Métier : gardien·ne du cimetière, propriétaire du Nevermore
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dispo rp : Messages : 82Points de Bonheur : 159Avatar : Chrona (Soul Eater) + Eva Green (irl)Âge d'apparence : 27 ansSigne Astro : le Sablier (04/10)Rôle : l'Enfant Perdu (Peter Pan)Métier : gardien·ne du cimetière, propriétaire du NevermoreInventaire : —Pouvoir : reflet de l'enfanceEn couple avec : personneAutre(s) compte(s) : Jubilee U. Blackbird, Marion de Crims, Euphémien de Volange
Lenore Astray
læ fiancé·e des macchabées
les mots sur la page blanche ● charline Sam 10 Avr - 20:09
les mots sur la page blanche crèvent le silence, on dirait qu'ils dansent
La perfection des lieux est une brûlure. Tout ici est fait de blancheur et de dorures, tout y est propre et ordonné, et ces ouvrages au carré et bien rangés font trembler des spasmes au bout de ses doigts sales, avides de tout renverser. Au fond de l'esprit se déroule une litanie qui exhorte au calme ces émois et ces tempes froncées qui font de leur mieux pour résister à l'instinct – non, se dit-on, il ne faut pas, on ne doit pas.
Il y a aussi du vertige dans son malaise : tous ces livres repoussent ce que sa perception simple dressait comme limite au savoir. Tant de lettres, tant de mots qui composent une quantité de connaissances dont iel ne soupçonnait pas l'existence, et que l'éternité ne semble pas suffisante à appréhender.
Non loin de là, le Dodo attend à une table, la chevelure bleutée bien reconnaissable, et iel s'avance à pas lents, mesurés, tâchant de taire les pulsions qui crient au chaos au creux de son crâne. Une main se pose sur le dossier de la chaise qui doit être la sienne, tandis que la deuxième se tend pour présenter ce qu'elle renferme : un bouquet de roses – fanées, car c'est ainsi qu'iel les préfère.
Lenore vous a apporté ceci, en guise de remerciements. Ne sachant pas ce que vous aimez, Lenore a pris ce qu'il aime lui. Les fleurs sont plus belles quand elles sont passées ... Mais la prochaine fois, Lenore peut prendre ce que vous aimez.
La voix est éraillée, chantante, mais contient un peu moins de sa folie habituelle, car læ fiancé·e de la nuit essaye de se faire conforme aux lieux, calme et respectueux·se, bien que cela soit douloureux à son agitation habituelle. D'un geste, iel avise les livres ouverts sur la table.
Vous savez faire ce que Lenore ne sait pas. Tout cela est étranger, mais bientôt, ça ne le sera plus. Lenore vous est reconnaissant d'avoir accepté.
Les yeux se lèvent et parcourent l'immensité de l'endroit, s'attardant sur les multiples rayonnages.
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Charline Dodgson
Sweet Calamity
les mots sur la page blanche ● charline Dim 11 Avr - 18:04
Les mots sur la page blanche
On avait repris l'enseignement avec un certain entrain. Le temps de la retraite était passé, le temps du Dodo était revenu. On avait redécouvert le plaisir d'arpenter les couloirs de cet observatoire, presque devenue notre maison au fil des siècles. On a aimé cet antre de la connaissance comme on a aimé les enfants qu'on s'est choisis, comme on a aimé nos compagnons et compagnes de vie. On avait été pourtant une maîtresse bien infidèle, repliée sur nous même, la poudre dans nos narines, parodie de ce qu'on était autrefois, car le poids de l'existence c'était faite insupportable depuis le dernier grand drame. Mais on se relevait, Lenore, on n'aurait pas parié dessus, mais on s'était de nouveau dressé sur nos jambes. Ton cas, on ne l'aurait probablement pas accepté quelques mois plus tôt. Mais aujourd'hui, on avait envie, la folie, d'essayer là où tous les autres avaient échoué.
Attablé à notre table, l'atmosphère si reposant de notre bureau d'étude. On avait refleuri l'endroit, c'est qu'on adore les fleurs, tu vois. Alors quand tu passes la porte on lève le nez de notre écrit en cour, relève les lunettes sur notre nez, t'observe dans un sourire se voulant rassurant. Lenore, étrange cas que le tien. Nouveau challenge aussi. On se lève de notre siège, politesse, prête à te serrer la main en pensant que c'est ce que tu veux faire mais dans tes mains apparaissent un bouquet de roses fanées qu'on regarde une seconde, légèrement déstabilisée.
