Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. Le jugement sur la terre en feu et la terre en feu en proie aux flammes du Dragon - quand Cerbère fait jaillir le sang dans le flammes, tout ce rouge brûlant qui sillonne les épaves de l’existence ; Valentina s’enorgueillit de cette vision, c’est qu’il aimerait la graver, c’est qu’il aimerait que les anges la capturent pour la répéter et ce moment qu’il a tant attendu sous ses yeux tombe. Ce n’est que la beauté de la ruine, la beauté de l’éphémère quand les cendres tombent et que les hauts bâtiments s’effondrent. Qu’il est beau d’être si laid ; qu’il est cyclopéen d’assister à une dystopie pareille alors que les yeux grands ouverts, le démon jubile dans son coin.
Et personne ne daignera gâcher le spectacle ; dansez mes pantins, avant que le ciel ne vous tombe sur la tête - il dirait bien, mais l’écho de sa voix ne serait pas aussi éternel que le temps qui laisse jaillir le feu autour.
Certains embrassent la mort - l’échine frémit, et face aux crânes qui déambulent Valentina jette des couteaux - ce sont des roses de condoléances. De pleurs qui ne s’écrouleront jamais ; de qui pleure-t’on la mort ? Personne, car c’est le Tout-Puissant lui-même qui vient en ce jour l’apporter.
Tout cette ruine satisfait son obsession trop démesurée pour être saine, trop téméraire pour le faire tituber et il aimerait le temps de se poser plus loin, dans un coin épargné par les flammes et le chaos. Peut-être s’ériger pour admirer de plus haut, caresser les écailles du dragon du bout des doigts et sentir sa peau crépiter sous les véhémences des flammes.

Ah, mais Valentina n’est pas Icare, il n’est qu’une âme qui erre elle aussi. Ils sont bien ignares d’ainsi se battre, c’est si stupide et alors, le voici qui se prête à égorger pour son propre plaisir ceux qui se prêtent de trop près au spectacle. Ah, malheureusement pour nous, nous n’avons qu’une armée.. Et les armées ne sont que des moutons qui font cracher le sang et cracher leur sang. Ce ne sont que des vies sans importance. Mais eux ont des démons. L’admettre, c’est accepter en partie que Valentina ne verra très bientôt que des cadavres - aucun des siens car il ne danse plus d’aucune opinion autre que la sienne.
Valentina ne veut pas finir en cendres. C’est lui qui les collectionne.
Naître Homme pour ne finir que cendres - quel opprobre !

Il aimerait de plus haut voir l’araignée monstrueuse se hisser ; c’est qu’il lui ferait volontiers une toile, mais que Valentina n’a jamais été doué pour tisser la soie. C’est qu’il veut la voir de plus près, plus proche encore (l’a-t’il déjà vu ? il ne sait plus - très sans doute). Ô Darya, a-t’on déjà évoqué cette monstruosité fantastique et démoniaque que tu dégages ?
La petite lame qui se prête vers elle n’est rien d’autre qu’une distraction - armée rouge, depuis quand attaque-t’on le démon avec les flammes des Enfers ? La géhenne entière se déchaîne et Valentina de l’autre côté déjà faufilé, commence à s’ennuyer. Rendu à l’évidence sur le sort des plus faibles depuis longtemps, la monstruosité de Darya et les lames qui virevoltent ne sont plus assez brillantes pour le satisfaire. Bandersnatch reste agréable comme apocalypse déchaîné et il n’y a rien de plus navrant que de se faire consumer par un Éternel, n’est-ce-pas ?

