Brave Hearts Alastor est son seul tyran. Il ne reconnaît donc pas la légitimité de la Reine Rouge au pouvoir. Avide de renverser les imposteurs qui peuplent ce monde, il sait aussi qu’il vaut mieux marchander avec les monstres pour mieux les trahir. Il profite de leur moralité plus que douteuse dans le trafic d’esclaves.
Holy Crowns Aversion profonde pour ce monde trop blanc, trop pur et qu’il sait faux jusqu’au bout des ongles. Il se méfie de chacun des habitants et souhaite leur déclin.
Cependant, il est inexplicablement attiré par leur monde.
Master Pieces Vu que ce groupe d’individus est très divers, Alastor n’a pas d’opinion précise. Après tout, il était un pion comme eux bien avant que ne naissent les Dark Shadows. Il s’est donné comme première ambition de détruire Christmas Town et de prendre le pouvoir à Neverland. Il n’a pas d’avis ceux qui habitent en dehors de Dreamland.
Dark Shadows C’est lui qui a fondé la secte. Il a espoir en ces hommes et femmes de main pour répandre le chaos et pour suivre sa volonté. Il n’accorde sa maigre confiance qu’en eux.
Sa foi et sa haine sont dévouées au profit des Dark Shadows.
En quelle année et où a t-il grandi ? Alastair Hingsley est né en Angleterre en 1837, il vivait au sein de la petite bourgeoisie dans le centre de Londres. Il a grandi à Londres et a été envoyé chez son oncle en France à ses quinze ans. Il ne reviendra au Royaume-Uni qu’à ses vingt-un ans.
Un souvenir marquant de sa vie d’avant ? Un souvenir marquant de sa vie d’avant ? Il se souvenait d’avoir eu un prof particulier qui lui enseignait les bases à la maison. Il se souvenait de la France et des cercles privés de la noblesse. L’abondance, la richesse foisonnante et les excès qu'apportent les privilèges. Il se souvenait de son rejet pour les contacts physiques et qu’il avait du mal à serrer la main de ses congénères.
Il se souvenait du goût de l’alcool toujours ancré dans le palais.
De sa dépression.
Et de sa lente descente aux enfers après un mariage raté et un enfant qu’il n’a jamais réussi à élever.
Comment est-il mort ? Seul comme un chien dans l’appartement de ses parents.
Les autorités ont retrouvé son corps et ont conclu que c’était un suicide, mais c’est en réalité un accident dû à une overdose de médicaments et beaucoup trop d’alcool. Alastair s’est endormi et ne s’est jamais réveillé. Son cœur battait trop lentement et a fini par s’arrêter.
Comment a-t-il réagi à son arrivée ? Très mal. La fête, les lumières, l’absence de logique et l’incapacité à expliquer son mal-être l’ont rendu totalement fou.
Quelle est sa plus grande peur ? Alastor a peur d’avoir peur.
Il craint de s’y soumettre et de basculer dans l’incapacité totale de se contrôler. Alastor a aussi peur du noir, un peu.
Son objectif à Wonderland ? Le chaos. La domination de tout être.
La destruction.
Alastor a décidé qu’il n’avait pas besoin de motivation à tout détruire -
(hormis sa volonté de tout détruire).
SECRET INAVOUABLE Durant l’enfance, Alastor a subi des abus physiques et moraux de la part de son père. Il a grandi dans la terreur de ses visites nocturnes et le qualifiait souvent de croquemitaine. Son père avait pour habitude de se cacher sous son lit pour jouer avec lui.
Depuis, Alastor a un profond rejet des hommes et de toute idée d’un contact physique avec eux, sans qu’il ne puisse s’expliquer pourquoi.
/!
tw warning : violences psychologiques et inceste. Rien d'explicite.Dans le noir, ses yeux brillent.
Ils ne cessent de me fixer. Ils ne cessent de me harceler comme s’ils allaient me dévorer.
Le monstre se rapproche lentement de mon lit, tapi entre l’armoire et la porte.
Il croit que je ne le vois pas mais je l'entend respirer bruyamment dans l'encadrement.
Si je hurle, il leur dira que je suis fou. Comme la dernière fois.
Si je pleure, il voudra me consoler. Comme la dernière fois.
C’est une prison sans barreaux dans laquelle il m’a enfermé, tant de fois.
Et c’est la plus lente des agonies que de supplier que cela n’arrive pas ;
encore une fois.
Va t-en ! VA T-EN !J’ai beau hurler sous les draps, la peur a aspiré tous les bruits, me condamnant au silence de ma lâcheté. Le bois craque sous ses pieds, il se rapproche.
VA TE COUCHER ! Je t’en supplie…Ma gorge est nouée et chaque déglutition est un supplice.
A la faible lueur du lampadaire dehors, je vois l’ombre de ses doigts caresser le tissu. J’ai eu si peur que dans un sursaut, je me suis mordu la langue.
Il tire les draps et je le regarde. Si grand, si fort.
Il se veut si doux mais il n’est que brutalité dans sa maturité. Sa main tire sur ma joue, et pétrifié je le vois trop vite s’intéresser à la nudité de mes jambes mortifiées.
Les effleurer.
Ces jambes de garçonnet, comme il aime les appeler.
Pris d’un haut le cœur, je le repousse en tremblant - mais c’est qu’il me tient fermement.
Alors j’entends ma mère m’appeler dans le couloir... Délivrance !
Non, c’est lui qu’elle appelle.
Chéri, où es-tu ?J’avais oublié que je n’étais pas son chéri, mais son petit.
Encore si petit.
Il disparaît avant qu’elle n’ouvre la porte. Dans un réflexe, je couvre mes pieds de la couette. J’aimerai tellement qu’elle puisse les voir elle aussi : ces pupilles qui luisent comme celles du croquemitaine. Il est sous le lit, il attend. Maman, regarde sous le lit ! Délivre-moi de ce qu’il s’apprête à recommencer, juste sous ton nez. C’est toi qu’il devrait chérir de cette manière, c’est tout contre toi qu’il devrait se blottir. Pourquoi joue-t-il au criminel ? Ce n'est pas censé être un monstre mais bien ton mari.
Elle ferme la porte et ce qui reste de Papa revient me hanter pour la nuit.