— C'est très gen-gentil à toi, Le-Lenore. Je les ai-aime beau-beaucoup.
On prend le bouquet, sourire encore plus prononcé. Ce n'est pas de la maladresse, seulement ta propre conception de la beauté. C'est original, mais intriguant aussi, et on respecte ça. On attrape un vase posé au sol pour y disposer les fleurs. Détonne au milieu des pétales colorés et plein de vie. Quand on revient vers toi, on jette un regard aux livres qui tapissent chacun de nos murs. Oui, pour vos vies qui ne datent pas d'aussi longtemps que la nôtre, tout cela est très certainement beaucoup. Pour nous, c'est à peine une parcelle de tout ce qu'on a pu ingurgiter et écrire. Ça n'a rien d’exceptionnel en somme, mais on comprend que cela soit impressionnant.
— Cela t'impre-pressionne ? Oui, j'ai lu et co-connais sur le bou-bout des doi-doigts chacun des li-livres de cette pi-pièce. J'en ai au-aussi écrit certain-tains. Mais tu sais, j'ai eu tou-toute l'éternité pou-pour cela. Le tem-temps n'a pas d'empri-prise sur toi, n'est-ce pa-pas ? Tu ve-verras, toi aussi, tu pou-pourras un jour te van-vanter de connaître tou-tous les secrets de cette pi-pièce.
On est sans doute un peu optimiste mais on a jamais été de ces enseignants croyant en l'existence des causes perdues. On est fervent défenseur de l'espoir et du lendemain meilleur quand il s'agit des gens qui gravitent autour de nous. Pour ce qui est de nous-même et de notre famille, ah, Lenore, tu découvriras peut-être qu'on compense avec toi ce qu'on n'est pas capable de donner à certains, nous y compris.
On vient servir boisons chaudes et petites douceurs avant de s'asseoir. Écarte les feuilles qu'on était en train de noircir avant d'en prendre une vierge, sur laquelle on annote ton nom, la date et ce qui suivra de cette première séance.
— Bien, avan-vant de commen-mencer, j'aimerais que nou-nous fassions le poin-point sur ce que tu a-attends de moi. J'avai-vais déjà noté que no-notre objectif princi-cipal était d'appren-pprendre à lire et compléter ton voca-cabulaire, mais avais-tu en-envie d'autre chose au-aussi ? Tu es ici chez toi, Le-Lenore, et je suis là pour t'ai-aider. Alors sens-toi li-libre de parler libreme-ment et d'exprimer tes en-envies, je ne te juge-gerai pas. En vérité, ici, per-personne ne le fera.
On avait été depuis longtemps claire sur le fait que l'observatoire était un lieu ouvert à tous et destiné à l’enrichissement personnel et culturel sans distinction de classe ou de camp. On avait déserté notre poste pendant si longtemps, Lenore, mais on avait repris les reines.
charline et Lenore petit mot doux
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Lenore Astray
læ fiancé·e des macchabées
les mots sur la page blanche ● charline Mer 14 Juil - 11:41
les mots sur la page blanche crèvent le silence, on dirait qu'ils dansent
Curieuse dissonnance entre ces lieux fleuris, vivants et colorés, et le gage de reconnaissance au charme morturaire qu'on te tend. Tout les oppose, iel le réalise en parcourant de ses yeux fous les taches vives qui débordent des vases, les plissant légèrement sous l'assaut de leur éclat : pareille créature de la nuit n'a pas l'usage de ces apanages du jour et de la vie. Le cœur redevient celui d'un enfant (perdu) le temps d'un instant, flanchant sous les prémisses d'une déception à la poigne cruelle avant que finalement tes mots doux et trébuchants ne le ratrappent, y apposent un baume rassurant. L'ombre d'un sourire soulève le coin de ses lèvres abîmées. Que son morceau de nuit soit accueilli avec les mêmes égards que ces petits rayons de soleil propres aux lieux, ça læ satisfait grandement.
Tu parles et son attention t'est toute offerte, bien que ses yeux aux pupilles fébriles, incapables de se fixer longtemps sur un même point, entreprennent de parcourir les rayonnages débordant de livres, dont la quantité lui font tourner la tête.
Oui, cela impressionne Lenore. L'éternité des dieux, cela doit être grisant. Du savoir, encore et encore. Le temps ne fait plus rien à Lenore, mais il en faudra sans doute beaucoup avant que Lenore soit capable de toutes ces choses.
