Inventaire : sac de petits cailloux, boisson "bois-moi", poudre d'escampette, gouttes de nuit, potion genderbend, chance liquide
Pouvoir : silence
En couple avec : personne
Autre(s) compte(s) : Marion de Crims, Lenore Astray, Euphémien de Volange
dispo rp : Messages : 344Points de Bonheur : 475Avatar : Carmilla (Castlevania)Âge d'apparence : la trentaineSigne Astro : la Couronne (17/08)Rôle : l'Oiseau JubjubMétier : messagère personnelle de la Reine RougeInventaire : sac de petits cailloux, boisson "bois-moi", poudre d'escampette, gouttes de nuit, potion genderbend, chance liquidePouvoir : silenceEn couple avec : personneAutre(s) compte(s) : Marion de Crims, Lenore Astray, Euphémien de Volange
Jubilee U. Blackbird
l'oiseau de malheur
ton absence et ses monstres ● judas Mar 24 Aoû - 16:37
quel siècle est-il à ta montre ? as-tu seulement vu passer mon absence et mes monstres ?
Saignes-tu encore quand vient l'aurore ?
Peut-on reprocher à l'oiseau noir son inclination pour l'obscurité qui l'a vue naître, quand même sa Reine a fraternisé avec le croquemitaine lui-même ? Lui qui la tuerait de ses propres mains pour ne plus avoir à souffrir sa voix d'horreur ... Elle a pourtant toujours été proche de son œuvre. Toujours jacassé dans son sillage, toujours tenté de vous rallier à sa cause – la seule noble à ses yeux. Combien de fois s'est-elle invitée au Manoir Hanté, en hurlant sur quiconque lui en empêchait l'entrée jusqu'à ce qu'Alastor lui-même cède et la fasse monter ? Combien de fois était-elle entrée dans son bureau à lui, en te passant devant à toi, faisant mine de ne jamais te voir ?
C'est pourtant toi qu'elle vient voir aujourd'hui. Toi, qu'elle a toujours considéré comme le second, banal, inintéressant. Toi, qui t'es démené pour récupérer ton gourou, lorsqu'il pourrissait dans les geôles du palais. Toi, le traître.
Comme toujours, l'oiseau de malheur sait où trouver ceux qu'elle cherche ; et comme toujours, elle n'a cure que sa présence soit désirée ou non. Impérieuse, elle se glisse jusqu'à la table où tu es installé et prend place en face de toi, lissant sa robe écarlate du plat de la main. Alors ? T'adresse un de ses charmants sourires aux dessous glacials. On fait cavalier seul, maintenant ?
Sur son passage, les conversations se sont éteintes ; quelques pleutres quittent même leur table sans demander leur reste. Le sourire s'agrandit, carnassier, satisfait. Fuyez, ridicules fourmis. Sans même te quitter des yeux, elle lève une main pâle et claque des doigts pour exiger une présence. Lance son envie de boisson du bout des lèvres, avec le dédain qu'elle réserve habituellement aux esclaves du palais. L'attention se reporte alors pleinement sur toi, et elle te détaille de ses yeux rougeoyants presque comme si elle te voyait pour la première fois.
Le verre de vin est déposé sur la table à la hâte et d'une main tremblante. Elle le saisit sans un mot pour le porter à ses lèvres carmines avec délectation, puis le pose l'instant d'après. Tu sais ce qu'on fait aux traîtres, au Royaume de Cœur ? Un petit gloussement lui échappe, faussement amusé, froid, distordu. Sa voix d'horreur n'a rien perdu de ses accents terribles malgré les réincarnations. Le rire s'interrompt alors brusquement, et toute trace de sourire quitte son visage, le laissant de marbre. La même chose qu'une de tes stupides subordonnées m'a faite.
