré ton ton toujours aussi sensuel et piquant. Lâche tes cheveux d’un geste pour les laisser choir sur tes épaules, cascade ébène qui entoure ton visage. Ton regard ne lâchant pas ton amante des yeux, curiosité, mais aussi une volonté de comprendre qui t’habite, de savoir. Tu ne t’attends pas à être exempté de ce sobriquet de Monstruosité, d’anomalie, ou peu importe quel autre nom du même acabit. Parce qu’il y des parts d’ombres en toi Darya, que Crowe ne connait pas, que peut-être elle devine, mais cela s’arrête là. Le meurtre, le sang, la torture, c’était plaisir à tes lèvres Darya, seul Bélial avait été témoin du brillant de ton regard, lors d’une chasse.
Tu avais appris à tes dépends une dure leçon mais jamais tu ne l’oublierai, laissant la pitié au placard, et l’empathie mourir sous tes doigts.
Puis la seconde réponse, celle qui à tes yeux compte vraiment, celle qui te taraude parfois le soir quand elle s’en va. Oscille, hésite sa voix à ta surprise, alors qu’elle répète encore qu’elle espère que tu ne vas pas le regretter. Son regard esquive habile le tien à cet instant. C’est peut-être mieux comme ça, car dans le cas contraire, elle aurait dans ton regard à quel point, tu ne regretterai jamais de la voir passer le pas de la porte. Retire minutieuse la viande de la poêle, savamment déposé dans une assiette, prépare judicieuse une salade disposée à coté, alors que les questions viennent à tes oreilles.
Toujours face à la cuisinière, Crowe ne peut voir ton visage, ne peut te voir entrain de te mordre la lèvre, ne peut voir le voile qui passe sur ton regard, alors que ta main vient à toucher la plaque brulante, brule ta peau, alors que tu réprime un juron, mais pas un gémissement de douleur et fureur mêlé, alors que d’un geste brusque frappe la poêle, qui vint voler au travers de la pièce. Un éclat de violence. Un rare éclat. Inspire lentement, passe négligement ta main sous l’eau froide.
« Désolée. »
Sourire un peu forcé, alors que de ton autre main tu attrapes l’assiette, pour laisser à Crowe la chance de manger tant que c’est encore chaud. Tu laisse l’assiette à table, sort des couverts, avant de finalement t’ouvrir à elle, difficile mais un peu plus naturel avec le temps.
« Garde ce que je te dirais pour toi. »
Tu étais sérieuse, tu lui faisais confiance, une confiance durement obtenue.
« J’ai eu une discussion avec un autre membre de la secte dernièrement… sur le meilleur moyen de briser quelqu’un. De briser un voleur, quelqu’un qui t’aurait pris la chose la précieuse que tu as au monde. J’ai loué son idée, jusqu’à ce que je finisse par ressentir ce sentiment désagréable et amère que je hais. Et je me suis demandé ce que ça me ferait si…si j’étais le voleur et qu’on m’appliquait mon propre plan. »
Un long silence vient suivre ta déclaration, pas une inflexion dans ta voix. Jusqu’à ce que tes lèvres viennent à trembler légèrement, mordille ton ongle, alors que ton regard se perds sur le sol, avant de regarder à nouveau la bretteuse.
« Auparavant j’aurais simplement haussé les épaules, n’aurait rien ressenti. Mais j’ai réalisé que j’avais quelque chose à perdre. Quelque chose à laquelle je tiens. Ou plutôt Quelqu’un. »
Toi.
Mais ça, il t’es impossible de le dire à voix haute. Impossible de l’admettre, parce que c’est trop tôt, parce que si tu le faisait, tu t’offrirai à elle, vulnérable créature à sa merci, de corps et d’âme sans espoir de retour. Tu avais déjà plus que le pied enraciné dans ce que vous partagiez, mais tu n’étais pas encore complètement prête à poser le deuxième.
« Je finis par me demander si Wonderland ne gagne pas du terrain, plus que je ne le pensais. »
Parce que même si parfois on l’oublie, parfois tu l’oublie tu reste une Alice Darya, une Alice qui refuse de rentrer chez elle, autant qu’elle refuse d’être dévoré par Wonderland et de voir ses souvenirs effacés, jusqu’à n’être plus qu’un pion. Une terreur que généralement tu ne partages pas aussi ostensiblement, mais c’est elle, et avec elle toutes tes barrières finissent par s’effondrer.
« Néanmoins. Rien, ni personne ne m’empêchera jamais d’être là, si tu veux de moi. »
N’est jamais claire l’araignée, dansante et ondulante, entremêlée dans les propres toiles qu’elle a fabriqué.
(tw: érotisme+18)(end) lay it all on me ▬ feat darya. Mer 13 Jan - 9:38
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Elle avait souvent entendu ce mot ; elle ne comptait même plus le nombre de fois où il était sorti de la bouche de ses victimes. On pouvait le décliner en autant de synonymes que l’on voulait : monstre, démon, bourreau, tortionnaire. La liste était longue. Elle l’avait tellement entendu qu’elle avait fini par y croire elle-même.
Malgré tout cela, était-elle capable de juger ce qui était monstrueux ou pas ? Difficile à dire. Crowe se voyait ainsi et c’était sans doute ce qui importait le plus à ses yeux. Que ceux qui tombaient sous sa lame l’appelassent ainsi, au fond… cela n’avait plus d’importance maintenant.
Les notions de bien et de mal n’avaient jamais été véritablement claires pour elle. La traqueuse n’avait jamais vu le monde en noir et blanc. Ni les gentils d’un côté et les méchants de l’autre. Elle ne voyait pas non plus le monde comme une nuance de gris ; loin de là. Elle voyait un univers aux innombrables couleurs, elles-mêmes pétries de nuances. En d’autres termes, elle le voyait à sa façon.