Une éternité, peut-être deux. C'est qu'on n'apprenait pas ce genre de choses aux enfants, là d'où iel vient – loin, dans cette vie révolue vouée aux divinités slaves. Il est ardu de s'ouvrir à ce qu'on ne connaît pas, à ce qu'on ne pense pas nécessiter : depuis son arrivée à Wonderland, deux siècles se sont passés sans qu'iel n'ait éprouvé le besoin de changer sa manière d'appréhender ce qui l'entoure. Tout n'a jamais été que culture orale, avant que lentement, au fil des décennies, une frustration se dessine ; celle de ne pouvoir parcourir à l'envi ses recueils de poèmes, de ne pouvoir échanger de lettres avec ses semblables – celle de se sentir diminué·e, en comparaison de ses camarades sectataires lettrés.
Tu lui présentes le thé et iel apprécie le geste d'un hochement de tête, s'emparant d'une tasse pour la serrer entre ses paumes, goûtant la quasi brûlure de la porcelaine chaude contre sa peau. Alors que les effluves parfumées montent en caresses le long de son visage et qu'iel les apprécie un instant, paupières closes, ses joues viennent lentement se teinter de rose, mais nullement sous l'effet de la chaleur : c'est la tienne qui en est repsonsable – ta prévenance, ta douceur émeuvent ce vieux cœur qui n'a jamais connu qu'une révérence intéressée.
Lenore est heureux que ce soit vous. Lenore ne voudrait de personne d'autre.
Les pupilles volètent ailleurs sous l'effet de la gêne, avant de revenir sur toi.
Oui, Lenore veut pouvoir lire ses propres poèmes et ne plus dépendre des autres pour apprendre des chants. Mais Lenore veut aussi écrire ses propres lettres. Lenore doit apprendre à tenir une plume.
Tu te sens-tu à la hauteur d'une pareille tâche, sage Dodo ?
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Charline Dodgson
Sweet Calamity
les mots sur la page blanche ● charline Dim 18 Juil - 14:30
Les mots sur la page blanche
L'éternité des dieux... Grisant, tu n'irais pas jusque-là. Seulement, tu imagines que tout dieux que vous êtes, les fils et filles et de Mad ont eux aussi leurs bas instincts. On jalouse toujours ce qu'on n'a pas, convoite et désir ce qu'il nous manque, même si c'est un plus démuni qu'il l'a. Lenore voit le temps comme une opportunité, Lenore est presque pur(e) dans son rapport au futur. Cela faisait longtemps, Charline, que tu n'avais pas rencontré un éternel qui ne courait pas vers autres choses que sa propre perte.
— Mais tu fini-niras par en être capable. Le travail paille tou-toujours, souviens toi de ce-cela.
Et iel te rend curieuse, Charline. Du coin de l’œil tu contemples son bouquet fané. Cette créature à une vision particulière du monde et de la beauté. Iel de verse pas dans le conventionnel mais ce n'est pas conscient, calculé. Il ne te semble pas voir dans ses yeux la folie morbide que tu as pu voir chez certains. Lenore est innocence, même dans sa violence. Tu te questionnes sur le cadre de vie de cette étrange personne. Mais tout ce qui te rend curieuse te motive, te sort de l'emprise de la poudre et de l'angoisse. Alors quand iel se dit heureux que ce soit toi, tu ne peux que rendre le compliment. Tu es heureuse que ce soit iel qui soit venu.
— Nous appren-pprendrons tous cela. À ton rythme. Bien sûr, ce ne sera pas sim-simple, il y aura des moments où tu au-auras la sensation de ne pas progre-gresser. Il est probable que tu t'énerves, que tu te sen-sentes frustré. Mais il ne faudra ja-jamais désespérer, Lenore, puisque je te le pro-promets, tu finiras par y arriver.
Tu prends le temps de laisser les douces odeurs du thé titiller tes narines. Déjà à réfléchir sur la meilleure pédagogie à adopter. Peut-être qu'un bilan pourrait te permettre de situer son niveau. Lenore a un vocabulaire plus évolué que ce que tu avais imaginé quand on t'avait décrit son cas. Sans doute une culture qu'elle doit à sa capacité d'écoute. Et c'est sans doute son point fort : l'écoute.
— Je peux te pro-proposer de procé-céder comme ceci : nous alterne-nerons écriture et lectu-ture. Tu sembles avoir une mé-mémoire auditive prodi-digieuse, tout cela va grande-dement t'aider.