Ô, petit homme à la langue bien trop pendue, si tu ne veux pas affronter l’araignée, voyons donc ce que ton coeur désire.
Oeillade rapprochée alors qu’il s’élance d’une enjambée vers lui ; Chasseur donne-nous le fond de ton coeur gravé dans la paume, le désir ardent ou éthéré peu importe quand la silhouette se dessine pour de nouvelles courbes. Laisse-nous donc passer, les misérables âmes damnées ne nous intéressent pas.

résumé : — grossomodo il regarde, admire bcp jabb et oz genre wow
— il cala pas ceux qui meurent (<3 jtm ambre) et se rend à l’évidence que de toute façon ils vont caner comme la ville
— il est obnubilé par darya qu’il trouve divine
— il butte des pnj et se faufile vers elias, ça l’ennuie un peu il envisage de se tailler
— il vient assez proche pour utiliser son pouvoir sur lui
— en gros elias, val devient physiquement la personne que tu désires le plus atm, c pas forcément un désir charnel, ça peut très bien être quelqu’un qui hante ses pensées ou qu’il désire protéger, avoir à ses côtés.. quelqu’un qu’il peut imaginer physiquement et/ou quelqu’un de déjà existant

Puis tout prend hâtivement feu sous ses orbes en extase ; les corps fanent et en récompense à ce spectacle, il ne revêt que la robe tyrannique de ce qu’il n’est pas. Il a la courbe grande qui fleurit sur les commissures de ses lèvres - il n’y a ni désespoir ni tristesse quand ses fuselés serpentent les terres où les morts s’entassent et le sang qui se fait opium n’est qu’un appel à l’encore.
Autour, il n’y a déjà plus rien et pourtant Valentina se tient droit. Le centre de tout fleurit ici puis meurt plus loin, et ça le réjouit presqu’autant qu’il s’en morfondrait presque.

Ah ! Finalement - non, allez en paix ailleurs. Il n’y a plus que des cendres et Valentina se surprend dans les courbes d’une autre, n’est-ce-pas la principale responsable de toute cette ruine ? Démon alors qu’il regarde, lamentables, les corps au sol. Sans peine, il les délaissera encore car il est trop tard pour regretter, et les corps morts n’animent rien en lui.
C’est simplement dommage, et il leur offre une dernière moue insatisfaite. Peut-être que ça manquait de quelque chose, d’un carnage ou le cruor l’emporte et où les cartes comme les ténèbres tombent.
L’anarchie, presque, l’apocalypse à son paroxysme et que les deux camps se meurent. Ô ça aurait été parfait mais plutôt que cela le voici revêtu de la robe de ses ennemis.
C’est qu’il ne les distinguerait presque plus, désormais. Les couleurs sont fades et à l’heure qu’il est, peut-être que celles de Dark Shadows sont définitivement éteintes. Dans le peu de lueurs qu’il reste, Valentina se fraie un chemin derrière la source de son changement et raille intérieurement.
Il est vrai, qui ne désirerait jamais la magnifique et terrible Reine Rouge ?
Il ne sait pas réellement, mais la Mort elle, la désire sans doute très fortement elle aussi. C’est qu’il serait prêt à parier qu’elle est morte - partiellement - en ce moment même. Alors la savoir ici n’est qu’un faux cri de victoire auto-proclamé.

— Alors comme ça tout le monde est mort.. Qu’elle songe, dans cette silhouette qui n’est pas la sienne mais qu’elle se plairait bien à revêtir plus longtemps. Soupir las, sans réellement cacher sa déception sur les personnes en question.
Dans le silence de la géhenne il se souvient, pense longuement car si les corps sont bien tous morts alors,
Je suis le premier et le dernier, et le vivant.
J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles.
— Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts. Ah, voilà un bon épilogue. Qu’il cite et admire par dessus les autres les morts d’un oeil lointain, d’une attention néfaste où il sent s’agiter dans ses mains les clefs de la mort.
Pour un jour peut-être les retrouver. Mais aujourd’hui est trop tôt et Lucifer n’ira pas jusqu’à sa damnation - c’est qu’il se faufile loin déjà le lâche. C’est qu’il repart - seul, car il ne restera bientôt qu’un tombeau de cendres.
Et seul face au tombeau - il n’aura pas assez de larmes,
Mais simplement l’oeillade lassée d’un temps oublié.

résumé : — jsp comment résumer mais bref c valentina quoi il pense à des trucs la vie la mort tmtc
— avec l’apparence de juliette il se fait secure et tant mieux
— il se dit que si tlm est mort ici tlm est probablement mort ailleurs (alastor on pense à toi)
— ça l’ennuie alors il se taille en vitesse ni vu ni connu sans dire au revoir
— « ptn ct cool quand même les DS »
— jvm