Comment pouvait-il en être autrement ? Pour une personne avec une acuité sensorielle aussi aiguisée, ne pas s’en servir pour voir les choses différemment serait un gâchis abominable ; Crowe ne se voyait pas manquer une opportunité pareille. Elle sait des choses que d’autres ne sauront jamais, ressent ce que d’autres ne pourront jamais effleurer. Et elle en profitait, bien évidemment.
Comme à ce moment précis. Pendant qu’elle écoutait parler son amante, les yeux fermés. Tous ses autres sens étaient focalisés sur un seul être : Darya.
Et aussi paradoxal que cela pouvait être, même les yeux clos, elle voyait absolument tout. Elle savait que Darya venait de se mordiller la lèvre ; connaissait l’emplacement exact du point de chute de la poêle qui avait valdinguée à travers la pièce. Les yeux fermés, comme si les laisser ouverts était une corvée ; ou bien par pure vantardise, elle alla s’en saisir avant de la poser là où elle devrait être. Elle vint ensuite s’assoir à table et continua de se priver volontairement de sa vue.
Tous les jours, elle s’entrainait à maitriser ce don. Toutes les opportunités étaient bonnes pour ça. Le timing n’était peut-être pas… adéquat, disons, mais, la brune savait pertinemment que la dame aux araignées n’allait pas la juger. Elle devait être habituée, à force, même si c’était toujours assez étrange de voir quelqu’un se déplacer avec une telle aisance ; même privée de son sens de la vue.
« Garde ce que je dirais pour toi » Et même si elle n’avait pas besoin de répondre, elle le fit : ─ Cela va de soi. Mes lèvres seront scellées si l’on en vient à me demander quoi que soit sur tes propos. Pas un sourire rassurant, pas un changement d’intonation, en bref, rien de nouveau ; Crowe ne mentait pas. Sa curiosité en revanche, venait d’être piquée au vif.
En silence, pendant qu’elle consommait ce repas préparé ; elle prêta une oreille attentive aux dires de son amante, pendant qu’une autre écoutait ce que son corps avait à dire. Le meilleur moyen de briser quelqu’un ? À mon sens… lui dérober ce qu’il a de plus précieux au monde, toujours efficace comme méthode. Et vint alors le moment où elle évoqua ce que Darya avait elle-même peur de perdre. Crowe sentait son regard fixé sur elle. Et à l’instant où elle prononça ce « quelqu’un » ; un certain détail ne manqua pas de faire tiquer la bretteuse.
Une réaction de plus que son amante ne pouvait maitriser ; Crowe le savait mieux que quiconque : la voix sait mentir, le corps ne le peut pas. Mais quand bien même, elle garda cela sous silence, car au fond… ce n’était pas à elle d’aborder le sujet. Darya le fera quand elle sera prête.
L’épéiste elle, termina sa dégustation sans dire un mot. Le dos collé à sa chaise, sa tête bascula en arrière et elle se mit à regarder le plafond. Elle la tourna ensuite à direction de Darya avant de prendre la parole :
─ C’était très bon. Merci.
Elle se leva alors d’un bond ; puis s’approcha de son amante, toujours dans le silence le plus total. Une fois face à elle, elle enroula une mèche de la chevelure ébène de sa conquête, jouant un peu avec, puis surenchérit :
─ En tout cas, si tu continues de t’occuper aussi bien de moi, je ne risque pas de m’éclipser de sitôt. Marquant une petite pause pour voler un baiser des lèvres de la belle ; elle reprit ensuite : ce monde dans lequel nous vivons… il peut être aussi beau que cruel. La limite entre la monstruosité et la pureté est floue, si bien qu’il est légitime de penser qu’elle n’existe pas. À mon sens, nous sommes tous le monstre de quelqu’un. Honnêtement, je me fiche du regard des autres, ce qu’ils pensent de moi. J’ai l’intention de vivre, sans avoir de regrets. Je peux vivre avec des remords, pas avec des regrets. Et pour ce qui est d’être près de toi à cet instant… et bien…
Je n’en regrette pas une seule seconde… mais tu le sais ça, Darya ? Tu le sais pertinemment. Je n’ai même pas besoin de te le dire.
Le front collé contre celui de son amante, sa main se balada dans sa chevelure, tandis que l’autre vint se positionner dans le dos de celle-ci, donnant ensuite une petite impulsion afin que les corps se rejoignent. S’en suivit une petite pointe d’humour :
─ Il est encore un peu trop tôt pour le dessert. Mais ne t’en fais pas. Je n’ai pas oublié pour autant. C’est juste que… un petit rire amusé s’échappa alors de la brunette, puis : j’ai plus envie de parler que de te dévorer, tu m’as jeté un sort ou quoi ?
Nous sommes tous le monstre de quelqu’un. J’étais celui de mon maître et de tous ceux qui ont suivi après lui. Oh bien sûr, je suis une monstruosité raffinée, comme j’aime à le dire. Je ne suis pas une bête hideuse qui fait fuir le premier venu. Je n’inflige la terreur qu’une fois ma lame en main, gorgée de sang. Je n’ai pas tué que des coupables et certainement pas que des innocents non plus. Alors pourquoi je me vois comme tel ? Darya elle, elle ne me voit pas comme ça. Ni ange ni démon. Elle semble voir qui je suis réellement. Et elle n’en a pas peur. Pourquoi le devrais-je ?