dispo rp : Messages : 447Points de Bonheur : 840Avatar : Tartaglia (Childe) - Genshin impact + Bill SkarsgårdÂge d'apparence : Un peu moins de trente ansSigne Astro : Signe du Félin (ouch)Rôle : Entité de Pierre (Pierre et le Loup)Métier : Ex Bras droit des Dark Shadows/Espion du maire de Neverland/Comploteur à son propre compteInventaire : Tapis Volant + Potion Bois-Moi + Matière GrisePouvoir : Détecteur de mensongeEn couple avec : Sa potion genderbendAutre(s) compte(s) : Romane + Charline + Malone
Judas Petia
votre sauveur
ton absence et ses monstres ● judas Mer 25 Aoû - 11:45
ton absence et ses monstres
On avait guetté à nos fenêtres les sombres corbeaux d'Halloween City. On avait attendu leur venu, un signe. Lenore était venu(e) douce et doux mais sans message pour nous. Ça avait été déjà beaucoup, ceci dit, bien plus que l'absence avec laquelle on t'avait assommé depuis qu'Alastor t'avait viré. Tu avais fini par prendre le pli. Toujours à guetter les corbeaux à la fenêtre, mais acceptant qu'ils ne viennent pas aujourd'hui, peut-être demain.
Tu avais passé ces derniers mois à sillonner Dreamland et ses villages. Conformément aux attentes d'Esthef, tu t'étais montré, en bon samaritain tu avais aidé. Tu t'étais fait figure populaire, agréable et stable. Marrant, quand on sait que tes rêves sont peuplés de morts et qui tu attends la fin du monde sans aucune considération pour ces petits êtres plein d'espoirs qui, eux, n'avaient aucunement envie de la fin. Revenu de ta tournée tu t'étais posé dans le bar habituel. L'alcool ne t'avait pas quitté, tu la maîtrisais juste assez pour attendre d'être chez toi pour rouler sous les tables. Tu fais tourner d'un air songeur le liquide ambré dans ton verre. C'est là qu'elle arrive. Pas corbeau. Bien pire.
— Madame, vous vous promenez ?
Tu lui rend sourire, ne conteste pas sa venue, tu sais que c'est bien inutile. Les éternels prennent ce qu'ils veulent prendre et vous autres pièces rapportées n'y pouvait rien. Tu finis ton verre d'une traite, garde ta position actuelle, ne laisse à tes muscles aucun droit de se tendre. Après tout, Alastor t'a envoyé en vacance. Autour de vous, ça se vide. Jubilee sait marquer ses entrées, sait faire déguerpir les nuisibles. Un charisme que tu respectes quand tu vois du coin de l’œil les petits natifs déguerpir, le patron hocher la tête fébrilement alors qu'il s'empresse d'aller remplir des verres de vin comme si ça vie en dépendait... Et c'est peut-être le cas.
Tu croises tes jambes, prends une pose nonchalante, le sourire impertinent. L'un des premiers trucs qu'Alastor t'avait appris. Ne jamais montrer sa peur, ne montrer rien d'autre qu'un profond et insupportable amusement doublé de je m'en foutisme. Alors quand les verres sont poser tu prends le tien, le lève, comme pour trinquer et la saluer avant de le porter à tes lèvres. La première attaque fuse et tu souris.
— Aux vôtres peut-être, ma lady, mais quid des autres ? Un peu idiot de se débarrasser des imbéciles qui fuient le camp adverse, du moins pas avant d'en tirer un minimum.
Tu poses ton verre, la détailles du regard. Sa venue était-elle un caprice ? Une demande de Juliette ? Une simple lubie personnelle ? Un présage dangereux ou un présage heureux. Des questions auxquelles il va te falloir des réponses.
— Je crains de ne vous être d'aucune utilité si c'est la vengeance que vous cherchez. Je ne suis plus le supérieur de qui que ce soit et mes subordonnés n'en n'ont, pour dire ça poliment, plus rien à foutre de moi. Mais je doute que vous ayez besoin de moi pour le savoir. Qu'est-ce qui vous amène donc, Jubilee ?