CARACTÈRE

---

Ô dame dont la démarche est frivole, ô dame dont la tenue est d'un bleu si éclatant d'une beauté qui vous rend nul égal. Nous nous contentons de poser nos pupilles sur votre corps si outrageusement féminin sans jamais les détacher de votre visage juvénile. Nous vous sourions, nous fixons vos lèvres qui s'ornent, vos iris qui s'émerveillent de tout et de rien. Si nous devions vous comparer à la beauté de ce monde, vous seriez une fragile coupe de vin paré d'un liquide d'un rouge divin. Que nul ne doute de cette délicate damoiselle qui n'est que folie pure et simple.

Votre gestuelle est délicate, votre balai est le summum de votre simplicité enfantine. Nous nous contentons de trembler quand votre nez effleure une poudre d'une blancheur lunaire, quand votre visage affiche une béatitude si familière maintenant. Et quand votre cerveau se dérègle, quand votre corps vous lâche, quand vous ne pouvez que lever les bras au ciel en riant bêtement, nous ne pouvons que regarder.

_ Ma soeur, que vous z'êtes d'une rondeur si zorbide.

Ô dame, que votre franchise est rafraîchissante, que votre franchise ne vous apporte guère de réjouissance quand celle-ci ne vous apporte qu'une baffle mémorable.  

Ô dame, par pitié, ne vous approchez point de cette poudre d'une couleur si ébène, ne commencez point à approcher votre paroi nasale ! Bien sûr que vous finissez par tousser, bien sûr que vous finissez par souffler du nez, une fumée noirâtre sortant de celui-ci. Qu'on nous vienne en aide pour éclairer votre lanterne, qu'on nous vienne en aide pour que vous ne fassiez point de bêtise dans votre naïveté exemplaire.  

Nous vous aimons,
Nous vous apprécions,
Nous espérons que l'aiguille de ce tatoueur ne percera point votre peau blanche.

Que Charmant vous protège,
Vous aime,
Vous respecte comme vous le méritez.

Même si celui-ci n'est qu'un ridicule balai.

Ô Dame,
Quelle est cette ridicule envie d'écrire sur votre postérieur,

Once Upon A Time

Nous comprenons votre désir de vouloir en finir, nous comprenons votre décision de causer la mort de vos tortionnaires. Nous approuvons cet acte, nous considérons que votre vie ne peut être que meilleure en ce monde. Nous admettons que votre vie était misérable, nous agréons à votre désir de trouver chaussure à vos pieds. Nous sommes heureux de vous voir en ces lieux, nous sommes immensément chanceux de réaliser que votre folie n'as d'égal que votre beauté.

Nous sommes conscients que tout cela est lié à votre vie d'avant, cette misérable chose qui vous as rendu si lamentablement lâche. Vous ne vous échapperez jamais d'ici. Jusqu'à votre prochaine mort.


_ Née dans les années 1930 en Grande-Bretagne.
_ Père qui ne réagissait pas à l'injustice de la situation, Mère qui détestait cette enfant si jolie et innocente, Soeurs jalouses de ce gabarit.
_ Logeait dans un "débarras" qu'ils osaient appeler "chambre".
_ Faisait toutes les corvées de la maison sans jamais s'arrêter.
_ Vers ses 21 ans, craque mentalement et décide de faire l'irréparable en débouchant mal le conduit de la cheminée.
_ Intoxique toute la maisonnée, le feu prenant le relais pour ne laisser qu'un tas de cendre et d'escarbilles de son corps.
_ Arrivée à Wonderland, son nom finit par être Cindy Rella (Référence à Cinderella).