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(tw: érotisme+18)(end) lay it all on me ▬ feat darya. Mer 13 Jan - 19:41
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Douce et incandescente araignée, ton regard se trouve un instant happé par la vision de Crowe les yeux fermés. Ce n’était pas la première fois que tu la voyais se diriger ainsi sans la vue, pas la première fois que tu te trouvais fasciné de la voir se mouvoir avec tant d’aisance comme cela. La voir ainsi, la voir faire ayant tendance à réveiller tes plus bas instincts, bien que tu ne t’étais pas permise d’en faire part à la principale interessée, les images traversant ton esprit suffisantes pour t’émoustiller jusqu’à la déraison.
A la fin de ta tirade tu la vois qui laisse sa tête partir en arrière, laissant ses cheveux choir un peu sur le haut de la chaise, observe silencieuse le plafond quelques secondes, avant de se lever d’un bond, te faisant sursauter l’espace d’une seconde, elle s’approch en silence, enroule avec un certain doigté naturel une mèche de tes cheveux ébènes, joue un peu avec alors qu’aucun mot ne vient à sortir de tes lèvres délicate, tu te laisse juste porter par sa voix, porté par l’étreinte douce et douloureuse de ces mots, âme perdue dont les doigts viennent se perdre un peu le long de la clavicule de son amante, caresse l’épaule, effleure du bout des doigts les mèches rebelles juchées sur les épaules de la bretteuse.
Puis un baiser, enivrant et empoisonné, juste ce qu’il fallait, justement apposé et dont tu ne peux que te délecter avec une furibonde et insatiable envie. Alors que tu la laisses prendre la parole, savoure chacun de ces mots, son timbre délicat. Se rejoigne vos façons de voir et concevoir le monde finalement, Un monde fait de barrières floues, Un monde que l’on pourrait croire si peu cohérent. Ni blanc ni noir, juste à l’égal d’un épais amas de dé mélange de couleurs qui aurait été écrasé à la truelle. Mais ce que ton cœur, ce que ton esprit retient Darya, c’est les derniers mots que ton amante, cette phrase qu’elle ne finira pas oralement mais dont tu connais les nuances, autant que les reflets, et la courbe des sous-entendu.
Ni pour elle, ni pour toi, aucun regret d’être là, d’avoir commencer à vous à sombrer dans cette tension, dans ce flot d’émotions qui était les vôtres. Te complait l’araignée dans ce que vous êtes entrain de créer, dans ce que tu découvres, à la fois fascinée et terrorisée. Un soupir d’aise s’échappant malin de tes lèvres alors que vos deux fronts viennent à entrer dans ce doux contact, te laisse faire, alors que les doigts habiles se glisse dans ta chevelure, colle vos corps comme si ils n’avaient toujours fait qu’un, niche ton visage dans sa nuque, passe tes bras autour de sa taille pour ne plus jamais la laisser s’échapper. Savoure Darya, Savoure.
Sourire malingre sur tes lèvres pourpre. Tel chuchotement à son oreille.
« Est-ce que j’aurais oublié de te préciser que je suis en vérité une sorcière ? »
Explose d’un rire franc et honnête, avec toujours cette même tonalité empreinte de sensualité. Glisse ton doigt sous son menton, pour la contempler un peu plus.
« Si tu oublie à quel point je peux être délicieuse, je me chargerai de te le rappeler. »
Vient mordiller ses lèvres, en se mettant sur la pointe des pieds. Alors que ta voix est empreinte d’un autre rire plus doux, mais tes mots sont quand même une promesse. Une promesse à laquelle tu refuserai de te substituer.
« Cependant, j’avoue que je suis moi-même d’humeur à discuter. A croire que le sort nous à toutes les deux frappé. »
Tire sa main dans la tienne, pour la faire choir dans le confortable canapé, capricieuse araignée, venant cette fois dans ses bras se loger, caressant du bout des doigts le visage de la bretteuse, douce et relaxée.
« Crowe, je me demandais, à quoi il ressemble ton chez toi ? »
Parce que jusqu’à maintenant vous ne vous étiez retrouvé que dans ton antre à toi. Pas que cela puisse te déranger, puisque sortir hors de ton territoire avait toujours cette désagréable façon de t’angoisser plus que de raison, sans que tu ne puisse l’exprimer. Peut-être étais tu bien trop happée par la routine désormais. Ou peut-être que simplement les peurs tapies dans l’ombre de ton âme prenaient des formes bien différentes de celle auxquelles tu étais naturellement habitué.
« Qu’est ce qui te fait peur ? Si il existe quelque chose bien entendu. »
Parce que cette question te taraude un peu, et peut-être aussi qu’à cet instant tu as envie de lever une barrière de plus, pour lui révéler ce que personne d’autre ne sait, ta plus grande peur Darya la seule chose contre laquelle ton esprit ne peut pas lutter. Douloureuse faiblesse qui paralyze chaque morceau de ton âme et de ton corps.
(tw: érotisme+18)(end) lay it all on me ▬ feat darya. Jeu 14 Jan - 14:48
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L’une éclata de rire suite à sa plaisanterie, l’autre leva les yeux au ciel après une moue à mi-chemin entre agacement et amusement. Étrangement, Crowe n’avait aucun mal à visualiser Darya en sorcière ; presque comme si elle avait la tête de l’emploi ; ou plutôt le comportement ? Pourquoi pas les deux après tout ?
Ce fut l’une des rares fois où l’épéiste était dans une humeur plus causante que grivoise ; sentiment partagé par son amante, comme quoi, les grands esprits se rencontraient. Ça ou bien peut-être que l’ambiance ne s’y prêtait pas forcément. Pourtant… cette tension régnait toujours entre les deux. Une atmosphère voluptueuse qui s’était instaurée depuis le début de leur relation.