Tu te lèves, pour aller chercher derrière toi des livres de contes.
— Tu as dit ai-aimer les chants, je me di-disais que pour commen-mmencer on pourrait travailler sur des œuvres en li-lien avec les chants que tu co-connais ? Qu'en di-dis-tu ?
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Lenore Astray
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les mots sur la page blanche ● charline Jeu 26 Aoû - 16:57
les mots sur la page blanche crèvent le silence, on dirait qu'ils dansent
Le travail paye toujours, dis-tu. En aucun cas iel ne remet tes mots en cause, toi que des siècles d'existence ont érigé en savante – en sage, même, à ses yeux enfantins. Mais en sera-t-iel seulement capable ? C'est que, vois-tu, l'Enfant Perdu incarne l'insouciance éternelle, et n'a jamais réellement eu à fournir un labeur, quel qu'il soit. Sa seule existence a suffi, était déjà bénie. Une chose nouvelle que tu lui proposes là, d'œuvrer pour réaliser son souhait, de se confronter à ellui-même sur un terrain inconnu. Le chemin sera long, assurément, mais sans doute moins tranquille que tu ne l'imagines. Et tu sembles d'ailleurs, consciemment ou non, pressentir cet obstacle en évoquant les écueils qui pourront se présenter à ellui, les frustrations qui pourront être les siennes. L'expression se fait songeuse, tandis que les pupilles continuent leur course folle sur les angles de ton visage.
Lenore ne sait pas, Lenore n'a jamais eu à produire de pareils efforts. Mais Lenore vous fait confiance, puisque vous promettez.
Après tout, tu lui as dit connaître l'entièreté des livres présents ici. Ton savoir dépasse grandement le sien, comment ne pas s'en remettre à toi, à tes connaissances ?
Lorsque tu reprends la parole, les yeux se plissent avec attention, et le visage se penche sur le côté, charriant quelques mèches roses sur son passage. Écriture et lecture. Des exercices qui s'annoncent particuliers : aucun des livres qu'iel a collectés sans pouvoir les déchiffrer ne comporte le moindre cyrillique, dont il lui reste quelques vagues notions de son ancienne existence – parcellaires, du reste, et sans doute trop vieillies pour être exactes aujourd'hui. Un tout nouvel alphabet est à assimiler, avec ses propres règles et ses propres correspondances à faire coïncider avec les sonorités qu'iel maîtrise déjà.
Bref hochement de tête, et rose aux joues qui monte sous l'éloge. C'est rare qu'on dise à Lenore qu'il fait des choses prodigieuses. Le regard instable suit tes mouvements, t'observe prendre des volumes sur les rayonnages, et malgré leurs mouvements, les pupilles s'écarquillent. Il y a ici tous les chants, tous les poèmes qui existent ? La pile de livres, soudain, lui paraît pleine de merveilles. Lenore peut-il choisir ?
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Charline Dodgson
Sweet Calamity
les mots sur la page blanche ● charline Lun 30 Aoû - 19:32
Les mots sur la page blanche
Lenore est une âme vierge qu'il faut remplir et remplir des connaissances, d'histoires, de mots. Ce genre de travail d’enthousiasme, Charline. Il te fait renouer avec tes premiers amours. Tu prends les livres déposes les piles, des couvertures de toutes les couleurs, de toutes les époques, aux illustrations simplistes et ouvragées. Tu souris, tu n'aimes pas l'idée que l'exceptionnel ne soit pas commun à tous.
— Tous le mon-monde peut être pro-prodigieux, Lenore. Tu apprendras.
Tu as l'impression de voir une enfant devant ses cadeaux. Tu hoches la tête, iel laisse choisir. Tu as appris que l'éducation était un savant mélange de liberté et de cadre strict. Un travail de funambule mais un travail que tu trouves passionnant. Alors tu l'observes, l'encourages à aller toucher, s'emparer, s'approprier ce qui sera son nouveau matériel de travail. Tu t'assois à ta chaise, mère patiente alors que tu sirotes ton thé profite des agrumes, ce sentiment de paix et de normalité te réjouis.
— Tous ? Oh, non. Car il y a de nou-nouveaux chants et de nouve-velles histoires chaque jour. Mais tu trouve-veras ici tout ce que tu as été écrit et chan-chanté depuis le commen-mmencement.
Rire léger.
— Bien, as-tu trou-trouvé quelque chose qui t'inspi-pirait ?