Ce qui est intéressant. Il ne prête pas attention aux courbes, s’intéresse davantage aux abysses.
Fabricant et vendeur de nouvelles drogues et autres fantaisies-fumisteries selon les points de vue.
CARACTÈRE
le murmure m’a traversé, je me souviens des plates interrogations.
qui - quoi - comment - pourquoi ?
j’oscille, je ne sais pas. les questions détestées, les question démembrées, où la carcasse vide flétrie.
et je repose mon âme au coin de l’arbre, et je recueille les armes des plus amochés,
et je retourne la lame dans la caboche,
soigneusement je
découpe,
l’envie brutale - malmenée sur le bord de mes lèvres - la commissure est longue,
le chemin impétueux.
il me cherche, je le chasse,
il me chasse, je le dépasse - mes doigts trépassent sur la carcasse
qui es-tu
pauvre âme peu délicate
d’où viens-tu
esprit à la dérive, lointain qui me pourchasse
je te hais je te déteste, pauvre femme si tu m’observes de loin,
je te dévore de près.
ange je ne suis pas un démon ; mais ton ombre qui s’illumine sous le soleil.
mais le soleil n’est plus, alors je m’abandonne dans la nuit,
admire, admire, le lointain désir
de mes yeux qui te traquent avec envie
admire, admire, le lointain soupir
de cette mauvaise envie de mourir
je frotte la carcasse enneigé -
vide.
il n’y a plus rien d’exultant dans ce corps sans vie,
qui je suis - démon sans importance qui piétine vos vies
quoi - la pauvre âme qui peigne vos remords
comment - par le massacre de votre liberté
pourquoi - parce que nous danserons sur vos cendres
vous, créatures indélébiles dans ce monde si vide
vous, créatures ignobles dont l’immondice fane
l’ascension lointaine
cisaillant vos lointaines libertés,
je titube puis piétine,
déchire les ligaments
piétine puis achève
les débris,
feins l’ignorance dans ce regard si vide
vide l’esprit
vide le corps
vide l’âme
vide la liberté,
douloureusement assiégée.
AVIS SUR LES BRAVE HEARTS vulgaire ombre rouge - les têtes découpées. un simple mouvement - des moutons.
AVIS SUR LES HOLY CROWNS une fausse sagesse dissimulée, lui développe une leucophobie.
AVIS SUR LES MASTER PIECES ils sont aussi fascinants qu'étranges. clifford se fascine et s'abandonne, tous connaitrons le même sort.
AVIS SUR LES DARK SHADOWS la famille but he hates this fucking family - va savoir pourquoi, la solitude qu'il préfère, l'indépendance qu'il aborde. il trahirait le monde entier s'il le pouvait, ce n'est pas un problème.
En quelle année et où a t-il grandi ? XXIème siècle à Détroit.
Un souvenir marquant de sa vie ? Les orgies malsaines. C’était curieux mais peu désagréable.
Comment est-il mort ? Tête déchiquetée dans un ventilateur, action réalisée par sa petite amie de l’époque.
Comment a-t-il réagi à son arrivée ? Déstabilisé, un mal de tête immonde. Il se rappelle s'être posé quelque part pour observer pendant longtemps.
Quelle est sa plus grande peur ? L'attachement - la dépendance, elle est pour lui la plus grande faiblesse de l'homme. C'est pour ça qui l'insiste lorsqu'il dit n'aimer personne.
Son objectif à Wonderland ? Finir seul. Ou que tout le monde finisse par consommer sa nouvelle drogue pour laisser le monde sombrer par lui-même.SECRET INAVOUABLE N’a jamais accepté que sa copine et ses amis puissent « trouver mieux ailleurs », a désiré rendre jalouse cette dernière en flirtant avec tout le monde, retrouvé dans une presque orgie générale, cette dernière l’a fortement méprisé, enragée. Colère transformée en envie de meurtre, elle lui a demandé s’il l’aimait. Sa réponse fut négative. Clifford lui demanda s’il était assez beau pour elle, et elle répondit non de rage. Elle le traîna, alors qu’il était sous l’emprise de l’alcool et de la drogue et le frappait jusqu’à rendre hideux son si joli minois. Elle l’assassina par la suite et se donna la mort.
je me rappelle ta belle odeur, délicate (notre) belle harmonie
ton beau visage et tes joues rondes, tes lèvres rubicondes
et la sagesse dans ton regard
cette même sagesse qui m’a massacré
le visage entre les hélices
le visage crispé fendu dans l’air
les dents crépitant dans le mouvement
la chair décapité dans la volonté
la ferveur, je reconnais.
j’ai reconnu le visage aussi de celle qui m’implorait de ses larmes :
des fausses larmes. c’était un massacre.
je me rappelle du pauvre regard
de la pauvre sensation
ma tête a quitté mon corps
mon corps tout rouge, ton regard tout noir
ma tête en fête
confite
réduite à néant
ma tête dans laquelle il n’y a que toi,
mon corps dans lequel ils étaient tous,
je me souviens
mais toi te souviens-tu,
de cette rugueuse déchéance
de nos corps perdus dans l’apocalypse de deux mondes rugueux ?
te souviens-tu de cette marre rouge
carnage,
que tu as créé ce soir là ?
vide la liberté l’esprit et le corps
tu l’as laissé là sans vie
tu m’as laissé là sans vie
l’esprit tout vide
les orbites rétractées les globes décapités
le corps tout vicieux
des larmes rouges
des cris torrides
tu m’as laissé c’est déplacé
tu m’as rejoint c’est interdit
je ne peux que te nier et t’assiéger
tu as ruiné mon visage (notre visage)
j’ai ruiné ton amour (notre amour)
pour un fragment de sentiment (des pressentiments)
je me rappelle je crie à l’aide
ça brûle - le visage dépecé
pourtant il est là, dur et solide
pourtant l’esprit est là
sale et malsain
froid et meurtrier
les ridicules visages s’abîment
délicate folie j’offre un dernier regard
la nuit.
froide. douloureuse. la même nuit,
ton visage dans la lune ronde piétine mon esprit
dans la nuit perdu.
tais-toic’est un mensonge, tu ne te rappelles pas.
le regard vicieux que tu m’offres à présent
c’est eux qui le préservent.
et je t’aime je te dépèce, j’annule l’horrible songe
je découvre ton corps moisi sous la charpie de mon visage
tranché l’amour net pour qu’il ne reste que du vide
là où dorénavant j’oscille je scie les plus vifs