Il n’y pas avait eu de long discours de séduction, pas de rendez-vous ou dîners aux chandelles. Et paradoxalement, Crowe n’avait rien regretté quant à cela. Elle avait l’impression que Darya l’avait toujours plus ou moins comprise, et ce, depuis le début ; même lorsque ses visites ne se résumaient qu’à des ébats sauvages et silencieux.
Et ça aurait pu continuer ainsi pendant encore longtemps, si la dame aux araignées n’avait pas choisi de briser la glace. C’est elle qui avait pris l’initiative de questionner Crowe, d’essayer d’en apprendre un peu plus sur elle. La traqueuse quant à elle, sous l’impulsion de son amante, n’avait fait que rester dans la continuité et s’ouvrait peu à peu à elle.
Que ce fut une bonne idée ou pas ça… seul l’avenir était en mesure de lui dire. La brunette aux reflets indigo elle, comme à son habitude, profitait de l’instant présent et de cette étreinte qu’elle offrait à son amante. Celle-ci, blotti contre elle ; lui démontrait toute la tendresse dont elle savait faire preuve. Plus le temps passait et plus l’épéiste s’en délectait.
Et une initiative de plus à mettre au crédit de Darya, celle-ci l’interrogeant sur… l’agencement de sa demeure ? Crowe arqua un sourcil, surprise. Elle se rendit compte alors que son amante n’avait jamais visité son propre logement et qu’elle n’en avait elle-même jamais réellement fait mention. Dans un sens… c’était tout à fait représentatif de ce lien qu’elles avaient jusqu’à présent.
Elle répondit en toute honnêteté, toujours à sa façon : — Comment dire… il n’y a pas grand-chose à voir pour être honnête. Un lit, une salle de bain, un établi avec du matériel pour aiguiser et entretenir mon katana. Le confort du logis… disons que ça n’a jamais été une priorité. J’emprunte les mots d’un vieil ami à moi : « la maison c’est là où je pose mon cul. » Je suis une nomade, c’est dans ma nature. Gardant sous silence d’autres conseils qui lui avaient été dispensés par son mentor, elle poursuivit : il y a bien une chose cependant, d’original, disons. Après un baiser déposé sur le front de Darya, elle conclut : c’est ma garde-robe. Je ne sais pas si tu as fait attention, mais c’est toujours du sur-mesure. Je ne rigole pas là dessus. C’est composé de pleins de vêtements avec des noms… exotiques on va dire : « kimono, hakama, yukata, haori, patin-couffin. » Un héritage que je garde de celui qui m’a quasiment tout appris. Ce ne sont pas des tenues que l’on trouve à tous les coins de rue. Mais je les arbore toujours avec fierté… et le ciel m’est témoin, je pulvérise tous ceux qui me les abîmes.
Fierté, insolence et nonchalance. Sa marque de fabrique en somme. Elle s’était toujours comportée ainsi. Et cela ne changera pas de sitôt. Mais alors qu’on pourrait penser que Crowe en avait terminé avec sa visite imagée de son chez-soi, elle reprit soudainement la parole, complétant ses propos :
— La baignoire est grande et confortable cela dit. Tu viens quand tu veux. Un rire mutin s’échappa de ses lèvres et dans un élan de plaisanterie, elle enchaîna : pour ce qui est de chez toi, je pense qu’on a… on a fait le tour, disons. À moins que tu ne me réserves une surprise de taille comme un donjon SM dans le sous-sol. Fière de sa blague graveleuse, elle pouffa de rira. L’insolence vous disait-je ; son péché mignon.
Et lorsque la conversation bifurqua alors sur ce qui pouvait être en mesure de l’effrayer Crowe, elle, toujours d’humeur taquine continua sur le ton de la plaisanterie :
— Ouuuh, mais serais-tu en train de me préparer un mauvais coup ma chère ? Dit-elle avant d’aller chercher la nuque de son amante pour la mordiller légèrement : tu caches bien ton jeu hein. Allant ensuite caler sa tête en arrière, la laissant reposer sur le canapé, elle ferma les yeux, inspira longuement et répondit, encore une fois, sans une once d’émotion dans la voix : je ne vais pas être originale pour le coup. Bon déjà j’ai pas peur des petites bébêtes, comme les araignées ou les serpents… ce dont tu te doutes bien. La mort. Et hop, comment plomber l’ambiance, façon Crowe. Ça, c’est ma plus grande peur. Pas le fait de souffrir quand ça arrivera… mais plutôt la finalité qu’elle représente. Alors que la vie est pleine d’opportunités, la mort elle, c’est la fin de tout. Et j’ai peur de ça. J’ai peur de mourir en ayant le regret de ne pas avoir eu la possibilité de faire tout ce que je voulais faire. Sentant cependant venir une question légitimement posée, la brunette surenchérit : oui, oui, je sais, je sais. Je suis une traqueuse, doublée d’une tueuse. C’est un peu les risques du métier donc c’est assez paradoxal que j’en aie peur. Je vais te répondre ceci.
Après un raclement de gorge pour s’éclaircir la voix, elle reprit alors les mêmes mots qu’elle avait prononcés à l’égard d’une personne chère à son cœur, qui aujourd’hui ne fait plus partie de ce monde :
— Je parcours ce monde, sachant qu’une lame pourrait mettre fin à ma vie en un instant. Mais cette pensée ne m’a jamais empêché de dégainer mon arme pour prolonger un tant sois peu mon espérance de vie. Si je dois tuer, je tuerai. Si je dois tout réduire en cendres pour continuer à vivre. Alors je brûlerai tout. Et pour être tout à fait honnête avec toi… ce frisson que je ressens lorsque ma vie est en danger et que je dois me battre pour elle… c’est… et dans un murmure à peine audible, elle conclut tandis que cette pensée fit frémir son corps : c’est le pied.
Elle n’avait aucunement l’intention de cacher ce fait. Crowe vivait pour les sensations fortes. Et aucune d’entre elles n’était aussi intense… qu’une situation de vie ou de mort.
— Et toi alors ? Qu’est-ce qui provoque l’effroi chez toi ?
Métier : Fabricante de Poudre & Poison - Mercenaire occasionnelle
Inventaire : Pomme empoisonnée, gateau mange moi
Pouvoir : Contrôle des Araignées - Métamorphose en Araignée
En couple avec : Crowe
Autre(s) compte(s) : Jamie H. - Charles K. - Esthef B. - Alec G - Uriel S.
dispo rp : Messages : 216Points de Bonheur : 659Avatar : Yennefer - The Witcher / Emeraude TobiasÂge d'apparence : 29 ansSigne Astro : La FauxRôle : L'Araignée Métier : Fabricante de Poudre & Poison - Mercenaire occasionnelleInventaire : Pomme empoisonnée, gateau mange moiPouvoir : Contrôle des Araignées - Métamorphose en AraignéeEn couple avec : CroweAutre(s) compte(s) : Jamie H. - Charles K. - Esthef B. - Alec G - Uriel S.
Darya Arachnea
Dark Shadows
(tw: érotisme+18)(end) lay it all on me ▬ feat darya. Ven 15 Jan - 0:07
Lay it all on me
Vipère dangereuse et Aliénée Même le diable ne saurait si frotter Dans son antre il n'est pas bon d'y entrer sauf si vous voulez de ses mains être tué
Reste silencieuse l’araignée, ferme doucement les yeux, pour imaginer. Elle te faisait un résumé simpliste, mais tu ne t’attendais pas vraiment à ce qu’elle fasse déballage de son intérieur. Tu te satisfais donc des quelques informations que tu glane de la bouche de ton amante.
Tu souris quand elle vient à parler de sa garde robe, un point qui avait toujours su capter ton regard, pour ne pas dire captiver, sans que tu ne permettre de n’approfondir le sujet ou du moins les questions à l’égard de ton amante, quand bien même tu puisse en fourmiller. Il fallait dire que dur de ne pas remarquer la facture particulière, le soyeux des vêtements qui tombaient toujours avec pure précision sur le corps de Crowe, t’arrangeant bien sur, qui ne voudrait pas avoir une vue aussi déliciuse. Il n’empêchait qu’hormis Crowe tu n’avais pas eu l’occasion de voir qui ce soit porter de tels vêtements. Alors qu’elle en parle tes doigts viennent glisser avec précaution sur le tissu, dessine un peu plus les courbes délicieuses. Sourire doux sur tes lèvres quand elle te livre d’autres petits morceaux d’elle-même par ce biais. Prends note en ton fort intérieur.
« Je n’oublierai pas. Et éviterai de t’arracher tes vêtements. »
Petite pointe délicieuse de sensualité, alors que même si vous êtes dans ce moment intime de presque confidence, tu ne peux t’empêcher d’épicer un peu votre conversation. Et ce n’était pas l’envie qui te manquait de lui arracher ses dit vêtements les trois quarts du temps. Mais tu avais bien compris le message et bien loin de toi mettre en colère ton amante, bien trop consciente qu’elle pourrait littéralement te découper en deux, voir en douze.
« Mais je serai curieuse que tu m’en parle et montre plus. »
Et c’était sincère, les mots débités par Crowe n’étant que langage inconnu à tes oreilles et piquait diablement ta curiosité. Parce qu’il aurait été stupide de ne pas comprendre l’importance que cela avait pour Crowe, que c’était aussi une part d’elle qu’elle traduisait par cet accoutrement.
Sourire amusée alors qu’elle vient à mentionner une grande baignoire, te laissant réaliser que tu n’étais pas entrée dans une baignoire depuis bien trop d’année. Tu avais essayé de vaincre ce démon, sans le pouvoir, faible face au point de ton propre passé, c’était une victoire bien loin d’être gagné. Te laissant te demander si Crowe était là tu y arrivais, une peur bien stupide quand on y pensait.
Alors que la blague graveleuse de Crowe te tire à tes tribulations mentale,
« Si tu savais. »
Sourire amusé, mystérieux, alors que ton regard n’est qu’un appel à la luxure l’espace d’un instant. Alors qu’à la remarque suivante, taquine est bien dosée, tu ne réprimes pas un soupir de plaisir alors qu’elle vient mordiller ta nuque, une zone qu’elle connait par cœur, une zone qui te fait toujours frissonner sans pouvoir le contrôler. Tu la regarde caler sa tête en arrière, alors que tu ne peux t’empêcher de te blottir un peu plus près, glisse tes doigts sous les vêtements délicat juste pour poser ta main sur son ventre sans bouger, un geste que tu avais tendance à répéter dans les moments plus tendres qu’il vous arrivait de partager depuis quelques temps.
Laisse ton cœur être bercé par la voix de Crowe, par cet intime secret. La Mort. Une peur que tu n’as plus vraiment Darya, ou peut-être du moins en d’autres termes. Parce que la Mort elle t’avait mené ici à Wonderland, et depuis tu la déjouais à ta façon. Mais tu comprenais Crowe, tu comprenais ce sentiment grisant que de jouer avec la mort et de finalement en sortir vainqueur. Tes doigts pour seuls véritable témoins du frisson qui vient dee parcourir ton amante, t’arrache un sourire dévorant. Alors que tu te permet de venir au dessus d’elle, de la surplomber, laissant tes cheveux choir sur elle, alors que tes lèvres viennent avides voler les siennes. Ne laisse que quelques millimètre entre vos lèvres avant de souffler.
« Je t’accorde que c’est le pied. »
Tu ressens néanmoins le besoin de t’asseoir pour te livrer sur ce sujet. Alors tu te cale plus ou moins assise à coté de Crowe. Et tu espérais que ton amante comprenne. Ton regard perdu un peu dans le vide.
« J’ai eu longtemps peur de la Mort, peur de ne jamais revoir le soleil le matin se lever, et puis j’ai appris qu’il put y avoir des choses bien plus terrible que la Mort à mes yeux. »
Voix monocorde, sourire compliqué, alors tu n’arrive toujours pas à la regarder.
« Avant Wonderland, ma vie était différente. »
J’étais différente.
« Il s’appelait Nikolaï, mon geôlier. Ironique quand on voit ce que je suis aujourd'hui. Et dès que je désobéissais, après m’avoir battue et violée, il m’attrapait pour plonger ma tête dans la baignoire. Jusqu’à ce que je perde connaissance. Et quand je rouvrais les yeux, il recommençait. Encore et encore.»
Chaque nuit sans repos cela recommençait, cela avait duré dix ans.
« Il y a un moment, où tout ce que je voulais c’était mourir, je n’avais plus peur, ça s’était comme envolé. C’était ma porte de sortie. C’était mourir, ou le tuer. Alors La Mort a fini par devenir une amie, quand la baignoire et l’eau gelée dans laquelle ma tête était plongé devenait un enfer. »
Tes yeux se ferment comme pour étouffer le moindre tremblement.
« J’ai peur de rentrer dans une baignoire. J’ai peur d’être immergée. »
Rire nerveux s’échappant de tes lèvres parfaites qui ne peuvent s’empêcher de trembler.
« Ridicule n’est ce pas ? »
Tu sais pas trop ce que tu veux à cet instant Darya, mais ton regard glisse vers elle. Tu viens de lui donner, de lui montrer, de lui dire des choses qui te rendent plus vulnérable que tu ne l’a jamais été. Tes yeux ambrés rencontrent les siens. Et tu as tellement peur de ce que tu pourrais y voir.
(tw: érotisme+18)(end) lay it all on me ▬ feat darya. Ven 15 Jan - 20:45
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Regard perdu dans le vide, regard qui divague sans trouver sur quoi se poser. Darya, assise, collée à son amante partagea alors ce qui semblait être le traumatisme qu’elle avait vécu. Crowe, elle, les yeux clos, se focalisa sur sa voix ; presque comme si le fait de rester les yeux ouverts pouvait la déconcentrer. Et elle ne voulait pas en manquer une miette. Pas une bribe de son discours ne devait lui échapper ; encore moins les réactions qu’engendrèrent les mots de la dame aux araignées.
Tandis qu’elle évoquait le cauchemar qu’elle avait vécu, la bretteuse elle, avait de plus en plus de mal à tenir en place. Elle ne connaissait pas son tortionnaire, ne le connaitrait certainement jamais ; mais cela ne lui empêchait de vouloir lui faire vivre les pires sévices qu’elle pouvait imaginer. Alors qu’elle pensait se détacher totalement de ce que son amante avait vécu, ce fut tout l’inverse.
Elle se retrouva même surprise du mimétisme de ses réactions corporelles, qui semblèrent alors se caler sur celles de son amante, comme deux musiciennes jouant exactement la même partition, mais avec un instrument différent.
Crowe réalisait une chose, au fur et à mesure qu’elle passait du temps avec Darya. Elle prenait peu à peu conscience que l’empathie qu’elle ressentait pour son amante était réelle. Et même si elle voulait jouer le détachement, elle ne pourrait pas y parvenir. La bretteuse se rendait petit à petit à l’évidence ; une marque indélébile avait été laissée dans son esprit par celle qui s’exprimait à cet instant.
Elle comprit une chose. Qu’elle tenait à elle plus qu’elle ne voulait l’admettre. Sinon… pourquoi ressentir une telle haine pour un être qu’elle n’avait jamais rencontré ? Ce Nikolaï… si elle l’avait en face d’elle à cet instant ; il aurait été découpé en morceaux.
Darya évoqua son supplice, puis sa peur. Et Crowe divagua alors dans ses propres pensées. C’est… étrange. Sa voix est douce, faiblarde, mais c’est comme si j’entendais un hurlement. Je ne sais pas quoi en penser. On dirait qu’elle m’appelle à l’aide, mais sans oser m’implorer pour autant. Huh… c’est peut-être juste moi qui extrapole tout simplement. Mais même si c’est le cas… Elle ne pouvait rester sans rien faire.
Et à peine avait-elle terminé son discours, Crowe répondit sans même réfléchir : ─ Non. Non ce n’est pas ridicule. Et quand bien même… tu ne trouveras personne pour te juger dans cette pièce. Et certainement pas moi.
Non, certainement pas elle. Pas cette créature en proie à la folie lorsque sa lame se dégaine pour provoquer ces effusions de sang, qui la faisait vibrer comme rien d’autre ne le pourrait. Certainement pas cette traqueuse, qui tantôt tue sans vergogne, mais qui s’émeut parfois à la vue d’un prostitué violentée par ses kidnappeurs. Certainement pas elle, qui malgré tous les enseignements qu’elle avait reçus, censés servir pour le bien de tous ; avait utilisé ce savoir pour servir ses propres intérêts. Pas celle qui avait tué, torturé, qui prenait plaisir à le faire. Non, elle était la dernière personne pour juger son amante. Et elle le savait mieux que quiconque.
─ Darya… d’un bond, Crowe fondit sur elle, comme un prédateur sur sa proie. Se lovant contre elle, comme un félin avide de tendresse, elle déposa une ribambelle de baisers ; sur ses joues, son front, ses lèvres, sa nuque. Impossible de l’arrêter. Sauf quand elle le décida, presque pour reprendre son souffle, elle reprit la parole : si un jour tu décides d’affronter cette peur. Que tu la trouves ubuesque ou pas ; je serai là pour t’aider. Je ne suis pas parfaite Darya… je suis une tueuse qui éprouve du plaisir à la vue du sang qu’elle verse, une égoïste qui se sert de ce qu’elle a appris pour ses propres intérêts. Mais quand bien même. Je serai là pour toi… tant que tu voudras de moi. Et tandis que son index parcourait les courbes de son visage, la bretteuse fit de mon mieux pour détendre l’atmosphère : mais si je peux me permettre une critique, ce n’était peut-être pas le meilleur sujet à aborder avant un petit câlin coquin. Mais bon… on ne va pas chipoter non plus. Bon… tu as une idée pour détendre un peu l’atmosphère, ou bien peut-être qu’une nouvelle question te brûle les lèvres ?
D’ordinaire, elle ne laissait pas le choix. Mais pour une fois, elle était arrangeante. Un peu de courtoisie ne faisait pas de mal.
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En couple avec : Crowe
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Darya Arachnea
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(tw: érotisme+18)(end) lay it all on me ▬ feat darya. Sam 16 Jan - 1:50
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Tu ne savais pas trop ce que tu attendais, ne savais pas trop ce dont tu avais besoin à cet instant, mais c’est quand Crowe vint à te le donner que tu sus que c’était finalement tout ce qui te fallait. D’abord ses mots, empreint de douceur, hors de tout jugement, te laissant ce sentiment qu’il t’arrive si peu de ressentir, si peu d’expérimenter. L’Acceptation. Crowe t’acceptait, elle ne connaissait pas tout de toi, n’avait eu qu’une vague expression de son passé, mais elle se refusait à te juger, alors qu’elle aurait pu. Mais une part de toi se demandait si ce n’était pas ça qui faisait que lentement tu te sentais sombrer pour cette femme.
Puis ton nom qui s’échappe de ses lèvres fines comme une délivrance. Comme si ton simple prénom échappé de ses lèvres, venait à adoucir un peu les plaies béantes dont ton âme était pourvue. La laisse se jeter sur toi avec surprise, et c’est un moment qu’elle dépose sur ta peau le premier baiser, puis les suivants, tes yeux se ferment, ne laissant ton esprit n’être empli que des baisers de ton amante, Frissonne quelques peu sous les attentions multiplient. Tu n’aurais jamais cru que c’était ça, ça qui soulageait ton cœur, ça que tu voulais. Mais au final c’était tout ce qu’inconsciemment tu avais espéré.
Laisse la douceur de ses mots venir emplir ton cœur de cette chaleur agréable si rare et particulière. Elle avait compris. Elle t’avait entendu, le hurlement de ton âme derrière ton silence apparent. Avec Crowe, tu ne pouvais te cacher. Elle te voyait. Glisse doucement tes mains sur son visage, avant de venir déposer un baiser avide sur ses lèvres.
« Je voudrais toujours de toi. Si un jour je viens chez toi, laisse-moi essayer de prendre un bain avec toi. »
Tu le pensais sincèrement. Si c’était avec elle, alors tu pourrais essayer. Aucune promesse de réussite, mais son support, l fait qu’elle t’entende même quand tu te tais, cela avait bien plus de valeur que quoi ce soit d’autre en ce monde. Et même si ton esprit se vouait encore à un certain déni, une autre part de celui-ci semblait tout à fait à même d’admettre que pour elle tu ferais ce pas et cet effort. Au combien cela te terrorisait.
Un rire s’échappant de tes lèvres pourpre alors qu’elle marque un point. Un rire qui te permet de te reconstruire, de te reprendre, inspirer à nouveau sans trembler. Redevient, toi, cette enveloppe, cette armure, armure désormais fissurée face à Crowe. Amure transparente aux yeux de son amante.
« J’ai toujours le chic pour être macabre au meilleur moment. »
Sourire amusé alors que ton visage se rapproche furieusement du sien. Passe tes bras autour de ses épaules, telle araignée tissant sa toile.
« Je brûle de beaucoup de choses depuis ton arrivée »
Taquine, sensuelle et dévorante, tu ne veux pas que tes révélations n’entachent cette tension irrésistible entre vous. Tu ne veux pas n’être plus qu’une enveloppe à consoler. Agrippe doucement ses cheveux entre tes doigts, alors que tu viens lentement mordiller sa mâchoire. Avant de reglisser ton regard ambré dans le sien, avide, brûlant. Ne laissant qu’un sourire dévorant mais satisfait sur tes lèvres pourpres.
« Je pourrais te faire un thé. Mais cela nécessiterait que je m’extirpe à ta prise et que je te laisse t’extirper à la mienne. Je suis ne suis pas bien sûr d’en avoir envie. »
Léger rire, alors que tu te refuses à bouger.
« Je pourrais te demander de me peigner rien que pour te torturer un peu. »
Un autre rire, un autre de tes rires légers qui lézarde doucement les murs, emplit la pièce alors que tu te trouve aussi délicate qu’à l’accoutumé mais peut-être un peu plus démonstrative, alors que doucement tu enroule des mèches de cheveux de Crowe sur tes doigts. Savoure leur douceur, admire leur éclat.
« Est-ce casser un peu plus notre moment que de te demander comment tu as connu ton mentor ? J’admet que c’st un sujet qui pousse toujours un peu ma curiosité. »
Pour ne pas dire jusqu’à la déraison.
« Sauf si tu es d’humeur à faire autre chose que parler. »
Effleure ses lèvres une nouvelle fois, vile tentatrice qu’est l’araignée.
(tw: érotisme+18)(end) lay it all on me ▬ feat darya. Sam 16 Jan - 23:09
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S’il y avait bien une toile dans laquelle Crowe n’éprouvait aucun remords à y être emprisonnée, c’était bien celle que tissait son amante. Lorsque celle-ci enroula ses bras autour de la bretteuse, elle s’abandonna sans une once d’hésitation, profitant de l’étreinte, comme si c’était la dernière.
Elle savait qu’il y en aurait d’autres, elle était même extatique à cette idée. Mais comme à son habitude, comme elle avait toujours conduit sa vie jusqu’à présent, elle profitait de l’instant. Vivait dans le présent. Ancrée dedans, comme personne d’autre.
Crowe ne spéculait pas sur l’avenir, ne ressassait pas le passé ; aussi traumatisant fût-il. Les expériences qu’elle avait vécues, bonnes, mauvaises, tout avait contribué à la façonner. À polir le diamant brut que son mentor voyait en elle. Mais il était loin de se douter de ce qu’elle allait devenir. Il n’avait pas offert ses enseignements à la brune pour la voir devenir la créature qu’elle était aujourd’hui. Sans doute en avait-il honte… sans doute qu’il regrettait.
Mais c’était trop tard maintenant. Il n’avait désormais plus aucune emprise sur elle. Et plus jamais il n’en aura.
Crowe s’abandonnait sans réfléchir à son amante. Elle sentait la moindre parcelle de son corps relaxée, plongeant la brune dans une sorte de transe ; dans laquelle elle se complaisait, même le fait de penser était superflu. Elle était juste là ; savourait le moment, espérant qu’il dure encore et encore et encore.
C’en était presque si elle n’écoutait plus ce que Darya avait à dire, ou du moins pas d’une oreille attentive. Et tout s’interrompu lorsque la dame aux araignées prononça un mot. Clairement pas celui que la traqueuse voulait entendre : « mentor » ; tout changea en un éclair.
L’expression béate qu’affichait son facies se mua en un air stoïque, dépourvu de la moindre émotion. Le corps de la brune se raidit d’un coup, si bien qu’il en frémit l’espace de quelques secondes. Le sujet que Darya voulait aborder était… délicat.
Si bien que même Crowe d’ordinaire si avenante avec elle, tenu à mettre les choses au point dans la seconde qui suivit les derniers mots de son amante :
─ Oh, ça, ça ma belle, c’est un sujet diablement épineux. Libre à toi de marcher sur des braises si ça te chante, mais il ne faut pas t’étonner si tu te brûles. Et malgré l’absence totale d’émotion dans la voix de l’épéiste, les mots de la traqueuse ne souffraient d’aucune ambigüité. Comme elle venait de le dire, le sujet était… ô combien périlleux. Je garde des cicatrices de lui… sur mon corps, mon esprit, mon âme. Des marques indélébiles que rien ni personne ne pourra effacer. Il est à la fois la meilleure et la pire chose qui me soit arrivée. Je l’ai aimé, respecté, adulé ; puis je l’ai haï d’une haine si viscérale que même encore aujourd’hui… un soupir de frustration s’échappa d’elle, puis elle conclut, ne voulant pas envenimer la situation davantage : désolé, je suis là, à deux doigts de m’en prendre à toi alors que tu ne fais que poser une question toute candide.
Crowe désamorçant la situation dans la foulée, allant chercher les lèvres de son amante avec les siennes avant de détourner le regard une fois ce nouveau baisé volé.
─ Mais au fond… je lui suis reconnaissante pour plein de choses. Même certaines que je ne voudrais admettre. C’est juste que… alors que ses dents vinrent pincer ses lèvres si fort qu’elle manqua de peu de les ouvrir, sa voix tremblota légèrement lorsqu’elle prononça les mots suivants : tu ne peux pas me mettre une arme dans la main, m’apprendre à m’en servir et t’étonner ensuite que je l’utilise, même à tort et à travers. Quand tu donnes un jouet à un enfant, tu ne peux pas être surpris qu’il joue avec ! Le regard bifurqua alors vers Darya, puis la bretteuse écoutant la voix de la raison, fit de son mieux pour calmer définitivement le jeu : j’ai l’impression que ce que je dis n’a aucun sens. Tu sais quoi ? On en reparlera si tu veux, mais autour d’un verre, puis d’un autre. Et encore un, suivit d’un autre. Et encore et encore et encore.
Et parce que la brune aimait aussi faire tourner un peu en bourrique son amante ; dans un sourire mutin se formant discrètement sur ses lèvres, elle la provoqua, impatiente de voir sa réaction :
─ Regarde dans quel état tu m’as mis ma belle. Oh je serais toi, je trouverais vite un moyen de me rattraper. Sinon… et comme si les pensées qui vagabondaient dans la tête de Crowe n’étaient pas suffisamment simples à lire, d’un geste ferme, mais doux, d’une légère impulsion de ses deux mains, elle rapprocha le corps de Darya presque comme si elle voulait qu’il s’enlise avec le sien ; puis repris : sinon je vais perdre mon calme. Maintenant que tu as allumé le feu, c’est à toi de l’éteindre.
Et elle rit aux éclats. Un rire sincère, à la fois espiègle et sensuel. Fière de sa plaisanterie ringarde ; sans une once de remords. Encore une fois, ancrée dans le présent, sirotant chaque goûte comme le plus délicieux des breuvages. Crowe n’attendait plus qu’une chose : l’ivresse.